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Cutting Edge87
« Le PolyBrute 12 : L'Expression au Service de la Créativité Sonore »
Publié le 22/01/25 à 20:27
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Le Arturia PolyBrute 12 impressionne dès le déballage par sa construction robuste. Il est littéralement construit comme un tank, ce qui inspire une grande confiance en sa durabilité. Toutefois, ma première impression sonore n’a pas été le fameux “effet wow” comme j'avais eu avec le SUPER GEMINI (voir test :https://fr.audiofanzine.com/synthetiseur-hybride-analogique-numerique/udo-audio/super-gemini/avis/r.214339.html ). En effet, les présets d’usine, bien qu’intéressants, ne rendent pas totalement justice au potentiel de la machine, surtout si on les compare à ceux du Super Gemini. Heureusement, l'éditeur fourni avec le PolyBrute propose des banques de sons gratuites absolument remarquables qui permettent de découvrir tout ce que la bête a dans le ventre.
Bien que je préfère créer mes propres patches, ces banques sont une excellente introduction pour comprendre les capacités du PolyBrute. Pour moi, la polyvalence n’est pas un critère essentiel dans un synthé, mais l’expressivité est un domaine où cette machine brille. Créer un patch devient un processus réfléchi et inspirant, notamment grâce à sa fonction de morphing qui permet de voyager entre deux présets. Cette fonctionnalité est accentuée par l’aftertouch et la molette de gauche, offrant une expérience tactile et musicale unique.
Les filtres du PolyBrute ont chacun leur propre couleur sonore. Le filtre Ladder, par exemple, ne cherche pas à imiter un Moog, ce qui semble être une démarche pleinement assumée par Arturia. Cela reflète une vision artistique distincte et originale. Bien que certains disent que ce synthé sonne comme un VST, je ne partage pas cet avis. Il est vivant, organique, et dégage une présence sonore que ni les logiciels ne parviennent à reproduire. Il ne s’agit pas de tomber dans le débat puriste entre hardware et software, mais il est clair qu’il se passe quelque chose de spécial avec cette machine.
Un autre point fort est la matrice de modulation. Contrairement au Super Gemini, je l’ai trouvée bien plus intuitive. Il suffit de sélectionner une source, de bouger un potard pour choisir la destination, puis d’ajuster l’intensité. Cette simplicité d’utilisation n’enlève rien à la profondeur des possibilités sonores.
Le PolyBrute 12 n’est pas simplement un synthé, c’est un instrument à part entière. Son expressivité, sa construction solide, et son approche sonore unique en font une machine incontournable pour tout passionné de synthés. Que vous soyez un créateur de patches ou un amateur de présets, il y a de quoi trouver l'inspiration et repousser vos limites musicales. Il offre une couleur sonore complètement différente de celle du Super Gemini et s'impose comme une référence en termes de richesse et de profondeur sonore.
Comme d'habitude, je partage une vidéo pour que vous puissiez voir le PolyBrute 12 en action.
Bien que je préfère créer mes propres patches, ces banques sont une excellente introduction pour comprendre les capacités du PolyBrute. Pour moi, la polyvalence n’est pas un critère essentiel dans un synthé, mais l’expressivité est un domaine où cette machine brille. Créer un patch devient un processus réfléchi et inspirant, notamment grâce à sa fonction de morphing qui permet de voyager entre deux présets. Cette fonctionnalité est accentuée par l’aftertouch et la molette de gauche, offrant une expérience tactile et musicale unique.
Les filtres du PolyBrute ont chacun leur propre couleur sonore. Le filtre Ladder, par exemple, ne cherche pas à imiter un Moog, ce qui semble être une démarche pleinement assumée par Arturia. Cela reflète une vision artistique distincte et originale. Bien que certains disent que ce synthé sonne comme un VST, je ne partage pas cet avis. Il est vivant, organique, et dégage une présence sonore que ni les logiciels ne parviennent à reproduire. Il ne s’agit pas de tomber dans le débat puriste entre hardware et software, mais il est clair qu’il se passe quelque chose de spécial avec cette machine.
Un autre point fort est la matrice de modulation. Contrairement au Super Gemini, je l’ai trouvée bien plus intuitive. Il suffit de sélectionner une source, de bouger un potard pour choisir la destination, puis d’ajuster l’intensité. Cette simplicité d’utilisation n’enlève rien à la profondeur des possibilités sonores.
Le PolyBrute 12 n’est pas simplement un synthé, c’est un instrument à part entière. Son expressivité, sa construction solide, et son approche sonore unique en font une machine incontournable pour tout passionné de synthés. Que vous soyez un créateur de patches ou un amateur de présets, il y a de quoi trouver l'inspiration et repousser vos limites musicales. Il offre une couleur sonore complètement différente de celle du Super Gemini et s'impose comme une référence en termes de richesse et de profondeur sonore.
Comme d'habitude, je partage une vidéo pour que vous puissiez voir le PolyBrute 12 en action.