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Virus TI

Le Virus nouveau est arrivé! Access Music a en effet officiellement présenté aujourd'hui son nouveau synthétiseur qui, entre autres nouveautés, fonctionne en tandem avec un plug-in VST/AU.

Outre la poly­pho­nie accrue jusqu’à 80 voix, la grande nouveauté de ce synthé­ti­seur tient à son ouver­ture
vers le monde infor­ma­tique. Via le plug-in VST/AU Virus­Con­trol et la connec­tique USB 2.0, il est en effet possible de se servir du Virus comme d’un simple instru­ment virtuel, avec tous les avan­tages que cela procure en terme de connec­tique audio/MIDI, de routage et d’au­to­ma­tion.

Voici l’es­sen­tiel des carac­té­ris­tiques du monstre :
  • 80 voix de poly­pho­nie.
  • 16 parts.
  • 9 oscil­la­teurs par voix, dont 2 nouveaux types.
  • 3 LFOs avec 68 formes d’ondes.
  • 2 enve­loppes ADSTR.
  • Mémoire vive (RAM) de 512 Mo et mémoire morte (ROM) compre­nant 2048 patchs (réins­crip­tibles).
  • Système à double DSP permet­tant d’uti­li­ser plus de 80 voix stéréo (dépend du type d’os­cil­la­teur et du type de filtre utili­sés)
  • Connec­tique USB 2.0
  • Plug-in Virus­Con­trol™ VST/AU permet­tant d’uti­li­ser le Virus TI comme un instru­ment virtuel dans un séquen­ceur.
  • Possi­bi­lité d’uti­li­ser les entrées/sorties Audio et MIDI du synthé dans un séquen­ceur comme s’il s’agis­sait d’une inter­face MIDI/Audio.
  • Mode contrô­leur midi permet­tant de contro­ler une appli­ca­tion audio ou un plug-in VST/AU gràce aux 33 contro­leurs et 32 mémoires utili­sa­teurs dédiés.
  • Fonc­tion de compen­sa­tion de latence.
  • Oscil­la­teurs à table d’onde mixables avec les oscil­la­teurs clas­siques du Virus.
  • Oscil­la­teurs Hyper­Saw™ avec jusqu’à 9 formes d’onde en dent de scie (chacun avec un sub oscil­la­teur paral­lèle par voix : plus de 1800 oscil­la­teurs stéréo pour 100 voix)
  • Delay et réverb indé­pen­dants pour chacun des 16 slots multi mode.
  • 129 effets paral­lèles (reverb, delay, chorus, phaser, modu­la­teur en anneau, distor­sion, EQ 3 bandes et boos­ter de basse analo­gique.
  • 2 filtres multi-mode (Passe-haut, passe-bas, passe-bande, coupe-bande) + 1 filtre analo­gique (modé­lisé d’après le filtre en cascade du Mini­Moog avec une pente de 6 à 24 dB et auto-oscil­la­tion).
  • Mode 'Télé­com­man­de’ permet­tant d’uti­li­ser le Virus TI comme surface de contrôle pour les plug-ins VST / AU ou des synthés externes.
  • 6 sorties symé­triques avec limi­teur doux débrayable.
  • Conver­tis­seurs N/A 192 khz.
  • Entrées/Sorties S/PDIF.
  • 2 Entrées 24 bits.
  • Possi­bi­lité de son surround.
  • Bouton Tap Tempo (algo­rithme basé sur la tech­no­lo­gie proprié­taire Sync Xtreme)
  • Arpé­gia­teur program­mable pour chaque patch.
  • Nouveau mode multi avec patches embarqués.
  • Connexion en USB 2.0.
  • Connec­teurs de la face arrière pouvant tour­ner pour un montage facile en rack.
  • Panneau laté­raux en acajou.
    Quan­ti­sa­tion des potards pour créer des mouve­ments de contrô­leurs par étape en synchro avec l’hor­loge interne du Virus ou un tempo MIDI externe.
    Adou­cis­se­ment des tran­si­tion dans les contrôles pour garan­tir des modu­la­tions sans aucun arte­facts sonores.
Evidem­ment cette nouvelle monture est tout comme les précé­dentes décli­née en 3 gammes :
  • 'Keyboard’, une version clavier de 61 touches semi-lestées, sensibles à la vélo­cité et à l’af­ter­touch, et nati de deux entrées pour pédales d’ex­pres­sion. Le prix ? 2350 €.
  • 'Desk­top’ version rack du 'Keyboard’ rackable en 4U annoncé au prix de 1800 €.
  • 'Polar’ est quant à lui le succes­seur de l’in­digo et devrait être dispo­nible au prix de 2350 €.
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    Arnaud Cueff(Los Teignos)
    Auteur·rice de l’article

    Si j'ai fait de la guitare et un peu d'harmonica classiques en ENM dans mon enfance, c'est en autodidacte que j'ai fait l'essentiel de ma formation en matière de musique comme d'audio. Après des études de Lettres Modernes, j'ai travaillé pour la presse spécialisée puis web, tant dans le domaine des instruments de musique que dans celui des jeux vidéo (d'où mon pseudo). Je suis monté à bord du bateau Audiofanzine en 2004 en tant que rédacteur en chef, fonction que j'ai laissée quelques années plus tard à Grégoire Nachbauer (Red Led) tout en gardant un pied dans l'éditorial, en conservant notamment la rédaction de l'édito envoyé chaque semaine via la newsletter hebdomadaire du site comme en réalisant des tests, dossiers et contenus vidéo sur mes sujets de prédilection.