benjamin3
Publié le 20/05/06 à 12:27
Rapport qualité/prix :
Mauvais
Le Crumar Stringman est une « Strings Machine » sortie en 1974, pour permettre aux claviéristes de produire des sons de cordes, à l’époque où les seuls moyens d’avoir des strings sur un enregistrement étaient le Mellotron ( pour les riches… bricoleurs ), les synthés monophoniques enregistrés en plusieurs pistes ( pour les riches… patients ), ou une session de 30 musiciens professionnels en studio….( pour les riches… exigeants )
Crumar a donc sorti cette machine pour concurrencer le ARP Solina qui était sorti 3 ans plus tôt.
Cet appareil est inséré dans une valise en vinyle noir. Le clavier comporte 5 octaves.
On dispose de 3 instruments : Contrabass, Cello et Violin. La contrebasse est monophonique et se joue sur la première octave ( 1 octave et demi, de Do à Mi pour être précis ). Cello et Violin sont en fait les 2 même sons mais décalés d’ une hauteur ( 8’ et 4’ ). Ils sont totalement polyphoniques.
Une section ‘Timbre’ sculpte le son comme un égaliseur : 3 tirettes ‘Mellow’ ‘Medium’ et ‘Bright’ correspondent aux registres grave, médium et aiguës.
2 tirettes de volumes, ‘Bass’ et ‘Master’ permettent de faire la balance entre les 3 sons, et une commande ‘Sustain’ modifie le release du son.
Enfin, une section ‘Modulators’ comporte un vibrato agissant sur l’ensemble des sons, avec les commandes ‘Speed’ et ‘Depth’ (vitesse et profondeur) et un interrupteur ‘Delay’ appliquant un retard d’une seconde au vibrato.
Et là, accrochez vous bien, un seul bouton, un truc de fou : LE CHORUS !!!!
Cette commande à été placée bien à l’écart des autres, histoire de dire « Attention : Vous allez enclencher le Chorus, nous ne somme plus responsables.. »
Un Chorus I-N-T-E-R-S-I-D-E-R-A-L. Le son des strings devient tout à fait différent, filtré, modulé, le panoramique semble élargi, bref : un bon effet.
A l’arrière, il y a une sortie Master et une prise pour une pédale de volume.
UTILISATION
Tout est très simple, la sérigraphie est très claire, si on est un tant soit peu attiré par ce genre de sons, poser ses mains sur le clavier suffit pour trouver une mélodie ou une suite d’accords inspirée.
SONORITÉS
Avec une bonne réverbération et grâce à l’égaliseur, on peu obtenir des sons de nappes rappelant le CS80.
Ou alors petite recette : Médium à fond, Mellow et Bright à zéro, le vibrato en vitesse rapide et le Chorus enclenché : Un SOLINA !! Et oui Môsieur ! Bien joué les ritals !
Mais le Stringman possède aussi sa propre personnalité, à savoir un sons très brillant et aigre ( dans le bon sens du terme ) ou très doux avec son vibrato qui peu aussi faire office, avec la vitesse à zéro, de deuxième chorus plus discret.
Il se passe un truc bizarre quand on joue des accords : Si vous appuyez sur les mêmes touches ( par exemple un Mi ) sur deux ou trois octaves en même temps, il se produit un « gonflement » de ces notes qui ressortent du volume général des autres notes ( comprendo ?)
C’est un effet très intéressant qui, bien exploité, donne du relief aux suites d’accords.
AVIS GLOBAL
Mais pourquoi la firme Crumar est elle aussi peu reconnue ? Tout le monde ne jure que par Moog, Arp, moogarpmoogarppp… Bordel ! les claviers italiens étaient ils trop peu chers, trop « Peuple » pour mériter leur entrée au Panthéon des synthés hors de prix, que tout le monde possède, et qu’on entend partout ?
Ce Stringman, comme les autres Crumar, mérite mieux que l’appellation « un truc italien « car il est très bien fabriqué, possède un son très intéressant et de plus, est autrement plus rare que d’autre Strings Machines ( Suivez mon regard.. )
Crumar a donc sorti cette machine pour concurrencer le ARP Solina qui était sorti 3 ans plus tôt.
Cet appareil est inséré dans une valise en vinyle noir. Le clavier comporte 5 octaves.
On dispose de 3 instruments : Contrabass, Cello et Violin. La contrebasse est monophonique et se joue sur la première octave ( 1 octave et demi, de Do à Mi pour être précis ). Cello et Violin sont en fait les 2 même sons mais décalés d’ une hauteur ( 8’ et 4’ ). Ils sont totalement polyphoniques.
Une section ‘Timbre’ sculpte le son comme un égaliseur : 3 tirettes ‘Mellow’ ‘Medium’ et ‘Bright’ correspondent aux registres grave, médium et aiguës.
2 tirettes de volumes, ‘Bass’ et ‘Master’ permettent de faire la balance entre les 3 sons, et une commande ‘Sustain’ modifie le release du son.
Enfin, une section ‘Modulators’ comporte un vibrato agissant sur l’ensemble des sons, avec les commandes ‘Speed’ et ‘Depth’ (vitesse et profondeur) et un interrupteur ‘Delay’ appliquant un retard d’une seconde au vibrato.
Et là, accrochez vous bien, un seul bouton, un truc de fou : LE CHORUS !!!!
Cette commande à été placée bien à l’écart des autres, histoire de dire « Attention : Vous allez enclencher le Chorus, nous ne somme plus responsables.. »
Un Chorus I-N-T-E-R-S-I-D-E-R-A-L. Le son des strings devient tout à fait différent, filtré, modulé, le panoramique semble élargi, bref : un bon effet.
A l’arrière, il y a une sortie Master et une prise pour une pédale de volume.
UTILISATION
Tout est très simple, la sérigraphie est très claire, si on est un tant soit peu attiré par ce genre de sons, poser ses mains sur le clavier suffit pour trouver une mélodie ou une suite d’accords inspirée.
SONORITÉS
Avec une bonne réverbération et grâce à l’égaliseur, on peu obtenir des sons de nappes rappelant le CS80.
Ou alors petite recette : Médium à fond, Mellow et Bright à zéro, le vibrato en vitesse rapide et le Chorus enclenché : Un SOLINA !! Et oui Môsieur ! Bien joué les ritals !
Mais le Stringman possède aussi sa propre personnalité, à savoir un sons très brillant et aigre ( dans le bon sens du terme ) ou très doux avec son vibrato qui peu aussi faire office, avec la vitesse à zéro, de deuxième chorus plus discret.
Il se passe un truc bizarre quand on joue des accords : Si vous appuyez sur les mêmes touches ( par exemple un Mi ) sur deux ou trois octaves en même temps, il se produit un « gonflement » de ces notes qui ressortent du volume général des autres notes ( comprendo ?)
C’est un effet très intéressant qui, bien exploité, donne du relief aux suites d’accords.
AVIS GLOBAL
Mais pourquoi la firme Crumar est elle aussi peu reconnue ? Tout le monde ne jure que par Moog, Arp, moogarpmoogarppp… Bordel ! les claviers italiens étaient ils trop peu chers, trop « Peuple » pour mériter leur entrée au Panthéon des synthés hors de prix, que tout le monde possède, et qu’on entend partout ?
Ce Stringman, comme les autres Crumar, mérite mieux que l’appellation « un truc italien « car il est très bien fabriqué, possède un son très intéressant et de plus, est autrement plus rare que d’autre Strings Machines ( Suivez mon regard.. )