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noSkillz « Un instrument à part »
Publié le 05/08/11 à 13:20Pour les caractéristiques, tout a déjà été brillamment détaillé par Infracid, je ne reviens donc pas dessus. Je précise que je viens juste de recevoir mon OP-1 ; ceci est donc un avis à chaud après une nuit blanche à bidouiller avec. Je reviendrai étoffer mes impressions au fur et à mesure de mon utilisation du bestiau.
UTILISATION
L'édition des sons et des effets est ultra-archi-facile, on ne peut rêver plus simple : chaque paramètre modifiable s'affiche sur l'écran avec la couleur du potard correspondant. Il suffit de repérer la couleur et de tourner le bouton !
L'écoute d'un son lors de la modif peut se faire en jouant des notes au clavier évidemment, mais le plus pratique est encore de programmer des notes dans l'un des 3 séquenceurs disponibles et de lancer la boucle. C'est éminemment pratique puisqu'on peut alors se concentrer uniquement sur les paramètres.
Le manuel en anglais, disponible uniquement en ligne (https://www.teenageengineering.com/library), est très clair. Je l'ai consulté pour comprendre le fonctionnement du magnéto, notamment pour les manipulations possibles sur la bande (Lift, Drop, Split). Au début, on se demande un peu ce qu'on fait, mais c'est une bonne expérience : au bout de quelques essais et erreurs, on comprend vite le truc et on s'y fait.
L'ergonomie de cette machine est un truc de dingue, je ne sais pas pendant combien de temps la TEam a bossé pour mettre tout ça au point, mais c'est véritablement prodigieux. J'ai mis très peu de temps à prendre mes marques pour jongler entre les différentes pages de chaque module (synthé, batterie, magnéto). Le bouton "Aide" est disponible à tout moment pour savoir sur quoi on appuie.
SONORITÉS
Là encore, je ne reviens pas sur les synthèses et les effets, mon camarade Infracid les a très bien décrits.
La vélocité n'est pas prise en compte. On peut très facilement contourner cette limitation : il suffit d'enregistrer en plusieurs fois, en réglant avant chaque prise le niveau d'enregistrement.
Les sons d'usine sont nombreux et variés, et les 8 moteurs de synthèse suffisent amplement à obtenir ce qu'on cherche - ou pas, et c'est encore mieux : on tâtonne, on modifie au hasard, c'est ultra-créatif.
Le magnéto est excellent, au niveau du son mais aussi de l'aspect visuel. Comme écrit plus haut, il demande un temps d'adaptation, mais on parvient à le dompter plutôt rapidement.
L'accéléromètre (G-Force sensor) est un facteur supplémentaire de créativité. En partant d'un preset au hasard que j'ai bidouillé pendant quelques minutes, je me suis retrouvé avec un son de nappe, auquel j'ai ajouté un Delay. J'ai alors enclenché le LFO, contrôlé par l'accéléromètre, assigné à la hauteur de son. J'ai joué une note, puis une autre à la quinte, tout en orientant lentement l'OP-1. J'ai ensuite ajouté une autre note, ramené lentement l'OP-1 à l'horizontale... Effet garanti.
AVIS GLOBAL
J'utilise donc l'OP-1 depuis un jour à peine, et je l'adore ! C'est un véritable studio de poche (ou plutôt de sac à dos), un couteau suisse de la synthèse, une boîte à rythmes évolutive, un outil ultra-créatif... On est loin d'en avoir fait le tour en quelques heures !
Pour reprendre les mots de Shamaniaq sur le forum OhPeeWon : "The OP-1 uses ADDICTIVE SYNTHESIS!"
Depuis des années, je compose uniquement sur ordi avec un clavier maître. L'OP-1 a ce quelque chose en plus qui ajoute un côté fun, expérimental... On part en exploration sans forcément savoir où on va ; on découvre, on cherche, on tâtonne, on se plante, on séquence... Il y a un côté magique, inconnu, aléatoire. Il a ses limites, mais elles poussent à la créativité.
C'est réellement un instrument à part !
UTILISATION
L'édition des sons et des effets est ultra-archi-facile, on ne peut rêver plus simple : chaque paramètre modifiable s'affiche sur l'écran avec la couleur du potard correspondant. Il suffit de repérer la couleur et de tourner le bouton !
L'écoute d'un son lors de la modif peut se faire en jouant des notes au clavier évidemment, mais le plus pratique est encore de programmer des notes dans l'un des 3 séquenceurs disponibles et de lancer la boucle. C'est éminemment pratique puisqu'on peut alors se concentrer uniquement sur les paramètres.
Le manuel en anglais, disponible uniquement en ligne (https://www.teenageengineering.com/library), est très clair. Je l'ai consulté pour comprendre le fonctionnement du magnéto, notamment pour les manipulations possibles sur la bande (Lift, Drop, Split). Au début, on se demande un peu ce qu'on fait, mais c'est une bonne expérience : au bout de quelques essais et erreurs, on comprend vite le truc et on s'y fait.
L'ergonomie de cette machine est un truc de dingue, je ne sais pas pendant combien de temps la TEam a bossé pour mettre tout ça au point, mais c'est véritablement prodigieux. J'ai mis très peu de temps à prendre mes marques pour jongler entre les différentes pages de chaque module (synthé, batterie, magnéto). Le bouton "Aide" est disponible à tout moment pour savoir sur quoi on appuie.
SONORITÉS
Là encore, je ne reviens pas sur les synthèses et les effets, mon camarade Infracid les a très bien décrits.
La vélocité n'est pas prise en compte. On peut très facilement contourner cette limitation : il suffit d'enregistrer en plusieurs fois, en réglant avant chaque prise le niveau d'enregistrement.
Les sons d'usine sont nombreux et variés, et les 8 moteurs de synthèse suffisent amplement à obtenir ce qu'on cherche - ou pas, et c'est encore mieux : on tâtonne, on modifie au hasard, c'est ultra-créatif.
Le magnéto est excellent, au niveau du son mais aussi de l'aspect visuel. Comme écrit plus haut, il demande un temps d'adaptation, mais on parvient à le dompter plutôt rapidement.
L'accéléromètre (G-Force sensor) est un facteur supplémentaire de créativité. En partant d'un preset au hasard que j'ai bidouillé pendant quelques minutes, je me suis retrouvé avec un son de nappe, auquel j'ai ajouté un Delay. J'ai alors enclenché le LFO, contrôlé par l'accéléromètre, assigné à la hauteur de son. J'ai joué une note, puis une autre à la quinte, tout en orientant lentement l'OP-1. J'ai ensuite ajouté une autre note, ramené lentement l'OP-1 à l'horizontale... Effet garanti.
AVIS GLOBAL
J'utilise donc l'OP-1 depuis un jour à peine, et je l'adore ! C'est un véritable studio de poche (ou plutôt de sac à dos), un couteau suisse de la synthèse, une boîte à rythmes évolutive, un outil ultra-créatif... On est loin d'en avoir fait le tour en quelques heures !
Pour reprendre les mots de Shamaniaq sur le forum OhPeeWon : "The OP-1 uses ADDICTIVE SYNTHESIS!"
Depuis des années, je compose uniquement sur ordi avec un clavier maître. L'OP-1 a ce quelque chose en plus qui ajoute un côté fun, expérimental... On part en exploration sans forcément savoir où on va ; on découvre, on cherche, on tâtonne, on se plante, on séquence... Il y a un côté magique, inconnu, aléatoire. Il a ses limites, mais elles poussent à la créativité.
C'est réellement un instrument à part !