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Lux Inferno
Publié le 29/12/08 à 17:57
Il s'agit bien d'un synthétiseur et non pas d'un orgue, vous avez bien lu. En effet, la célèbre firme Hammond, constructeur d'orgues réputés, a fait 2 tentatives sur le marché des synthétiseurs au milieu des années 70, juste après son rachat par les japonais. Le modèle 102200 n'a été produit qu'à 200 exemplaires, en 2008 le nombre d'exemplaires encore en fonction dans le monde serait estimé à 50. Prix de vente à l'époque : 4000 $.
Le clavier comporte 44 touches, bien évidemment pas d'aftertouch, ni de vélocité. Contrôleurs ? Que nenni(signalons quand même, un curseur de volume et un curseur d'accordage).
La connectique se voit réduite à sa plus simple expression, une sortie en jack 6,35 mono et c'est tout.
Il y a 6 sons preset de base (french horn, tuba, violin, sax, clarinet, solar echo), mais on peut également "créer" des sons en selectionnant les différentes positions des 49 switches qui figurent sur le panneau, auxquels s'ajoute la possibilité d'utiliser le curseur "wind" produisant un bruit blanc. Les presets ne sont pas "combinables", en cas d'utilisation du panneau de switches, ils doivent être déselectionnés.
On retrouve un LFO et un VCO.
Il n'y a aucune mémoire de sons.
La bestiole est monophonique, ce qui correspond aux standards de l'époque (le premier polyphonique fut le Polymoog).
Curieusement il se branche directement sur le 230 V, avec aucune possibilité de commuter en 110 V à l'arrière, ce qui laisserait penser qu'il était destiné exclusivement au marché européen.
Même si on y navigue sur une mer de cablage, sous le capot règne une rigueur quasi militaire : une carte = une fonction, toutes les cartes sont enfichées dans des slots.
UTILISATION
La configuration générale s'avère simplissime, on appuie sur les boutons et hop, on peut difficilement faire plus "plug and play". Donc l'édition des sons devient possible pour n'importe qui, pas besoin de manuel.
L'édition des sons : donc 2 choix sont possibles, les 6 sons preset, ou alors en appuyant sur la touche "cancel" (qui désenclenche toutes les autres touches preset)l'édition de sons. Le panneau de contrôle se décompose en 5 grandes zones :
- "Tone pitch" permet de choisir la hauteur du pitch (32, 16, 8, ou 4) avec pour chaque hauteur la possibilité de sélectionner du carré ou du triangle(sauf pour la dernière hauteur [4'], ce sera dent de scie ou rien),
- "Tone filter" (moment de déclenchement du filtre) et "Filter rise & fall" (largeur et vitesse) qui commandent le filtre résonnant, ces 2 commandes sont munies d'un by pass,
- "Attack/decay", rien de bien compliqué, c'est la classique enveloppe ADSR,
- "Pitchbend", cette fonction permet de régler la durée du pitchbend,
- "Modulator" , un vibrato amélioré qui donne sur certains sons un effet proche du fuzz.
Le curseur "Wind" produit un bruit blanc et peut se superposer au son que vous avez défini, mais le générateur de bruit peut aussi être utilisé en solo et être modulé par le filtre et l'ADSR (les autres commandes sont inopérantes sur lui).
SONORITÉS
Les sons ne sont pas réalistes (je n'ai jamais compris cette volonté des fabricants de vouloir à tout prix présenter au grand public les synthétiseurs comme des instruments d'imitation, alors que ce sont des instruments à part entière avec leur caractéristiques propres).
La notion d'expressivité ne signifie rien sur ce type d'engin.
Sur les 6 sons preset, seul le son dénommé "clarinet" ressemble à l'instrument qu'il est censé imiter. Pour les 4 autres sons d'imitation: "trumpet" "tuba" "violin" et "sax", on reste dans des sonorités d'orgues, puissantes quand même (onde dent de scie). Concernant le dernier son preset "Solar echo" , il s'agit d'une attaque assez courte avec un vibrato créant un effet de fuzz et un filtre résonnant qui donne un léger flanger, plutôt disco dans l'esprit.
Les basses sont des vraies basses (VST dites vous ?), et le filtre résonnant permet d'avoir des sons un peu acides.
Aux dires des spécialistes, le son se situerait dans la lignée du Roland SH 1000 et du Arp Axxe (http://fr.youtube.com/watch?v=x5A7ADhNWPQ)
AVIS GLOBAL
Achetée par curiosité, cette bestiole s'avère sympathique par son aspect utilisation immédiate.
L'intérêt de ce collector réside dans son approche grand public, aux antipodes des Korg MS20 et consorts. Il n'y a que des boutons, on appuie et on voit ce que ça donne, et en plus à coté de chaque switch figure une courbe donnant une indication sur le choix effectué.
Toutefois le son n'en demeure pas moins du bon son analogique, avec du grain dans les basses. Malgré ses 33 ans au compteur, il ne produit quasiment pas de souffle.
Le clavier comporte 44 touches, bien évidemment pas d'aftertouch, ni de vélocité. Contrôleurs ? Que nenni(signalons quand même, un curseur de volume et un curseur d'accordage).
La connectique se voit réduite à sa plus simple expression, une sortie en jack 6,35 mono et c'est tout.
Il y a 6 sons preset de base (french horn, tuba, violin, sax, clarinet, solar echo), mais on peut également "créer" des sons en selectionnant les différentes positions des 49 switches qui figurent sur le panneau, auxquels s'ajoute la possibilité d'utiliser le curseur "wind" produisant un bruit blanc. Les presets ne sont pas "combinables", en cas d'utilisation du panneau de switches, ils doivent être déselectionnés.
On retrouve un LFO et un VCO.
Il n'y a aucune mémoire de sons.
La bestiole est monophonique, ce qui correspond aux standards de l'époque (le premier polyphonique fut le Polymoog).
Curieusement il se branche directement sur le 230 V, avec aucune possibilité de commuter en 110 V à l'arrière, ce qui laisserait penser qu'il était destiné exclusivement au marché européen.
Même si on y navigue sur une mer de cablage, sous le capot règne une rigueur quasi militaire : une carte = une fonction, toutes les cartes sont enfichées dans des slots.
UTILISATION
La configuration générale s'avère simplissime, on appuie sur les boutons et hop, on peut difficilement faire plus "plug and play". Donc l'édition des sons devient possible pour n'importe qui, pas besoin de manuel.
L'édition des sons : donc 2 choix sont possibles, les 6 sons preset, ou alors en appuyant sur la touche "cancel" (qui désenclenche toutes les autres touches preset)l'édition de sons. Le panneau de contrôle se décompose en 5 grandes zones :
- "Tone pitch" permet de choisir la hauteur du pitch (32, 16, 8, ou 4) avec pour chaque hauteur la possibilité de sélectionner du carré ou du triangle(sauf pour la dernière hauteur [4'], ce sera dent de scie ou rien),
- "Tone filter" (moment de déclenchement du filtre) et "Filter rise & fall" (largeur et vitesse) qui commandent le filtre résonnant, ces 2 commandes sont munies d'un by pass,
- "Attack/decay", rien de bien compliqué, c'est la classique enveloppe ADSR,
- "Pitchbend", cette fonction permet de régler la durée du pitchbend,
- "Modulator" , un vibrato amélioré qui donne sur certains sons un effet proche du fuzz.
Le curseur "Wind" produit un bruit blanc et peut se superposer au son que vous avez défini, mais le générateur de bruit peut aussi être utilisé en solo et être modulé par le filtre et l'ADSR (les autres commandes sont inopérantes sur lui).
SONORITÉS
Les sons ne sont pas réalistes (je n'ai jamais compris cette volonté des fabricants de vouloir à tout prix présenter au grand public les synthétiseurs comme des instruments d'imitation, alors que ce sont des instruments à part entière avec leur caractéristiques propres).
La notion d'expressivité ne signifie rien sur ce type d'engin.
Sur les 6 sons preset, seul le son dénommé "clarinet" ressemble à l'instrument qu'il est censé imiter. Pour les 4 autres sons d'imitation: "trumpet" "tuba" "violin" et "sax", on reste dans des sonorités d'orgues, puissantes quand même (onde dent de scie). Concernant le dernier son preset "Solar echo" , il s'agit d'une attaque assez courte avec un vibrato créant un effet de fuzz et un filtre résonnant qui donne un léger flanger, plutôt disco dans l'esprit.
Les basses sont des vraies basses (VST dites vous ?), et le filtre résonnant permet d'avoir des sons un peu acides.
Aux dires des spécialistes, le son se situerait dans la lignée du Roland SH 1000 et du Arp Axxe (http://fr.youtube.com/watch?v=x5A7ADhNWPQ)
AVIS GLOBAL
Achetée par curiosité, cette bestiole s'avère sympathique par son aspect utilisation immédiate.
L'intérêt de ce collector réside dans son approche grand public, aux antipodes des Korg MS20 et consorts. Il n'y a que des boutons, on appuie et on voit ce que ça donne, et en plus à coté de chaque switch figure une courbe donnant une indication sur le choix effectué.
Toutefois le son n'en demeure pas moins du bon son analogique, avec du grain dans les basses. Malgré ses 33 ans au compteur, il ne produit quasiment pas de souffle.