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Amduscias
« Un couteau suisse ultra puissant... Mais complexe. »
Publié le 18/01/19 à 15:40
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
Mais qu'est ce que c'est que ce truc ? "Guitar Pre-EQ" ? Est-ce une sorte d'équaliser que l'on utiliserait pour attaquer l'ampli ? Un booster ? Un préamp ? Tout à la fois ? Voila les questions que je me posais à propos de cette énorme pédale de chez Orange. Et en effet... On a ici une sorte de couteau suisse aux possibilités monstrueuses, mais qui pourront également dérouter un utilisateur débutant ou tout simplement pas forcément au fait des techniques pointues d'égalisation de studio... Alors que les ingés son apprécieront sûrement.
Je m'explique.
Au total, nous avons deux switchs, et pas moins de sept potards.
SEPT Potards.
SEPT. PUTAINS. DE. POTARDS.
Pour un guitariste habitué à des pédales comportant de trois à cinq boutons, cela peut s'avérer un vrai casse tête, d'autant qu'on a ici un equaliser baxendall, qui, il faut bien l'avouer, peut s'avérer tout autant génial que prise de tête.
Dans le détail, la rangée du haut comporte :
Un réglage de mid, soit la quantité de médiums souhaités dans le son
Un réglage intitulé Q, qui paramètre la largeur de la bande des fréquences mediums
Un réglage Freq, qui détermine la fréquence sur laquelle les médiums agiront, des bas aux haut mediums
Puis le volume de la pédale.
En bas, nous avons :
Un réglage "Top", soit les aigus
Un "Bottom", les graves
Et un Gain, comme sur un préamp ou une bonne vieille disto.
Quant aux switchs, le Bypass est un On/Off, et le Boost rajoute + 3db lorsqu'il est enclenché.
C'est particulièrement l'équalisation des médiums qui va s'avérer tout aussi intéressante que déroutante à première vue. Trois paramètres, cela peut faire beaucoup. Heureusement, la pédale est livrée avec un manuel qui, outre le fait qu'il explique assez bien son utilisation, est illustré de presets qui s'avéreront très utiles pour prendre la bête en main.
La connectique s'avère a contrario des plus simples (ouf !) A savoir, une entrée guitare, une sortie ampli, une deuxième sortie avec émulation HP (on en reparlera) et une prise secteur. La pédale peut être alimentée par une pile 9 volts, dont le logement est accessible en dévissant les pieds, mais on lui préférera une bonne vieille alim secteur, d'autant plus que, surprise, bien qu'il soit spécifié 9V sur la pédale, le manuel précise que l'on peut également l'alimenter en 12V !
Branchons donc ma fidèle Ibanez RG 1527 pourvue de Dimarzio Evolution dans cette énorme boite, que nous allons relier à ma tête Orange Rocker 15 Terror !
DES MONTAGNES DE GAIN
Pour un premier contact, j'ai tout mis au neutre. Le gain, à mi course, est déjà assez conséquent, et le son très précis. On devine que cette Bax Bangeetar sera particulièrement appréciée des amateurs de grosses saturations, argument confirmé tout en grimpant les vingt divisions du potard de Gain. A noter que les potards sont crantés, sur le modèle de ce que l'on peut trouver sur les amplis Orange Rockerverb. Si cela peut s'avérer appréciable si vous notez soigneusement vos réglages par exemple, certains pourront peut être regretter d'avoir parfois à choisir entre deux couleurs de son : Ici c'est trop, là pas assez, voila bien de quoi donner la migraine à certains guitaristes très (trop ?) pointilleux...
PROCEDONS A L'ASCENSION
De zéro à cinq, on a un son somme toute très clean, qui commence légèrement à arriver au breakup vers 4. C'est certainement utilisable, mais vu les réserves de gain de la bête, ce n'est pas forcément son registre de prédilection. Passé 5 (le premier quart de la course), cela commence à cruncher sévère, voire rentrer sur les terres d'un overdrive de plus en plus prononcé. Ca sonne Rock, très Rock. Pas étonnant que la Bangeetar compte parmi ses utilisateurs réguliers un certain Billy Gibbons (ZZ Top). On entre même très rapidement, dès la graduation 7-8, dans un domaine NWOBHM, vous savez, ces sons de rythmiques saturées-mais-pas-trop que l'on trouvait sur des albums comme Denim & Leather de Saxon. C'est fort sympathique, cela chante et répond très bien à l'attaque.
J'ai voulu expérimenter la Bax dans des choses plus subtiles, et ma Strat a pris la place de mon Ibanez. J'ai obtenu des sons Rock fort intéressants mais toujours très propres. En triturant les réglages, le Pink Floyd des années 80 n'était pas loin, avis aux amateurs. Le voyage en terres Blues Rock s'est également avéré plutôt concluant, malgré un léger manque de chaleur... C'est peut être ici que l'on atteint, dans un sens, les limites de cette pédale. Quitte à avoir autant de boutons, on en aurait peut être aimé un autre qui aurait joué sur la couleur de l'overdrive pour aller vers des sons plus crémeux, voire sales, ouvrant ainsi les horizons vers des registres plus traditionnels et vintages. Ceci dit ça marche, mais à mon avis, tant qu'à rester chez Orange, les Bluesmen partiront davantage vers une Getaway Driver, qui leur sera bien plus appropriée.
(VERY) HIGH VOLTAGE
Une fois la mi-course franchie (10, donc) terminées les subtilités, place au gros Metal. On entre vraiment dans l'extrême, avec des sons vraiment très saturés... Très, très, très saturés. Voire même... Trop saturés ! Une fois le gain à 15, on a une saturation et un taux de compression tellement énormes que cela ne sert à rien d'aller au delà ! Alors oui, on y va, pour voir, et puis l'on en revient, car on est clairement dans le trop plein. Il y a un moment où, en effet, trop de gain tuera votre son de guitare. C'est une chose que les débutants ne comprennent pas forcément (je l'ai été, veni, vidi et à l'époque pas vici du tout) et dont on s'aperçoit souvent en studio : Ne pas forcer le gain vous permet de conserver une définition et une lisibilité sonore. Trop de gain, et votre guitare perd en définition, tranchant, présence... Bref ! Le dernier quart de la course du gain est à mon sens superflu. Peut être aurait-il fallu se contenter, en gain max, de ce que l'on obtient en position 15, quitte à rendre le potard encore plus progressif que ce qu'il est déjà ? Car il l'est, sans aucun doute ! En tous cas les réserves de saturation sont proprement mon-stru-euses, tenez le-vous pour dit.
Dans tous les cas de figures, le son est bien défini, très précis... Et peut être un peu froid. Ne vous attendez pas à trouver ici un Rockerverb en boîte. C'est gros, c'est puissant, mais c'est à mon sens résolument moderne. Il est cependant possible, en triturant l'equalisation, de se concocter un son pour de nombreuses situations.
UN PEU DE SCULPTURE
Pas de mystère concernant les potentiomètres Top et Bottom. L'un gérant les aigus, l'autre les graves, l'essentiel à retenir est qu'ils sont diaboliquement efficaces, et, encore une fois, vraiment progressifs, bien que crantés. Ce qui va nous donner du fil à retordre, c'est cette égalisation baxendall des mediums... Pour comprendre comment cela marche et à quel point c'est puissant, il convient de pousser le potentiomètre Mid à fond, et de réduire le Q au minimum. On agira alors sur la fréquence afin de déterminer la bande sur laquelle on souhaite agir, et c'est là que l'on peut très très vite s'éclater, ou se prendre la tête, le son changeant radicalement selon la position du potard Freq, un peu à la manière de ce que ferait une sorte de wah. On peut également s'amuser, à l'inverse, à mettre le potard de médiums à zéro, et là, à déterminer quelle fréquence l'on veut éliminer : Dans un sens comme dans l'autre, c'est proprement radical.
Et puis... Et puis l'on reprend un peu pied avec la réalité, et l'on rentre dans des valeurs d'Eq moins extrêmes ! Finalement, si j'ai un conseil à donner face à tous ces réglages, il est bien simple : Faites confiance à vos oreilles ! En ce qui me concerne, avec cette pédale, j'aime assez privilégier les bas médiums. En effet, pour une pédale de la marque Orange, elle manque à mon goût de chaleur et de rondeur, d'où mon besoin d'agir sur ces fréquences, avec un Freq entre 3 et 5, et les contrôles mid et Q entre 12 et 15. Sachez en tous cas que les possibilités de l'égalisation des médiums sont absolument monstrueuses et qu'elles vous seront particulièrement utiles pour vous fabriquer un son de solo qui perce le mix en toutes circonstances.
LE RESTE
Puisque l'on parle de solo, parlons du Boost, qui ajoute 3 dB à votre son de base. A l'oreille, ce boost est subtile, mais bel et bien présent. La simulation de HP quant à elle est vraiment peu probante, soyons clair. Branchée en direct dans un DAW, cela sonne bien pauvre, ça vous aidera en dernier recours si votre ampli explose sur scène, mais n'en attendez pas des miracles. Enfin, j'ai évoqué en début de test la possibilité de brancher la pédale en 9 et 12 V : La différence est bel et bien là, avec un son bien meilleur en 12 V. Le headroom est largement supérieur. Impossible, une fois le test fait, de faire marche arrière, les résultats sont sans appel, c'est le 12 V qui lui convient le mieux !
ALORS ?
Si vous êtes encore là, bravo et merci. Je sais, j'ai trop parlé, mais à l'image de cette pédale... Car elle en a des choses à dire. Ses possibilités sont absolument gigantesques, et je ne suis pas sûr de l'avoir encore exploitée à son maximum.
La Bax Bangeetar est un outil fabuleux, extrêmement polyvalent malgré une grande prédisposition au gros son, qui trouvera sûrement sa place sur le board de guitaristes confirmés et passionnés par la sculpture sonore. Les débutants passeront leur chemin, d'une part en raison de la complexité de la bête, d'autre part en raison d'un prix finalement assez conséquent, il faut l'avouer... Les accros de la simplicité resteront sûrement perplexe, les dingues de la quête du son seront ravis... Choisissez votre camp !
LES +
L'equalisation
L'efficacité de tous les potards
La versatilité
Les -
Une certaine froideur
Elle n'est pas à la portée de toutes les bourses
La complexité peut s'avérer déroutante à première vue
Je m'explique.
Au total, nous avons deux switchs, et pas moins de sept potards.
SEPT Potards.
SEPT. PUTAINS. DE. POTARDS.
Pour un guitariste habitué à des pédales comportant de trois à cinq boutons, cela peut s'avérer un vrai casse tête, d'autant qu'on a ici un equaliser baxendall, qui, il faut bien l'avouer, peut s'avérer tout autant génial que prise de tête.
Dans le détail, la rangée du haut comporte :
Un réglage de mid, soit la quantité de médiums souhaités dans le son
Un réglage intitulé Q, qui paramètre la largeur de la bande des fréquences mediums
Un réglage Freq, qui détermine la fréquence sur laquelle les médiums agiront, des bas aux haut mediums
Puis le volume de la pédale.
En bas, nous avons :
Un réglage "Top", soit les aigus
Un "Bottom", les graves
Et un Gain, comme sur un préamp ou une bonne vieille disto.
Quant aux switchs, le Bypass est un On/Off, et le Boost rajoute + 3db lorsqu'il est enclenché.
C'est particulièrement l'équalisation des médiums qui va s'avérer tout aussi intéressante que déroutante à première vue. Trois paramètres, cela peut faire beaucoup. Heureusement, la pédale est livrée avec un manuel qui, outre le fait qu'il explique assez bien son utilisation, est illustré de presets qui s'avéreront très utiles pour prendre la bête en main.
La connectique s'avère a contrario des plus simples (ouf !) A savoir, une entrée guitare, une sortie ampli, une deuxième sortie avec émulation HP (on en reparlera) et une prise secteur. La pédale peut être alimentée par une pile 9 volts, dont le logement est accessible en dévissant les pieds, mais on lui préférera une bonne vieille alim secteur, d'autant plus que, surprise, bien qu'il soit spécifié 9V sur la pédale, le manuel précise que l'on peut également l'alimenter en 12V !
Branchons donc ma fidèle Ibanez RG 1527 pourvue de Dimarzio Evolution dans cette énorme boite, que nous allons relier à ma tête Orange Rocker 15 Terror !
DES MONTAGNES DE GAIN
Pour un premier contact, j'ai tout mis au neutre. Le gain, à mi course, est déjà assez conséquent, et le son très précis. On devine que cette Bax Bangeetar sera particulièrement appréciée des amateurs de grosses saturations, argument confirmé tout en grimpant les vingt divisions du potard de Gain. A noter que les potards sont crantés, sur le modèle de ce que l'on peut trouver sur les amplis Orange Rockerverb. Si cela peut s'avérer appréciable si vous notez soigneusement vos réglages par exemple, certains pourront peut être regretter d'avoir parfois à choisir entre deux couleurs de son : Ici c'est trop, là pas assez, voila bien de quoi donner la migraine à certains guitaristes très (trop ?) pointilleux...
PROCEDONS A L'ASCENSION
De zéro à cinq, on a un son somme toute très clean, qui commence légèrement à arriver au breakup vers 4. C'est certainement utilisable, mais vu les réserves de gain de la bête, ce n'est pas forcément son registre de prédilection. Passé 5 (le premier quart de la course), cela commence à cruncher sévère, voire rentrer sur les terres d'un overdrive de plus en plus prononcé. Ca sonne Rock, très Rock. Pas étonnant que la Bangeetar compte parmi ses utilisateurs réguliers un certain Billy Gibbons (ZZ Top). On entre même très rapidement, dès la graduation 7-8, dans un domaine NWOBHM, vous savez, ces sons de rythmiques saturées-mais-pas-trop que l'on trouvait sur des albums comme Denim & Leather de Saxon. C'est fort sympathique, cela chante et répond très bien à l'attaque.
J'ai voulu expérimenter la Bax dans des choses plus subtiles, et ma Strat a pris la place de mon Ibanez. J'ai obtenu des sons Rock fort intéressants mais toujours très propres. En triturant les réglages, le Pink Floyd des années 80 n'était pas loin, avis aux amateurs. Le voyage en terres Blues Rock s'est également avéré plutôt concluant, malgré un léger manque de chaleur... C'est peut être ici que l'on atteint, dans un sens, les limites de cette pédale. Quitte à avoir autant de boutons, on en aurait peut être aimé un autre qui aurait joué sur la couleur de l'overdrive pour aller vers des sons plus crémeux, voire sales, ouvrant ainsi les horizons vers des registres plus traditionnels et vintages. Ceci dit ça marche, mais à mon avis, tant qu'à rester chez Orange, les Bluesmen partiront davantage vers une Getaway Driver, qui leur sera bien plus appropriée.
(VERY) HIGH VOLTAGE
Une fois la mi-course franchie (10, donc) terminées les subtilités, place au gros Metal. On entre vraiment dans l'extrême, avec des sons vraiment très saturés... Très, très, très saturés. Voire même... Trop saturés ! Une fois le gain à 15, on a une saturation et un taux de compression tellement énormes que cela ne sert à rien d'aller au delà ! Alors oui, on y va, pour voir, et puis l'on en revient, car on est clairement dans le trop plein. Il y a un moment où, en effet, trop de gain tuera votre son de guitare. C'est une chose que les débutants ne comprennent pas forcément (je l'ai été, veni, vidi et à l'époque pas vici du tout) et dont on s'aperçoit souvent en studio : Ne pas forcer le gain vous permet de conserver une définition et une lisibilité sonore. Trop de gain, et votre guitare perd en définition, tranchant, présence... Bref ! Le dernier quart de la course du gain est à mon sens superflu. Peut être aurait-il fallu se contenter, en gain max, de ce que l'on obtient en position 15, quitte à rendre le potard encore plus progressif que ce qu'il est déjà ? Car il l'est, sans aucun doute ! En tous cas les réserves de saturation sont proprement mon-stru-euses, tenez le-vous pour dit.
Dans tous les cas de figures, le son est bien défini, très précis... Et peut être un peu froid. Ne vous attendez pas à trouver ici un Rockerverb en boîte. C'est gros, c'est puissant, mais c'est à mon sens résolument moderne. Il est cependant possible, en triturant l'equalisation, de se concocter un son pour de nombreuses situations.
UN PEU DE SCULPTURE
Pas de mystère concernant les potentiomètres Top et Bottom. L'un gérant les aigus, l'autre les graves, l'essentiel à retenir est qu'ils sont diaboliquement efficaces, et, encore une fois, vraiment progressifs, bien que crantés. Ce qui va nous donner du fil à retordre, c'est cette égalisation baxendall des mediums... Pour comprendre comment cela marche et à quel point c'est puissant, il convient de pousser le potentiomètre Mid à fond, et de réduire le Q au minimum. On agira alors sur la fréquence afin de déterminer la bande sur laquelle on souhaite agir, et c'est là que l'on peut très très vite s'éclater, ou se prendre la tête, le son changeant radicalement selon la position du potard Freq, un peu à la manière de ce que ferait une sorte de wah. On peut également s'amuser, à l'inverse, à mettre le potard de médiums à zéro, et là, à déterminer quelle fréquence l'on veut éliminer : Dans un sens comme dans l'autre, c'est proprement radical.
Et puis... Et puis l'on reprend un peu pied avec la réalité, et l'on rentre dans des valeurs d'Eq moins extrêmes ! Finalement, si j'ai un conseil à donner face à tous ces réglages, il est bien simple : Faites confiance à vos oreilles ! En ce qui me concerne, avec cette pédale, j'aime assez privilégier les bas médiums. En effet, pour une pédale de la marque Orange, elle manque à mon goût de chaleur et de rondeur, d'où mon besoin d'agir sur ces fréquences, avec un Freq entre 3 et 5, et les contrôles mid et Q entre 12 et 15. Sachez en tous cas que les possibilités de l'égalisation des médiums sont absolument monstrueuses et qu'elles vous seront particulièrement utiles pour vous fabriquer un son de solo qui perce le mix en toutes circonstances.
LE RESTE
Puisque l'on parle de solo, parlons du Boost, qui ajoute 3 dB à votre son de base. A l'oreille, ce boost est subtile, mais bel et bien présent. La simulation de HP quant à elle est vraiment peu probante, soyons clair. Branchée en direct dans un DAW, cela sonne bien pauvre, ça vous aidera en dernier recours si votre ampli explose sur scène, mais n'en attendez pas des miracles. Enfin, j'ai évoqué en début de test la possibilité de brancher la pédale en 9 et 12 V : La différence est bel et bien là, avec un son bien meilleur en 12 V. Le headroom est largement supérieur. Impossible, une fois le test fait, de faire marche arrière, les résultats sont sans appel, c'est le 12 V qui lui convient le mieux !
ALORS ?
Si vous êtes encore là, bravo et merci. Je sais, j'ai trop parlé, mais à l'image de cette pédale... Car elle en a des choses à dire. Ses possibilités sont absolument gigantesques, et je ne suis pas sûr de l'avoir encore exploitée à son maximum.
La Bax Bangeetar est un outil fabuleux, extrêmement polyvalent malgré une grande prédisposition au gros son, qui trouvera sûrement sa place sur le board de guitaristes confirmés et passionnés par la sculpture sonore. Les débutants passeront leur chemin, d'une part en raison de la complexité de la bête, d'autre part en raison d'un prix finalement assez conséquent, il faut l'avouer... Les accros de la simplicité resteront sûrement perplexe, les dingues de la quête du son seront ravis... Choisissez votre camp !
LES +
L'equalisation
L'efficacité de tous les potards
La versatilité
Les -
Une certaine froideur
Elle n'est pas à la portée de toutes les bourses
La complexité peut s'avérer déroutante à première vue