Voir les autres avis sur ce produit :
aurélien chubilleau
« Un monde de délicatesse et légèreté »
Publié le 24/07/08 à 23:14
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Le Korg DW-6000 est souvent présenté comme le grand frère du poly-800, mais hormis le look, il a finalement peu de choses en commun. C'est un Synthé hybride polyphonique 6 voix, employant une technologie originale : les formes d'ondes ne sont pas les dent de scie, carré ou triangle habituelles, mais des formes d'ondes complexes, générées par calcule, pour obtenir un contenu harmonique plus riche. Le DW-6000 propose ainsi 8 formes d'ondes. Les générateurs d'enveloppes (1 pour les oscillos, 1 autre pour le filtre et le générateur de bruit) sont aussi géré numériquement et sont à 6 points ADBSS.
Le filtre, en revanche est bien analogique et il est tout a fait conforme à ce qu'on peu attendre d'un korg de l'époque : il est très bon ! En pour cause, c'est SSM à la mode Korg. Et c'est tant mieux car sans quoi les oscillos ne sont pas du genre à s'imposer. Mais pour donner un peu de volume à tout cela il y a un petit chorus.
Cela dit on pourra regretter que le DW-6000 ne soit pas richement doté côté modulation, 1 seul LFO, ne fournissant qu'une forme d'onde sinusoïdale doit s'occuper des oscillos et du filtre. Pas de poly-mod et de routing de folie en vue : il faudra rester classique.
Le DW-8000 de même architecture propose plus de fonctions, plus de formes d'ondes, mais, on y reviendra, malgré les similitudes de conception, le rendu n'est pas le même. Il faut donc considérer le DW-6000 pour ce qu'il est lui-même.
Enfin on dispose de 64 mémoires pour garder ses trouvailles, et contrairement aux apparences, il n'y a pas de preset, et on peut tout écraser. L'instrument est midi, et, parait-il, peut transmettre les sysex...
UTILISATION
Côté interface , on est au coeur des années 80 avec une interface calculette, mais celle-ci est très simple à manipuler et on dispose d'un potentiomètre liénaire pour les changements de valeur. Même sans mode d'emploi, on peut utiliser l'instrument sans grande difficulté.
Par ailleurs, l'instrument est fabriqué en plastique mais profite d'une bonne finition, et le clavier 61 touches est plutôt agréable bien qu'il ne soit pas sensible au touché (j'ai récupéré le mien dans un état neuf)
SONORITÉS
Le DW-6000 possède sa personnalité propre, avec une texture globale très particulière, plutôt médium avec un grain marqué dans les nappes. J'ai par la suite trouvé un DW-8000, pensant revendre le 6000 et bénéficier de la montée en gamme. Or, l'un et l'autre ne sonnent pas du tout de la même façon. On ne retrouve pas toutes les formes d'onde du 6000 sur le 8000, et les amplis et convertisseurs D/A ne sont certainement pas les mêmes. Le DW-8000 est globalement plus rond, plus cuivré, plus lourd, et ne sait pas rendre le côté aérien du DW-6000.
A l'allumage, si on se cantonne aux sons d'origine, le DW 6000 est assez typé pop 80', mais on obtient facilement des lead plus 70', puissant grâce à son mode unisson qui rassemble les 6 voix en une seule. Le portamento rajoutera la petite touche funky. Les sons d'orgues sont convainquants, mais son domaine préféré est celui des sonorités amples et aériennes, des nappes profondes. C'est vraiment dans ce domaine que le DW-6000 s'exprime pleinement. Il se débrouille bien dans les basses car il est doté d'un bon filtre, qui sonne très bien : il a ce qu'il faut de tranchant, mais sans raideur excessive. Enfin ceux qui cherchent le son de la pop des années 80 trouveront ici leur bonheur. Mais disons le encore une fois, il est très différent du Poly-800, car il ne partage pas grand chose avec celui-ci. Le plus étonnant, c'est que ce dernier est même puissant, mais au prix d'une polyphonie et d'un clavier plus réduit.
AVIS GLOBAL
Ce synthé n'est pas très facile à trouver sur le marché, mais il a l'avantage d'être très accessible en prix. On peut l'acheter pour s'initier à la synthèse à moindre prix, ou pour compléter un set, ou tout simplement... parce qu'on l'aime bien. Moi je l'ai trouvé par hasard, et comme il est dans un état neuf, il me donne toute satisfaction, aux côtés Du DW-8000 et du Poly-800II.
Le filtre, en revanche est bien analogique et il est tout a fait conforme à ce qu'on peu attendre d'un korg de l'époque : il est très bon ! En pour cause, c'est SSM à la mode Korg. Et c'est tant mieux car sans quoi les oscillos ne sont pas du genre à s'imposer. Mais pour donner un peu de volume à tout cela il y a un petit chorus.
Cela dit on pourra regretter que le DW-6000 ne soit pas richement doté côté modulation, 1 seul LFO, ne fournissant qu'une forme d'onde sinusoïdale doit s'occuper des oscillos et du filtre. Pas de poly-mod et de routing de folie en vue : il faudra rester classique.
Le DW-8000 de même architecture propose plus de fonctions, plus de formes d'ondes, mais, on y reviendra, malgré les similitudes de conception, le rendu n'est pas le même. Il faut donc considérer le DW-6000 pour ce qu'il est lui-même.
Enfin on dispose de 64 mémoires pour garder ses trouvailles, et contrairement aux apparences, il n'y a pas de preset, et on peut tout écraser. L'instrument est midi, et, parait-il, peut transmettre les sysex...
UTILISATION
Côté interface , on est au coeur des années 80 avec une interface calculette, mais celle-ci est très simple à manipuler et on dispose d'un potentiomètre liénaire pour les changements de valeur. Même sans mode d'emploi, on peut utiliser l'instrument sans grande difficulté.
Par ailleurs, l'instrument est fabriqué en plastique mais profite d'une bonne finition, et le clavier 61 touches est plutôt agréable bien qu'il ne soit pas sensible au touché (j'ai récupéré le mien dans un état neuf)
SONORITÉS
Le DW-6000 possède sa personnalité propre, avec une texture globale très particulière, plutôt médium avec un grain marqué dans les nappes. J'ai par la suite trouvé un DW-8000, pensant revendre le 6000 et bénéficier de la montée en gamme. Or, l'un et l'autre ne sonnent pas du tout de la même façon. On ne retrouve pas toutes les formes d'onde du 6000 sur le 8000, et les amplis et convertisseurs D/A ne sont certainement pas les mêmes. Le DW-8000 est globalement plus rond, plus cuivré, plus lourd, et ne sait pas rendre le côté aérien du DW-6000.
A l'allumage, si on se cantonne aux sons d'origine, le DW 6000 est assez typé pop 80', mais on obtient facilement des lead plus 70', puissant grâce à son mode unisson qui rassemble les 6 voix en une seule. Le portamento rajoutera la petite touche funky. Les sons d'orgues sont convainquants, mais son domaine préféré est celui des sonorités amples et aériennes, des nappes profondes. C'est vraiment dans ce domaine que le DW-6000 s'exprime pleinement. Il se débrouille bien dans les basses car il est doté d'un bon filtre, qui sonne très bien : il a ce qu'il faut de tranchant, mais sans raideur excessive. Enfin ceux qui cherchent le son de la pop des années 80 trouveront ici leur bonheur. Mais disons le encore une fois, il est très différent du Poly-800, car il ne partage pas grand chose avec celui-ci. Le plus étonnant, c'est que ce dernier est même puissant, mais au prix d'une polyphonie et d'un clavier plus réduit.
AVIS GLOBAL
Ce synthé n'est pas très facile à trouver sur le marché, mais il a l'avantage d'être très accessible en prix. On peut l'acheter pour s'initier à la synthèse à moindre prix, ou pour compléter un set, ou tout simplement... parce qu'on l'aime bien. Moi je l'ai trouvé par hasard, et comme il est dans un état neuf, il me donne toute satisfaction, aux côtés Du DW-8000 et du Poly-800II.