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woupida
« Dommage »
Publié le 10/09/24 à 17:52
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Déjà utilisateur des préamplis 530 et 570, c'est tout naturellement que je me suis tourné vers le 580.
Sur le papier, la promesses était belle : tous les réglages mémorisables d'un super preamp héritier de la marque.
Tout peut être mémorisé : n'importe quel réglage (gain, égalisation, switch bottom ou bright ou autre, le réglage de l'effet dans la boucle, etc.). Au début, on se familiarise avec les différents switches.
Mais voilà : avec le temps la sérigraphie noir sur chrome s'efface au fur et à mesure de l'utilisation des réglages. Jusqu'à devenir invisible.
Celui que j'ai acheté avait une sérigraphie complètement refaite par le propriétaire précédent. Il a tout refait sur papier adhésif, un travail de dingue quand on voit tous les réglages du 580. Merci à lui, ce travail minutieux a dû lui demander beaucoup de patience (voir photos). Il se reconnaîtra.
Mais pourquoi, pourquoi ce préampli n'est-il pas satisfaisant, en dehors de la fragilité de la sérigraphie ?
Très satisfait de mon 570, puis mon 530, j'attendais à un gain énorme. Hélas, le gain n'est pas à la hauteur : ce préampli très bien dans sa conception manque de gain. Mes autres préamplis ENGL ont du gain à revendre, mais pas le 580. On retrouve bien sûr les sons des 530 et 570, mais si vous voulez du gros gain, retournez vers ces préamps. Si vous avez besoin de 3 ou 4 sons (ce qui est généralement le cas), le 570 convient parfaitement.
Pourtant je ne joue pas de style de musique demandant un gain énorme, mes sons saturés vont de la pop au métal, en passant par du rock FM genre Toto. Mes tests A/B avec un 570 confirment ce que je viens d'écrire.
Et pourtant je n'arrive pas à m'en séparer. La sérigraphie ne peut pas s'abîmer plus. Les possibilités de réglages sont multiples, y a tout ce qu'il faut.
D'après ce que j'observe, il n'y en a pas beaucoup en France. On ne voit jamais d'annonce. Soit il y en a très peu, soit il est jugé trop bon pour être revendu. Il y en a actuellement un sur reverb.com à un prix prohibitif : 1900 euros. Faut vraiment en avoir envie... Même le Triaxis se vend moitié moins cher.
Bon, et le son, alors ?
Très bon, en clean (claquant), en crunch (un plaisir pour le blues), et en lead, si on ne cherche pas trop de gain. Après toutes mes critiques, je dois bien reconnaître que le son est très bon.
L'égalisation Bass, Lo Mid, Hi Mid, Treble fait très bien son travail. On trouve des tas de switches : bottom, contour, bright, ultra bright, modern/classic, gain high/low, on s'y perd un peu au début.
La boucle d'effet send mono return stéréo est satisfaisante, on peut la doser sur chaque son, ce sera mémorisé.
Le manuel, en anglais, est très bien fait, tout est clair et complet. Ça permet de faire des patches rapidement, quitte à les peaufiner ensuite ne serait-ce qu'en jouant sur les multiples switches, ou bien sur les réglages d'égalisation.
Les préamplis full MIDI programmables ne sont pas très nombreux et le Engl 580 s'en tire pas mal. On trouve assez peu de préamplis avec enregistrement de tous les paramètres, ce qui est précieux :
- Mesa Boogie Triaxis
- Engl 580
- Marshall JMP-1
- ADA MP1
- Rocktron Piranha
- Tech 21 PSA 1.1
Il y en a probablement plus, mais je ne les connais pas, sur le lot, le Triaxis l'emporte haut la main.
La capacité d'avoir 100 patches programmable est toujours possible comme dans tous les préamplis cités ci-dessus. Mais dans les faits je n'en utilise que 4 : clean, crunch, lead 1, lead 2. Mais pour celles et ceux qui font beaucoup de reprises, c'est intéressant d'avoir sous le capot le bon son pour le bon morceau (je fais aussi beaucoup de reprises mais je reste avec mes 4 patches).
A noter, sauf erreur de ma part, il n'y a pas de noise gate, contrairement au 570.
Côté amplification, j'utilise le Engl 840/50, ce qui paraît naturel.
Pour conclure, je dirai "quel dommage". Il aurait fallu une lampe de plus (le 580 en a 4, comme le 570), un petit peu de conception et donc de réalisation supplémentaires. quitte à le vendre plus cher. A ce niveau, ça ne vaut pas le coup de faire des économies sur des produits qui se veulent haut de gamme.
Sur le papier, la promesses était belle : tous les réglages mémorisables d'un super preamp héritier de la marque.
Tout peut être mémorisé : n'importe quel réglage (gain, égalisation, switch bottom ou bright ou autre, le réglage de l'effet dans la boucle, etc.). Au début, on se familiarise avec les différents switches.
Mais voilà : avec le temps la sérigraphie noir sur chrome s'efface au fur et à mesure de l'utilisation des réglages. Jusqu'à devenir invisible.
Celui que j'ai acheté avait une sérigraphie complètement refaite par le propriétaire précédent. Il a tout refait sur papier adhésif, un travail de dingue quand on voit tous les réglages du 580. Merci à lui, ce travail minutieux a dû lui demander beaucoup de patience (voir photos). Il se reconnaîtra.
Mais pourquoi, pourquoi ce préampli n'est-il pas satisfaisant, en dehors de la fragilité de la sérigraphie ?
Très satisfait de mon 570, puis mon 530, j'attendais à un gain énorme. Hélas, le gain n'est pas à la hauteur : ce préampli très bien dans sa conception manque de gain. Mes autres préamplis ENGL ont du gain à revendre, mais pas le 580. On retrouve bien sûr les sons des 530 et 570, mais si vous voulez du gros gain, retournez vers ces préamps. Si vous avez besoin de 3 ou 4 sons (ce qui est généralement le cas), le 570 convient parfaitement.
Pourtant je ne joue pas de style de musique demandant un gain énorme, mes sons saturés vont de la pop au métal, en passant par du rock FM genre Toto. Mes tests A/B avec un 570 confirment ce que je viens d'écrire.
Et pourtant je n'arrive pas à m'en séparer. La sérigraphie ne peut pas s'abîmer plus. Les possibilités de réglages sont multiples, y a tout ce qu'il faut.
D'après ce que j'observe, il n'y en a pas beaucoup en France. On ne voit jamais d'annonce. Soit il y en a très peu, soit il est jugé trop bon pour être revendu. Il y en a actuellement un sur reverb.com à un prix prohibitif : 1900 euros. Faut vraiment en avoir envie... Même le Triaxis se vend moitié moins cher.
Bon, et le son, alors ?
Très bon, en clean (claquant), en crunch (un plaisir pour le blues), et en lead, si on ne cherche pas trop de gain. Après toutes mes critiques, je dois bien reconnaître que le son est très bon.
L'égalisation Bass, Lo Mid, Hi Mid, Treble fait très bien son travail. On trouve des tas de switches : bottom, contour, bright, ultra bright, modern/classic, gain high/low, on s'y perd un peu au début.
La boucle d'effet send mono return stéréo est satisfaisante, on peut la doser sur chaque son, ce sera mémorisé.
Le manuel, en anglais, est très bien fait, tout est clair et complet. Ça permet de faire des patches rapidement, quitte à les peaufiner ensuite ne serait-ce qu'en jouant sur les multiples switches, ou bien sur les réglages d'égalisation.
Les préamplis full MIDI programmables ne sont pas très nombreux et le Engl 580 s'en tire pas mal. On trouve assez peu de préamplis avec enregistrement de tous les paramètres, ce qui est précieux :
- Mesa Boogie Triaxis
- Engl 580
- Marshall JMP-1
- ADA MP1
- Rocktron Piranha
- Tech 21 PSA 1.1
Il y en a probablement plus, mais je ne les connais pas, sur le lot, le Triaxis l'emporte haut la main.
La capacité d'avoir 100 patches programmable est toujours possible comme dans tous les préamplis cités ci-dessus. Mais dans les faits je n'en utilise que 4 : clean, crunch, lead 1, lead 2. Mais pour celles et ceux qui font beaucoup de reprises, c'est intéressant d'avoir sous le capot le bon son pour le bon morceau (je fais aussi beaucoup de reprises mais je reste avec mes 4 patches).
A noter, sauf erreur de ma part, il n'y a pas de noise gate, contrairement au 570.
Côté amplification, j'utilise le Engl 840/50, ce qui paraît naturel.
Pour conclure, je dirai "quel dommage". Il aurait fallu une lampe de plus (le 580 en a 4, comme le 570), un petit peu de conception et donc de réalisation supplémentaires. quitte à le vendre plus cher. A ce niveau, ça ne vaut pas le coup de faire des économies sur des produits qui se veulent haut de gamme.