Dangerous Music 2-Bus LT

Pour quel usage et dans quel contexte utilisez-vous ce produit?

La sommation, en l'occurrence le besoin de l'étage de sortie
d'une console, le tout en passif !

Depuis combien de temps l'utilisez-vous?

Un bon mois, et la différence fut rapidement audible.

Avez-vous essayé d’autres produits concurrents avant de l'acheter?

En termes de sommation non.

Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins?

- Les + :
le son, le son, le son. En fait, vu le nombre réduit de commandes
physiques sur l'appareil, il est difficile d’émettre une
appréciation sur son fonctionnement, autrement qu'à l'oreille...

- Les moins :
Une paire de vu-mètres manque cruellement. Mais, étant donné le
placement de ce produit dans la gamme du constructeur, je ne pense
pas pouvoir me plaindre

En conclusion ...

J'ai été en proie à toutes les questions que chacun peut se poser sur
l’intérêt d'un tel produit, ainsi que son coût, et les impacts sur la
manière de travailler en studio.
En effet, je sors d'une console numérique - pilotée par mon ordi - qui me
servait de gare de triage/routage idéale,
le tout avec une facilité déconcertante.

Oui, mais... au bout de quelques années de bons et loyaux services,
cette console m'a laissé, de manière de plus en plus perceptible, un goût
amer en termes de réduction stéréo de mes mixes.

Venant du monde des consoles analogiques d'il y a 20 ans
(Mackie, Studiomaster, etc), l'avènement des consoles numériques fut pour
moi une véritable révolution.

Malheureusement, vint le sentiment de "raideur sonore" induit par
les consoles numériques qui m'a souvent fait me poser tout une foule de
questions.
Pourtant, ces dernières proposent une fidélité de restitution et un
rapport signal/bruit si intéressant...

Mais, rien à faire, elles tassent les mixes.
Ce que je m'explique de manière simpliste : comment faire
tenir la dynamique de "n" (n2) pistes en 24 bits dans les 48 bits
disponibles pour la réduction stéréo ?

Alors, à court de solutions pour améliorer mes mixes, j'ai décidé de
sauter le pas vers un sommateur, ce qui a pu s'apparenter à un saut dans
le vide dans mon cas.

J'ai du adapter ma manière de travailler, en éclatant mon mix en stems
dirigés vers les multiples sorties d'un convertisseur NA nouvellement
acquis.

Au passage, j'en ai profité pour exhumer de vieux périphériques
analogiques externes (Réverbs, compresseurs, EQ) dont l'utilité dans ma
chaîne full numérique ne m'apparaissait plus très évidente !

C'est à partir de là que j'ai redécouvert le son en cours de mixage :
L'ampleur, la clarté, la définition, la précision.

Au risque que de m'attirer les foudres des inconditionnels du full
numérique, je crains qu'un certain niveau de qualité de production soit
inaccessible sans.

Enfin, ce n'est que l'avis que mes humbles oreilles m'ont inspiré !

Cela étant, le prix de ce matériel constitue un véritable frein pour ceux
qui voudraient se laisser tenter, essayer,
comparer avec leur config actuelle.

En connaissant un peu le principe d'un sommateur passif, on peut
légitimement se demander si un tel prix - hors connectique - est vraiment
justifié/justifiable.