Voir les autres avis sur ce produit :
Girou
« Gagne à être connu... »
Publié le 19/04/20 à 12:35
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Ce synthétiseur gagne vraiment à être connu car,
en effet, le premier contact peut paraître décevant.
Poids important, potards incertains, faible sortie
sonore sur certains réglages, etc…
Tout cela est vrai, mais ce qui est également vrai
c’est qu’à l’usage le tableau s’éclaircit nettement
et on se prend à bien l’aimer cet Argon 8. Finalement,
son poids n’empêche pas un transport aisé. Finalement,
l’impression de fragilité des potards se transforme en
sensation de souplesse et finalement, après usage
intensif, rien n’a bougé, rien n’a cassé.
Le point fort de ce synthé me semble être sa formidable
capacité de modulation. 8 slots assignables avec 11
sources pour 54 destinations. Un joystick 4 axes
totalement programmable. Il est formidable ce joystick,
très agréable d’emploi, un peu genre AnalogKeys mais en
mieux selon moi. L’assignation manuelle d’une source de
modulation à une destination est on ne peut plus facile
et agréable. On sélectionne la source, lfo, axe du joystick,
etc… une led s’allume, on tourne le bouton correspondant
à la destination, on éteint la led et hop ! le tour est joué.
On peut aussi, bien sûr, passer par le menu. Le pitchbend
est désactivable et on peut l’affecter à d’autres fonctions.
La plupart des commandes sont en façade en accès direct,
extra ! Il y a un nombre important de tables d’ondes
que l’on peut très aisément déformer et/ou transformer.
Nombreuses intermodulations des deux oscillateurs,
fm (phase mod), ringmod, hardsync, shaper, etc…
Les effets sont un vrai plus. Capables de jouer
efficacement sur la couleur, l’intensité, la vie d’un son,
d’autant plus que les paramètres de ces effets sont largement
modulables. Le séquenceur est également un vrai plus.
Pour moi, il relève presque plus du magnétophone que du
séquenceur habituel. Si on programme une longueur maximale
avec un BPM de 40, la séquence (sans boucler) dure à peu
près 47 secondes. Viennent aussi s’ajouter 4 animations
indépendantes et librement choisies (hélas de même durée)
qui donnent vie à la séquence. Possibilité de transposer
facilement la séquence en temps réel.
Le son… Le son… Et bien, comme je le disais au début de
cet avis, là aussi l’Argon 8 gagne à être connu. Je trouve
qu’il sonne vraiment très bien, avec un son bien à lui,
convaincant dans tous les registres, de l’ultra doux à
l’utra nerveux, excité, criard… Il faut simplement
être à l’écoute de ses possibilités et prendre le temps
de l’apprivoiser. Pour le sound designer qui cherche
réellement à créer du son, à aller dans les entrailles du
sonore, dans les retranchements ultimes de la matière
sonore, cet appareil est assez idéal.
Les +
Le son
Aucun souffle
Beaucoup de sonorités et de couleurs possibles
Les modulations ! ! ! !
Les effets
Facilité d’emploi
Joystick ! ! ! !
Clavier ! ! ! !
Les -
Potards pas trop précis et qui semblent fragiles ? ?
Poids, 5,5 kg pffff….
Monotimbral
Pas de durées différentes pour une séquence et ses 4 animations
G.
en effet, le premier contact peut paraître décevant.
Poids important, potards incertains, faible sortie
sonore sur certains réglages, etc…
Tout cela est vrai, mais ce qui est également vrai
c’est qu’à l’usage le tableau s’éclaircit nettement
et on se prend à bien l’aimer cet Argon 8. Finalement,
son poids n’empêche pas un transport aisé. Finalement,
l’impression de fragilité des potards se transforme en
sensation de souplesse et finalement, après usage
intensif, rien n’a bougé, rien n’a cassé.
Le point fort de ce synthé me semble être sa formidable
capacité de modulation. 8 slots assignables avec 11
sources pour 54 destinations. Un joystick 4 axes
totalement programmable. Il est formidable ce joystick,
très agréable d’emploi, un peu genre AnalogKeys mais en
mieux selon moi. L’assignation manuelle d’une source de
modulation à une destination est on ne peut plus facile
et agréable. On sélectionne la source, lfo, axe du joystick,
etc… une led s’allume, on tourne le bouton correspondant
à la destination, on éteint la led et hop ! le tour est joué.
On peut aussi, bien sûr, passer par le menu. Le pitchbend
est désactivable et on peut l’affecter à d’autres fonctions.
La plupart des commandes sont en façade en accès direct,
extra ! Il y a un nombre important de tables d’ondes
que l’on peut très aisément déformer et/ou transformer.
Nombreuses intermodulations des deux oscillateurs,
fm (phase mod), ringmod, hardsync, shaper, etc…
Les effets sont un vrai plus. Capables de jouer
efficacement sur la couleur, l’intensité, la vie d’un son,
d’autant plus que les paramètres de ces effets sont largement
modulables. Le séquenceur est également un vrai plus.
Pour moi, il relève presque plus du magnétophone que du
séquenceur habituel. Si on programme une longueur maximale
avec un BPM de 40, la séquence (sans boucler) dure à peu
près 47 secondes. Viennent aussi s’ajouter 4 animations
indépendantes et librement choisies (hélas de même durée)
qui donnent vie à la séquence. Possibilité de transposer
facilement la séquence en temps réel.
Le son… Le son… Et bien, comme je le disais au début de
cet avis, là aussi l’Argon 8 gagne à être connu. Je trouve
qu’il sonne vraiment très bien, avec un son bien à lui,
convaincant dans tous les registres, de l’ultra doux à
l’utra nerveux, excité, criard… Il faut simplement
être à l’écoute de ses possibilités et prendre le temps
de l’apprivoiser. Pour le sound designer qui cherche
réellement à créer du son, à aller dans les entrailles du
sonore, dans les retranchements ultimes de la matière
sonore, cet appareil est assez idéal.
Les +
Le son
Aucun souffle
Beaucoup de sonorités et de couleurs possibles
Les modulations ! ! ! !
Les effets
Facilité d’emploi
Joystick ! ! ! !
Clavier ! ! ! !
Les -
Potards pas trop précis et qui semblent fragiles ? ?
Poids, 5,5 kg pffff….
Monotimbral
Pas de durées différentes pour une séquence et ses 4 animations
G.