Magix Music Maker 2020 Premium Edition

Et bien ce n'est pas joyeux.

L'interface est peu conviviale ; en effet, le panneau de droite à usage commercial prend la moitié de l'écran.

La vision des pistes en horizontal et en vertical est réduite à l'écran d'une calculatrice graphique.

On n'a plus accès d'un seul coup d'œil à, à peu près tout, il faut farfouiller de partout avec la souris pour trouver ce dont on a besoin.

La platine son unique des soundpools, s'est transformée en réglages multifenêtres, où l'on ne retrouve plus rien. Par exemple, j'ai cherché pendant une bonne heure le Cutoff… jamais trouvé.

Revolta comme Vita, Bass machine ou String ensemble saturent vite, alors qu'avec la version 2013 je n'ai aucun problème de jeu, même rapide et en polyphonie.

J'ai perdu au passage mes Robota, Loop designer, Beatbox 2 et Atmos.

Sans parler de mon Live performer, qui a fait pchitttt.

Les seuls points positifs, et encore, sont le clavier vituel qui propose une fonction arpégiateur… mais qui n'a pas fonctionné avec mon PC pas si vieux que ça, et avec 8 Go de RAM.

Et la qualité des filtres, indéniable, qui donnent des soundpools d'une beauté sans commune mesure avec ceux de la version 2013, par contre, les filtres sont tellement puissants, qu'après l'installation de 4 pistes, dès que l'on commence à bidouiller les sons, ça bugge.

Je me méfiais déjà de cette nouvelle version, je me suis laissé convaincre par le service technique de Magix, à qui j'avais posé une question de compatibilité avec MMM 2013 pour un clavier maître avec pads pour le Live performer (et qui ne m'a pas répondu par ailleurs), qui m'a conseillé d'essayer la nouvelle version.

La nouvelle version 2020 vantée à grands coups de pub et de promotions, n'est qu'une saleté de logiciel open, auquel il faut ajouter des applis, plugins et autres vst payants pour avoir quelque chose de potable et de fonctionnel.

Après une journée d'essai, j'ai tout désinstallé, et j'ai réinstallé ma version MMM 2013, dont je suis très satisfait.

C'est à vous écœurer du tout numérique ; je vais finir par n'utiliser plus qu'une table de mixage analo, Audacity, et un vieux Ejay Studio, qui a 12 ans et qui fonctionne encore correctement.