réactions au dossier [Bien débuter] Le retour pour le chanteur (1re partie)
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Avec ça je comprends mieux jean mi
On ne connait pas ton parcours. J'avais un peu compris que tu disais que les propos de ce billet de Nantho n'avaient pas d'importance. Pour ceux qui n'ont pas ton expérience ça en a beaucoup. Et j'espère que certains vont vraiment essayer ces trucs, ce n'est pas du pipeau.
Je reste d'accord avec toi sur le travail mental a effectué qui est vraiment de plus longue haleine... Peut-être Nantho en parlera... euh finalement je ne vois pas comment il pourrait... c'est trop subjectif et trop personnel. A mon petit niveau, c'est effectivement un problème que je rencontre à chaque fois que je me retrouve devant le micro. Trop de concentration, trop exigences envers moi-même, pas assez de laisser aller pour vivre pleinement l'interprétation au naturel... et enfin obtenir l'émotion. J'ai pourtant mis au point quelques petits trucs pour m'éviter la pression, mais ça ne semble pas encore suffisant.
C'est effectivement là où souvent le bas blesse, je connais trop cela aussi. J'ai aussi mon idée la dessus. Dans l'idéal il faut travailler le morceau dans les conditions d'enregistrement pour s'habituer a ces conditions. Au fil des prises forcément le naturel s'en recent, mais le but n'est pas de faire une version définitive. Mais d'acquerrir la maitrise de beaucoup de chose lié au mental (on en a déja parlé). Puis quand on s'y sent, éssayer un matin de faire que des premieres prises, au dela le naturel se gate, donc recommencer le lendemain, ainsi de suite. Jusqu'a obtension d'une inetrprétation correct. Je vois pas comment il serait possible de faire autrement. Le plus difficile est de se dire j'arrète pour ce morceau, parcequ'une petite voix cruelle et insatiable nous dit que l'on peut, que l'on se doit faire mieux.
Mine de rien là tu nous amènes une très bonne piste Quand on retire plus de souffrance que de plaisir dans ce qu'on fait ce n'est peut-être pas la bonne méthode... même si beaucoup de grandes œuvres ont été enfanté dans la douleur.
Exactement, c'est ça notre maladie! Je t'explique pas comment j'en ai chié quand j'ai commencé à entendre des orchestres symphoniques derrières mes chansons...
the bubble
4074
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
Hakim+K
2179
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
Citation :
... mais un détail dans la mesure ou je n'est pas de problême avec ça depuis longtemps.
Avec ça je comprends mieux jean mi
On ne connait pas ton parcours. J'avais un peu compris que tu disais que les propos de ce billet de Nantho n'avaient pas d'importance. Pour ceux qui n'ont pas ton expérience ça en a beaucoup. Et j'espère que certains vont vraiment essayer ces trucs, ce n'est pas du pipeau.
Je reste d'accord avec toi sur le travail mental a effectué qui est vraiment de plus longue haleine... Peut-être Nantho en parlera... euh finalement je ne vois pas comment il pourrait... c'est trop subjectif et trop personnel. A mon petit niveau, c'est effectivement un problème que je rencontre à chaque fois que je me retrouve devant le micro. Trop de concentration, trop exigences envers moi-même, pas assez de laisser aller pour vivre pleinement l'interprétation au naturel... et enfin obtenir l'émotion. J'ai pourtant mis au point quelques petits trucs pour m'éviter la pression, mais ça ne semble pas encore suffisant.
[ Dernière édition du message le 21/09/2018 à 11:43:18 ]
Anonyme
98
Citation :
c'est effectivement un problème que je rencontre à chaque fois que je me retrouve devant le micro. Trop de concentration, trop exigences envers moi-même, pas assez de laisser aller pour vivre pleinement l'interprétation au naturel...
C'est effectivement là où souvent le bas blesse, je connais trop cela aussi. J'ai aussi mon idée la dessus. Dans l'idéal il faut travailler le morceau dans les conditions d'enregistrement pour s'habituer a ces conditions. Au fil des prises forcément le naturel s'en recent, mais le but n'est pas de faire une version définitive. Mais d'acquerrir la maitrise de beaucoup de chose lié au mental (on en a déja parlé). Puis quand on s'y sent, éssayer un matin de faire que des premieres prises, au dela le naturel se gate, donc recommencer le lendemain, ainsi de suite. Jusqu'a obtension d'une inetrprétation correct. Je vois pas comment il serait possible de faire autrement. Le plus difficile est de se dire j'arrète pour ce morceau, parcequ'une petite voix cruelle et insatiable nous dit que l'on peut, que l'on se doit faire mieux.
[ Dernière édition du message le 21/09/2018 à 12:32:43 ]
Hakim+K
2179
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
Anonyme
98
Hakim+K
2179
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
Oui je comprend ça. Je suis aussi guitariste chanteur et j'avais besoin de faire comme ça avant.
Puis à force de faire des morceaux dans des styles différents où il n'y avait plus de guitare j'ai forcement du apprendre à m'en passer. Je pense aussi qu'il n'y a de règle d'or, hormis peut-être une... "ça dépend des fois"
Puis à force de faire des morceaux dans des styles différents où il n'y avait plus de guitare j'ai forcement du apprendre à m'en passer. Je pense aussi qu'il n'y a de règle d'or, hormis peut-être une... "ça dépend des fois"
the bubble
4074
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
Anonyme
98
A vous lire je retrouve en commun le même souci, la même envie de délivrer une estétique propre qui nous est chére. Elle peut être sans doute différente et s'inspirée de modèle divers, en fonction de ses propres goûts et critéres. Mais je crois que ce souci, cette envie est commune a tous "auteur, compositeur, interprète". On entends interieurement comment devrait sonner le morceau, avec quelles intonations chaque parties devraient s'articuler. Comme un but a atteindre, se raprocher au plus pres de cet entendement interieur peut représenter un "travail considérable". Le résultat mettant malheureusement trop souvent a mal notre égo.
[ Dernière édition du message le 21/09/2018 à 15:17:52 ]
Hakim+K
2179
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
Citation :
the bubble : les bons gestes se font aussi dans le plaisir de faire... quand on a un geste "épanoui, heureux"
Mine de rien là tu nous amènes une très bonne piste
Quand on retire plus de souffrance que de plaisir dans ce qu'on fait ce n'est peut-être pas la bonne méthode... même si beaucoup de grandes œuvres ont été enfanté dans la douleur.Citation :
jean mi 33115 : On entends intérieurement comment devrait sonner le morceau, ... se rapprocher au plus près de cet entendement intérieur peut représenter un "travail considérable"
Exactement, c'est ça notre maladie! Je t'explique pas comment j'en ai chié quand j'ai commencé à entendre des orchestres symphoniques derrières mes chansons...
[ Dernière édition du message le 21/09/2018 à 15:42:51 ]
Anonyme
98
Maladie, je ne sais pas mais obscession oui. Pour l'orchestre symphonique je veux bien te croire. Perso je reviens a plus de sobriété, même si je n'ai jamais vraiment tâter a de l'orchestre symphonique. Je m'attache a le plus de clarté possible, la compréhension de la voix, aussi souvent sa mise en avant. Mais des qu'une intonation un rictus ou autre me déplet ça me fend le choeur.
[ Dernière édition du message le 21/09/2018 à 17:14:13 ]
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