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Bandini
Un bijou de prod
Publié le 24/02/23 à 17:42Bon la Retroverb Lancet est une Spring reverb avec Filtre, Overdrive, LFO, EQ et Env Follower.
Boitier métallique costaud, look vintage rétro, on aime.
Tout est très clair, les boutons sont très agréables.
En fait cette magnifique boiboite est un multieffet 100% analogique, avec le LFO on peut avoir un magnifique Tremolo doux ou dur à souhait.
Le filtre est soit LP, HP, BP, je pense qu'il a une pente de 24db, et la résonance entre en auto-ocillation facilement.
La spring n'est pas très longue, elle peut être réglé en pré ou post par rapport au reste de la ligne d'effets. Y'a un bouton Crash sympa pour faire Boing Boing sans avoir à ttaper sur le boitier. On est loin de la Spring...…
Boitier métallique costaud, look vintage rétro, on aime.
Tout est très clair, les boutons sont très agréables.
En fait cette magnifique boiboite est un multieffet 100% analogique, avec le LFO on peut avoir un magnifique Tremolo doux ou dur à souhait.
Le filtre est soit LP, HP, BP, je pense qu'il a une pente de 24db, et la résonance entre en auto-ocillation facilement.
La spring n'est pas très longue, elle peut être réglé en pré ou post par rapport au reste de la ligne d'effets. Y'a un bouton Crash sympa pour faire Boing Boing sans avoir à ttaper sur le boitier. On est loin de la Spring...…
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Bon la Retroverb Lancet est une Spring reverb avec Filtre, Overdrive, LFO, EQ et Env Follower.
Boitier métallique costaud, look vintage rétro, on aime.
Tout est très clair, les boutons sont très agréables.
En fait cette magnifique boiboite est un multieffet 100% analogique, avec le LFO on peut avoir un magnifique Tremolo doux ou dur à souhait.
Le filtre est soit LP, HP, BP, je pense qu'il a une pente de 24db, et la résonance entre en auto-ocillation facilement.
La spring n'est pas très longue, elle peut être réglé en pré ou post par rapport au reste de la ligne d'effets. Y'a un bouton Crash sympa pour faire Boing Boing sans avoir à ttaper sur le boitier. On est loin de la Spring Reggae Roots à la King Tubby ou Lee Perry, si c'est juste ça que vous cherchez, passez votre chemin sans hésiter une seule seconde. C'est Plutôt une Spring qui va enrober le son pour lui donner une couleur, comprenne qui veut.
Mais bon sur mon exemplaire la reverb c'est vite pété alors je l'utilise pas et ça me manque pas trop, surement un faux contact... J'aimerai bien quand même qu'elle fonctionne un jour.
La fonction Balls est un EQ sommaire mais HYPER efficace pour sculpter le son fin ou épais & gras.
Ca fait plus de 10 ans que je l'ai, je l'utilise tout le temps, que ce soit en concert au cul d'un Jen SX1000, ou en mode expérimental electro minimal avec n'importe quelle source sonore.
Sur un vieux clavier type Clipper ou Farfisa, c'est juste PARFAIT, d'alleurs tout les vieux clavier devrait être équipé d'un multi effet de la sorte.
MAIS SURTOUT c'est un outil de OUF pour produire un son, avec lui j'adore donner une histoire, poser une patine à mes sons, à mes samples, à mes ambiances sonores, couplé à une autre reverb et un délai c'est l'outil PARFAIT pour que tout ce qui rentre dedans prenne au minimum 50 ans d'âge si je le souhaite. En fait c'est une machine à remonter le temps pour un grand voyage dans l'histoire de l'industrie de la production musicale. Derrière mon MicroGranny je fais des boucles complétement intemporel à la Dirty Beaches, si jamais ça vous parle...
Sur la voix, ça pose tout de suite une atmosphère. En fait tout ce qui passe dedans devient potentiellement au minimum aussi rétro que son look.
C'est aussi un SUPER joujou pour du live, j'adore faire des montées d'intensité avec, émotions garanties, décollage immédiat dans la stratosphère ou plongée dans les les abysse, au choix.
Je l'utilise très souvent avec un ring-mod ça fait des textures & paysages sonores inexplorés magnifiques, et des sons complétement trippé chamanique. Certaines fois quand la réso est poussée fort c'est comme si le sons se mettaient à parler d'une manière presque humaine, comme si un extra-terrestre m'invitait à faire des incantations avec lui.. Bref c'est plutôt vivant et organique.
En fait cet effet est potentiellement très Vaudou pour peu qu'il soit entre les mains d'un sorcier inspiré.
Je trouve le son de ce multi-effet très bon, l'Overdrive n'est pas très extrême mais viens plutôt enrichir le son avec une grande finesse de couleurs, plein d'harmoniques, et quand on pousse ça peut tout de même devenir très très très rugueux si on veut, et très compressé aussi.
Rien à redire sur le filtre, super son, il défonce sans soucis les filtres de mon vieux Clavia Nordmodular. D'ailleurs la Retroverb est un excellent réchauffeur de source numérique et autre modélisation...
La réso bouffe un peu les graves quand on la pousse, quand elle est en auto ocillation sa saturation est TRES agreable.
J'ai un Electrix Filterfactory, et ça sonne pas du tout pareil, tant mieux.
En mode trémolo c'est une tuerie,je tombe vite sous hypnose & avec le LFO en Saw descendante je me met à surfer sur une comète.
Avec le filtre controlé par l'enveloppe follower j'obtiens très facilement des sonorités ACIDES délicieux à souhait sur des ligne de synthés , surtout quand on pousse l'Overdrive. C'est très très très chaud, bcp plus qu'avec une TB303 je trouve ( Bon en même temps j'en ai jamais eu entre les mains ), mais faut aimer quand ça devient baveux & crémeux ( perso j'adore ).
Que dire d'autre ?
Ben c'est assez cher je trouve, j'ai du l'acheter un peu moins de 400€ d'occase il y a plus de 10 ans, c'est un peu luxe, mais c'est un truc que je garderai à vie je crois, ça m'est complétement indispensable.
S'il avait été stéreo ça aurait été juste parfait.
C'est un outil original, hyper Inspirant & qui pousse à la créativité, mais c'est clairement pas pour tout le monde et c'est tant mieux.
Boitier métallique costaud, look vintage rétro, on aime.
Tout est très clair, les boutons sont très agréables.
En fait cette magnifique boiboite est un multieffet 100% analogique, avec le LFO on peut avoir un magnifique Tremolo doux ou dur à souhait.
Le filtre est soit LP, HP, BP, je pense qu'il a une pente de 24db, et la résonance entre en auto-ocillation facilement.
La spring n'est pas très longue, elle peut être réglé en pré ou post par rapport au reste de la ligne d'effets. Y'a un bouton Crash sympa pour faire Boing Boing sans avoir à ttaper sur le boitier. On est loin de la Spring Reggae Roots à la King Tubby ou Lee Perry, si c'est juste ça que vous cherchez, passez votre chemin sans hésiter une seule seconde. C'est Plutôt une Spring qui va enrober le son pour lui donner une couleur, comprenne qui veut.
Mais bon sur mon exemplaire la reverb c'est vite pété alors je l'utilise pas et ça me manque pas trop, surement un faux contact... J'aimerai bien quand même qu'elle fonctionne un jour.
La fonction Balls est un EQ sommaire mais HYPER efficace pour sculpter le son fin ou épais & gras.
Ca fait plus de 10 ans que je l'ai, je l'utilise tout le temps, que ce soit en concert au cul d'un Jen SX1000, ou en mode expérimental electro minimal avec n'importe quelle source sonore.
Sur un vieux clavier type Clipper ou Farfisa, c'est juste PARFAIT, d'alleurs tout les vieux clavier devrait être équipé d'un multi effet de la sorte.
MAIS SURTOUT c'est un outil de OUF pour produire un son, avec lui j'adore donner une histoire, poser une patine à mes sons, à mes samples, à mes ambiances sonores, couplé à une autre reverb et un délai c'est l'outil PARFAIT pour que tout ce qui rentre dedans prenne au minimum 50 ans d'âge si je le souhaite. En fait c'est une machine à remonter le temps pour un grand voyage dans l'histoire de l'industrie de la production musicale. Derrière mon MicroGranny je fais des boucles complétement intemporel à la Dirty Beaches, si jamais ça vous parle...
Sur la voix, ça pose tout de suite une atmosphère. En fait tout ce qui passe dedans devient potentiellement au minimum aussi rétro que son look.
C'est aussi un SUPER joujou pour du live, j'adore faire des montées d'intensité avec, émotions garanties, décollage immédiat dans la stratosphère ou plongée dans les les abysse, au choix.
Je l'utilise très souvent avec un ring-mod ça fait des textures & paysages sonores inexplorés magnifiques, et des sons complétement trippé chamanique. Certaines fois quand la réso est poussée fort c'est comme si le sons se mettaient à parler d'une manière presque humaine, comme si un extra-terrestre m'invitait à faire des incantations avec lui.. Bref c'est plutôt vivant et organique.
En fait cet effet est potentiellement très Vaudou pour peu qu'il soit entre les mains d'un sorcier inspiré.
Je trouve le son de ce multi-effet très bon, l'Overdrive n'est pas très extrême mais viens plutôt enrichir le son avec une grande finesse de couleurs, plein d'harmoniques, et quand on pousse ça peut tout de même devenir très très très rugueux si on veut, et très compressé aussi.
Rien à redire sur le filtre, super son, il défonce sans soucis les filtres de mon vieux Clavia Nordmodular. D'ailleurs la Retroverb est un excellent réchauffeur de source numérique et autre modélisation...
La réso bouffe un peu les graves quand on la pousse, quand elle est en auto ocillation sa saturation est TRES agreable.
J'ai un Electrix Filterfactory, et ça sonne pas du tout pareil, tant mieux.
En mode trémolo c'est une tuerie,je tombe vite sous hypnose & avec le LFO en Saw descendante je me met à surfer sur une comète.
Avec le filtre controlé par l'enveloppe follower j'obtiens très facilement des sonorités ACIDES délicieux à souhait sur des ligne de synthés , surtout quand on pousse l'Overdrive. C'est très très très chaud, bcp plus qu'avec une TB303 je trouve ( Bon en même temps j'en ai jamais eu entre les mains ), mais faut aimer quand ça devient baveux & crémeux ( perso j'adore ).
Que dire d'autre ?
Ben c'est assez cher je trouve, j'ai du l'acheter un peu moins de 400€ d'occase il y a plus de 10 ans, c'est un peu luxe, mais c'est un truc que je garderai à vie je crois, ça m'est complétement indispensable.
S'il avait été stéreo ça aurait été juste parfait.
C'est un outil original, hyper Inspirant & qui pousse à la créativité, mais c'est clairement pas pour tout le monde et c'est tant mieux.
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transparence26
Trop expérimentale et abrupte
Publié le 12/05/21 à 11:10J’ai acheté cette machine pour faire du dub et j’ai été déçu pour le live.
La machine est solide mais demande beaucoup de temps pour manier les boutons, les effets filtres sont trop abruptes et des bidouillages interminables pour un résultat peu probant.
Si vous cherchez à faire de la musique expérimentale et sur certains synthétiseurs cela sera un bon investissement, toutefois pour du dub passez votre chemin.
J’ai acheté pour 100 euros de moins une Benidub spring amp il y a deux ans, expérimentale mais pas trop mais qui sonne à merveille ...
La machine est solide mais demande beaucoup de temps pour manier les boutons, les effets filtres sont trop abruptes et des bidouillages interminables pour un résultat peu probant.
Si vous cherchez à faire de la musique expérimentale et sur certains synthétiseurs cela sera un bon investissement, toutefois pour du dub passez votre chemin.
J’ai acheté pour 100 euros de moins une Benidub spring amp il y a deux ans, expérimentale mais pas trop mais qui sonne à merveille ...
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stiiiiiiive
Un chouette terrain de jeux
Publié le 05/04/18 à 12:49La Vermona Retroverb Lancet est un multi-effet analogique non programmable dans un format plutôt compact, regroupant une réverbération à 3 ressorts, un filtre, un VCA, une overdrive et quelques moyens de modulations.
Présentation
Le module se présente sous la forme d’un petit pupitre à face inclinée, mesurant 26 cm dans sa plus longue dimension. Les boutons et l’espace entre eux sont à la bonne échelle pour mes mains qui préfèrent les boutons d’un Little Phatty à ceux d’un Roland Boutique.
Les connexions sont situées à l’arrière, toutes en bons vieux gros jacks.
L’esthétique est, subjectivement, réussie : de simples boutons crème sur une tout aussi simple façade noire. Epuré, clair,...…
Présentation
Le module se présente sous la forme d’un petit pupitre à face inclinée, mesurant 26 cm dans sa plus longue dimension. Les boutons et l’espace entre eux sont à la bonne échelle pour mes mains qui préfèrent les boutons d’un Little Phatty à ceux d’un Roland Boutique.
Les connexions sont situées à l’arrière, toutes en bons vieux gros jacks.
L’esthétique est, subjectivement, réussie : de simples boutons crème sur une tout aussi simple façade noire. Epuré, clair,...…
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La Vermona Retroverb Lancet est un multi-effet analogique non programmable dans un format plutôt compact, regroupant une réverbération à 3 ressorts, un filtre, un VCA, une overdrive et quelques moyens de modulations.
Présentation
Le module se présente sous la forme d’un petit pupitre à face inclinée, mesurant 26 cm dans sa plus longue dimension. Les boutons et l’espace entre eux sont à la bonne échelle pour mes mains qui préfèrent les boutons d’un Little Phatty à ceux d’un Roland Boutique.
Les connexions sont situées à l’arrière, toutes en bons vieux gros jacks.
L’esthétique est, subjectivement, réussie : de simples boutons crème sur une tout aussi simple façade noire. Epuré, clair, efficace : la classe.
Quelques chiffres récoltés dans le manuel :
Le filtre est un 24dB/octave en passe-haut ou passe-bas, et 12dB/octave en passe-bande.
Le LFO peut osciller entre 0.05 et 300 Hz.
L’entrée CV prend du +/-10V.
L’attaque de l’enveloppe est réglable sur une plage allant de 1ms à 10 secondes, le release ou decay atteint les 15 secondes avec la même valeur minimale.
La queue de réverbération est réglable de 2.75 secondes à 4 secondes.
Utilisation
La Retroverb Lancet est un chouette terrain de jeux pour qui souhaite expérimenter. En effet, si les effets ici regroupés sont simples et déjà vus, leur combinaison et leur arrangement rend les surprises possibles et c’en devient plus excitant… au prix d’un petit ticket d’entrée. J’explicite.
Chacun des modules est relativement simple à utiliser, les possibilités de modulations ajoutent un peu de piment.
Les sources de modulations sont au nombre de trois. La première est un LFO à multiples formes d’onde, capable d’être réinitialisé par le signal entrant ou un signal gate. La seconde est un suiveur d’enveloppe sur le signal entrant. La dernière est un générateur d’enveloppe AD ou AR déclenché par le signal entrant ou par un signal CV. Ces deux dernières sources de modulation sont dépendantes du niveau d’entrée du signal à traiter.
La section d’entrée est équipée d’un réglage de gain et d’un réglage d’overdrive.
La réverbération est minimale en réglages, comme pas mal de ses consœurs à ressorts. On lui trouve uniquement un ajustement de la tonalité, plutôt sage. Un petit bouton crash permet d’épargner un coup de pied à l’engin pour le faire twanger. Ce bouton est déportable grâce à une entrée gate. On trouve aussi ici un interrupteur trois positions pour désactiver la réverbération ou bien choisir sa position sur le trajet du signal, j’ai nommé pré ou post. Plus à ce sujet un peu plus loin.
Le filtre, débrayable, est plutôt flexible. En plus du mode LP/BP/HP, de la fréquence de coupure et de la résonance, on peut ajustement le réglage appelé « Balls » qui gonfle les basses et les aiguës et ajoute ainsi de la pêche là où il n’y en avait pas plus besoin que ça, mais on prend !
La fréquence de coupure est modulable par une source parmi le générateur d’enveloppe, le suiveur d’enveloppe et un CV externe, avec une quantité dosable en bipolaire. Le LFO peut aussi le moduler indépendamment des trois autres sources. Cela signifie que ça peut constituer un autowah.
Le VCA peut être modulé par les mêmes sources que le VCF, cette modulation étant débrayable.
Enfin, la section de sortie est équipée d’un switch de bypass (déportable grâce à une entrée gate), d’un réglage de volume agissant sur l’ensemble du signal sortant lorsque la Retroverb est activée et d’un réglage de mix entre deux branches du routing.
Et le voici, notre ticket d’entrée : le rôle du réglage mix dépend du routing sélectionné dans la section réverbération, pré ou post. Dans l’une des configurations, il permet d’aller du signal dry au signal traité par tous les modules (réverbération puis VCF et VCA) ; dans l’autre, il permet d’aller du signal traité par le VCF et le VCA dry au même signal injecté dans la réverbération. Oui, voilà, moi aussi j’aurais eu besoin de relire ça pour saisir…
Le mieux est de consulter le manuel d’utilisation qui contient un petit schéma des deux configurations. J’ai fini par le recopier pour l’avoir toujours près de la Retroverb.
Conclusion, mon expérience (et ce n’est que la mienne) est la suivante : même si le bouton est agrémenté d‘inscriptions pour les deux configurations de routing, j’ai parfois éprouvé des difficultés à retrouver mes petits en moins de 10 secondes. Il faut la pratiquer un peu pour avoir une bonne intuition de ce qui sortira en fonction de ces deux réglages de routing et de mix. Rien de bien sorcier, mais vaut la peine d’être mentionné.
Sonorités
Même si la Retroverb Lancet fait bien plus que de la réverbération, son nom met en avant cet effet, alors commençons par là.
Les ressorts produisent un effet assez propre, loin par exemple d’une Van Amps Reverb Mate ou d’unités comme celles utilisées dans le vieux dub bien roots. Quelques autres avis témoignent de la déception de certains de ce côté-là. Pour autant, on reconnait immédiatement que c’est une spring reverb, là où une Roland RV-100 / Boss RX-100 est si propre qu’on pourrait la prendre pour autre chose. C’est donc un entre deux, au caractère plutôt sage et au réglage de volume tout aussi sage. Le réglage de tonalité est un petit plus sur lequel on ne crache pas.
Côté overdrive, je n’ai testé qu’avec des synthés et une basse et j’aime bien comme il sonne : ça n’a pas le caractère d’une ProCo Rat ou d’une TS-8 mais ça donne du grain et on ne crache pas non plus là-dessus.
Côté filtre, c’est plus que réussi pourvu qu’on aime le caractère de Vermona. En mode LP, ça sonne assez proche d’un filtre Moog, bien fluide et crémeux. La résonance augmentant, on perd du volume, tout comme chez Moog, et on peut aller jusqu'à l'auto-oscillation, tout comme chez Moog. L’utilisation en mode autowah est au moins aussi convaincante que le MF-101 et les deux autres modes -HP et BP- sont autant de cerises sur ce gâteau.
Là encore, lorsque l’on commence à mélanger tout ça, l’intérêt de l’engin bondit.
D’abord, le signal entrant peut agir sur la modulation au moyen du suiveur d’enveloppe, du déclenchement du générateur d’enveloppe ou du re-déclenchement du LFO ; cela permet d’obtenir des effets qui réagissent à la nature et à la dynamique de ce qu’on leur donne à manger. Balances-y des arpèges de monophonique, changes-en la vitesse, le volume, le filtrage : l’effet suit et vit avec le jeu de l’instrument et sans même utiliser la réverbération, le filtre et le VCA permettent des effets bien dynamiques.
En ajoutant la réverbération à l’équation subtile du routing abordé plus haut, des effets encore moins habituels peuvent être obtenus : des réverbérations gatées ou « trémolées », « simili-reverse », filtrées de manière statique ou plus vivantes grâce à la modulation du VCF, des arpèges avec un grain flou et lointain… bref, on peut avoir de bonnes surprises.
Conclusion
J’ai acheté et revendu pas mal de pédales d’effets ces dernières années et la Retroverb Lancet est celle qui m’a procuré le plus de plaisir au premier essai. Sans être un effet modulaire, sa flexibilité et la curiosité de son routing en font un effet adapté à l’expérimentation, ou disons à l’improvisation.
Son principal atout à mes yeux, outre la qualité générale et la sonorité, est de laisser arriver les heureux accidents, tout en permettant une utilisation plus conventionnelle ou maitrisée.
Son principal point d’amélioration serait une réverbération un peu plus racée, plus sauvage et aussi de proposer la possibilité de router les sources de modulation vers une ou plusieurs sorties cv.
C’est un chouette effet pour bidouiller et se laisser surprendre de temps à autre.
Présentation
Le module se présente sous la forme d’un petit pupitre à face inclinée, mesurant 26 cm dans sa plus longue dimension. Les boutons et l’espace entre eux sont à la bonne échelle pour mes mains qui préfèrent les boutons d’un Little Phatty à ceux d’un Roland Boutique.
Les connexions sont situées à l’arrière, toutes en bons vieux gros jacks.
L’esthétique est, subjectivement, réussie : de simples boutons crème sur une tout aussi simple façade noire. Epuré, clair, efficace : la classe.
Quelques chiffres récoltés dans le manuel :
Le filtre est un 24dB/octave en passe-haut ou passe-bas, et 12dB/octave en passe-bande.
Le LFO peut osciller entre 0.05 et 300 Hz.
L’entrée CV prend du +/-10V.
L’attaque de l’enveloppe est réglable sur une plage allant de 1ms à 10 secondes, le release ou decay atteint les 15 secondes avec la même valeur minimale.
La queue de réverbération est réglable de 2.75 secondes à 4 secondes.
Utilisation
La Retroverb Lancet est un chouette terrain de jeux pour qui souhaite expérimenter. En effet, si les effets ici regroupés sont simples et déjà vus, leur combinaison et leur arrangement rend les surprises possibles et c’en devient plus excitant… au prix d’un petit ticket d’entrée. J’explicite.
Chacun des modules est relativement simple à utiliser, les possibilités de modulations ajoutent un peu de piment.
Les sources de modulations sont au nombre de trois. La première est un LFO à multiples formes d’onde, capable d’être réinitialisé par le signal entrant ou un signal gate. La seconde est un suiveur d’enveloppe sur le signal entrant. La dernière est un générateur d’enveloppe AD ou AR déclenché par le signal entrant ou par un signal CV. Ces deux dernières sources de modulation sont dépendantes du niveau d’entrée du signal à traiter.
La section d’entrée est équipée d’un réglage de gain et d’un réglage d’overdrive.
La réverbération est minimale en réglages, comme pas mal de ses consœurs à ressorts. On lui trouve uniquement un ajustement de la tonalité, plutôt sage. Un petit bouton crash permet d’épargner un coup de pied à l’engin pour le faire twanger. Ce bouton est déportable grâce à une entrée gate. On trouve aussi ici un interrupteur trois positions pour désactiver la réverbération ou bien choisir sa position sur le trajet du signal, j’ai nommé pré ou post. Plus à ce sujet un peu plus loin.
Le filtre, débrayable, est plutôt flexible. En plus du mode LP/BP/HP, de la fréquence de coupure et de la résonance, on peut ajustement le réglage appelé « Balls » qui gonfle les basses et les aiguës et ajoute ainsi de la pêche là où il n’y en avait pas plus besoin que ça, mais on prend !
La fréquence de coupure est modulable par une source parmi le générateur d’enveloppe, le suiveur d’enveloppe et un CV externe, avec une quantité dosable en bipolaire. Le LFO peut aussi le moduler indépendamment des trois autres sources. Cela signifie que ça peut constituer un autowah.
Le VCA peut être modulé par les mêmes sources que le VCF, cette modulation étant débrayable.
Enfin, la section de sortie est équipée d’un switch de bypass (déportable grâce à une entrée gate), d’un réglage de volume agissant sur l’ensemble du signal sortant lorsque la Retroverb est activée et d’un réglage de mix entre deux branches du routing.
Et le voici, notre ticket d’entrée : le rôle du réglage mix dépend du routing sélectionné dans la section réverbération, pré ou post. Dans l’une des configurations, il permet d’aller du signal dry au signal traité par tous les modules (réverbération puis VCF et VCA) ; dans l’autre, il permet d’aller du signal traité par le VCF et le VCA dry au même signal injecté dans la réverbération. Oui, voilà, moi aussi j’aurais eu besoin de relire ça pour saisir…
Le mieux est de consulter le manuel d’utilisation qui contient un petit schéma des deux configurations. J’ai fini par le recopier pour l’avoir toujours près de la Retroverb.
Conclusion, mon expérience (et ce n’est que la mienne) est la suivante : même si le bouton est agrémenté d‘inscriptions pour les deux configurations de routing, j’ai parfois éprouvé des difficultés à retrouver mes petits en moins de 10 secondes. Il faut la pratiquer un peu pour avoir une bonne intuition de ce qui sortira en fonction de ces deux réglages de routing et de mix. Rien de bien sorcier, mais vaut la peine d’être mentionné.
Sonorités
Même si la Retroverb Lancet fait bien plus que de la réverbération, son nom met en avant cet effet, alors commençons par là.
Les ressorts produisent un effet assez propre, loin par exemple d’une Van Amps Reverb Mate ou d’unités comme celles utilisées dans le vieux dub bien roots. Quelques autres avis témoignent de la déception de certains de ce côté-là. Pour autant, on reconnait immédiatement que c’est une spring reverb, là où une Roland RV-100 / Boss RX-100 est si propre qu’on pourrait la prendre pour autre chose. C’est donc un entre deux, au caractère plutôt sage et au réglage de volume tout aussi sage. Le réglage de tonalité est un petit plus sur lequel on ne crache pas.
Côté overdrive, je n’ai testé qu’avec des synthés et une basse et j’aime bien comme il sonne : ça n’a pas le caractère d’une ProCo Rat ou d’une TS-8 mais ça donne du grain et on ne crache pas non plus là-dessus.
Côté filtre, c’est plus que réussi pourvu qu’on aime le caractère de Vermona. En mode LP, ça sonne assez proche d’un filtre Moog, bien fluide et crémeux. La résonance augmentant, on perd du volume, tout comme chez Moog, et on peut aller jusqu'à l'auto-oscillation, tout comme chez Moog. L’utilisation en mode autowah est au moins aussi convaincante que le MF-101 et les deux autres modes -HP et BP- sont autant de cerises sur ce gâteau.
Là encore, lorsque l’on commence à mélanger tout ça, l’intérêt de l’engin bondit.
D’abord, le signal entrant peut agir sur la modulation au moyen du suiveur d’enveloppe, du déclenchement du générateur d’enveloppe ou du re-déclenchement du LFO ; cela permet d’obtenir des effets qui réagissent à la nature et à la dynamique de ce qu’on leur donne à manger. Balances-y des arpèges de monophonique, changes-en la vitesse, le volume, le filtrage : l’effet suit et vit avec le jeu de l’instrument et sans même utiliser la réverbération, le filtre et le VCA permettent des effets bien dynamiques.
En ajoutant la réverbération à l’équation subtile du routing abordé plus haut, des effets encore moins habituels peuvent être obtenus : des réverbérations gatées ou « trémolées », « simili-reverse », filtrées de manière statique ou plus vivantes grâce à la modulation du VCF, des arpèges avec un grain flou et lointain… bref, on peut avoir de bonnes surprises.
Conclusion
J’ai acheté et revendu pas mal de pédales d’effets ces dernières années et la Retroverb Lancet est celle qui m’a procuré le plus de plaisir au premier essai. Sans être un effet modulaire, sa flexibilité et la curiosité de son routing en font un effet adapté à l’expérimentation, ou disons à l’improvisation.
Son principal atout à mes yeux, outre la qualité générale et la sonorité, est de laisser arriver les heureux accidents, tout en permettant une utilisation plus conventionnelle ou maitrisée.
Son principal point d’amélioration serait une réverbération un peu plus racée, plus sauvage et aussi de proposer la possibilité de router les sources de modulation vers une ou plusieurs sorties cv.
C’est un chouette effet pour bidouiller et se laisser surprendre de temps à autre.
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Kreisstudio
Tout peut y passer
Publié le 28/10/16 à 22:34Utilisée pour produire en studio de l electro, ou poir de l arrengement. J y envoie tout ou presque, synthés, bar, guitar et modulaire donc du trig et c est là qu elle devient redoutable.
Le boitier est solide mais le bouton du volume general s est mis à craquer assez vite. Pas très genant pour l utilisation. Pour le reste c est du vermona donc potards plutôt agréables.
Pour l effeet ou plutôt LES effets obtenus il faut prendre cette pédale comme une passerelle pour votre son qui va amener la chaleure du filtre et la froideur du ressort. J obtiens avec des gros Kick puissant avec la resonnance à fond et un trig sur le lfo ou de la reverbe assez indus quand on envoi dans le ressort.
Ce...…
Le boitier est solide mais le bouton du volume general s est mis à craquer assez vite. Pas très genant pour l utilisation. Pour le reste c est du vermona donc potards plutôt agréables.
Pour l effeet ou plutôt LES effets obtenus il faut prendre cette pédale comme une passerelle pour votre son qui va amener la chaleure du filtre et la froideur du ressort. J obtiens avec des gros Kick puissant avec la resonnance à fond et un trig sur le lfo ou de la reverbe assez indus quand on envoi dans le ressort.
Ce...…
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Utilisée pour produire en studio de l electro, ou poir de l arrengement. J y envoie tout ou presque, synthés, bar, guitar et modulaire donc du trig et c est là qu elle devient redoutable.
Le boitier est solide mais le bouton du volume general s est mis à craquer assez vite. Pas très genant pour l utilisation. Pour le reste c est du vermona donc potards plutôt agréables.
Pour l effeet ou plutôt LES effets obtenus il faut prendre cette pédale comme une passerelle pour votre son qui va amener la chaleure du filtre et la froideur du ressort. J obtiens avec des gros Kick puissant avec la resonnance à fond et un trig sur le lfo ou de la reverbe assez indus quand on envoi dans le ressort.
Ce sue j apprecie le plus ce sont les surprises que l on peut avoir selon le son que l on insert et le reglage du lfo trigé + une belle disto.
Le moins... peut être le soiffle quand on la pousse dans certains retranchement.
Le boitier est solide mais le bouton du volume general s est mis à craquer assez vite. Pas très genant pour l utilisation. Pour le reste c est du vermona donc potards plutôt agréables.
Pour l effeet ou plutôt LES effets obtenus il faut prendre cette pédale comme une passerelle pour votre son qui va amener la chaleure du filtre et la froideur du ressort. J obtiens avec des gros Kick puissant avec la resonnance à fond et un trig sur le lfo ou de la reverbe assez indus quand on envoi dans le ressort.
Ce sue j apprecie le plus ce sont les surprises que l on peut avoir selon le son que l on insert et le reglage du lfo trigé + une belle disto.
Le moins... peut être le soiffle quand on la pousse dans certains retranchement.
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Fiche technique
- Fabricant : Vermona
- Modèle : Retroverb Lancet
- Catégorie : Processeurs de réverbération
- Poids du colis : 1.8 kg
- Fiche créée le : 04/04/2011
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Autres catégories dans Processeurs d'effets
Autres dénominations : retroverblancet, retroverb lancet