Octamic D, qualité des preamps
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dan_lau
Je souhaiterai avoir votre avis sur ce point...
Je ne cesse d'entendre à droite à gauche que les RME sont d'excellents produits, autant en preamp qu'en convertisseurs... si bien que je m'y suis interessé de pres...
Je suis sur le point d'acheter un ocatmic D pour relier à ma digi03 en adat.
cela dit, un copain m'a fait la remarque suivante :
"8 préamp à 1000 euros, ça fait un peu plus de 100 euros le preamp, regarde ce que tu as comme préamp pour 100 euros, c'est pas vraiment top..."
je dois avouer que sur ce coup là, j'ai trouvé qu'il avait pas tort... d'autant plus que là, c'est combiné avec des convertisseurs...
Donc, qu'est ce que ça vaut en qualité ces fameux preamp... J'ai un peu peur que ce soit équivalent aux preamps qu'on trouve dans les cartes sons, comme les focusrite qui sont intégrés dans les digi par exemple...
SampleHunter
Pour posséder une Fireface 400, et un DAV BG1 (600€ pour 2 canaux donc pratiquement 3X le prix par canal), je confirme que la différence ne saute pas aux oreilles. Pour celui qui cherche des preamps droit, précis, avec du gain et peu de souffle, RME fait ça très bien. J'ai le sentiment que si l'on veut quelque chose de mieux, il faut taper sur du 1000€ la canal et pour une amélioration qui restera subtile pour la plupart d'entre nous.
Mieux vaut investir dans les micros, là quand on place 200 ou 300 € de plus, ça s'entend immédiatement.
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]
Querelle
Pour posséder une Fireface 400, et un DAV BG1
Mieux vaut investir dans les micros, là quand on place 200 ou 300 € de plus, ça s'entend immédiatement.
jcm800
Merci pour ces liens vraiment utils
Pour les préamps de la RME, il semble incontestable, depuis des années, qu'ils sont "pro", droits, transparents. Pourtant, ils ne m'attirent pas plus que ça. Peur de "m'ennuyer" avec, besoin d'un coup de coeur... De plus, je me méfie toujours des ces préamps intégrés aux carte-sons. Une petite table de mixage fait souvent mieux (même si j'avais trouvé ceux de la Digi 002 meilleurs que ceux de ma MOTU vraiment bofs...). Tiens, d'ailleurs, c'est pas du Focusrite dans la Digi, par hasard ?
La théorie d'investir d'abord dans des bon micros : j'étais exactement de cet avis là depuis toujours... jusqu'à ce que je tombe sur le SPL (un vrai coup de coeur), et que j'entende le Avalon 737, en concert, sur un SM58 !
Ce jour-là j'ai tout remis en question. Et j'ai même arrêté de rêver au U87 et aux Microtech Geffel. Car maintenant, je préfère MES micro, avec de bons préamps.
jcm800
SampleHunter
Citation :et que j'entende le Avalon 737, en concert, sur un SM58 !
Je ne suis pas certain que le concert soit le meilleur endroit pour en juger, le haut niveau de décibel ayant la fâcheuse tendance à nous rendre temporairement sourd.
Il est en revanche vrai qu'un micro dynamique avec un faible niveau de sorti gagne a être associé à un préampli ne soufflant pas trop à fort gain. Un bon préamp encaissera mieux également les chocs d'un chanteur amateur (effet de proximité, mauvais contrôle de la dynamique). ce que fait très bien aujourd'hui un preamp d'une bonne carte son récente.
Un Avalon 737 fait aussi l'affaire, mais ne va pas transformer pour autant un SM58 en un électrostatique de studio.
Pour en revenir aux preamps RME de l'octamic:
Pour les préamps de la RME, il semble incontestable, depuis des années, qu'ils sont "pro", droits, transparents. Pourtant, ils ne m'attirent pas plus que ça. Peur de "m'ennuyer" avec, besoin d'un coup de coeur
On peut effectivement classer les préamps en deux catégories: les transparents et ceux qui colorent. L'octamic faisant très clairement partie des premiers. Il faut ensuite simplement savoir à quel type d'ingénieur du son on appartient: à ceux qui veulent colorer et s'émouvoir à la prise ou ceux qui exigent une prise fidèle pour traiter en toute liberté la matière sonore, ensuite, lors du mixage.
Avec le numérique et ses possibilités de traitement, la deuxième solution m'apparait à la fois plus simple (à la prise il n'y a que le gain à tourner), plus souple (on peu changer d'avis sur le traitement) et plus efficace (temps et coûts lié à la techno numérique). L'option 1 concerne à mon avis les très bons ingés son (pas le droit à l'erreur) et riches (un preamp qui colore joliment, coute)
Tout ça pour dire qu'à l'heure du numérique, investir dans un preamp transparent me semble un choix plus rationnel, plus souple à l'usage, plus économique, qui conviendra à toute les situations et sans pour autant s'interdire les résultats de la grosse artillerie "Old School"
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]
Gorgias47
rroland
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