Voir les autres avis sur ce produit :
nottur « La Testa Rossa du rock 60's. »
Publié le 17/07/13 à 13:58Tête d'ampli basse, développant 100w (ECC82, ELL80 + 4xEL504).
Récupéré pour quelques euros à l'état d'épave et retapé à l'origine. Très bien construit, schéma un peu alambiqué mais efficace, ultra solide mais lourd (26kg).
Deux canaux :
Channel 1, sans grand intérêt (peu de réglages possibles : Low - Med - Hi - Vol), mais intéressant pour jouer à très bas volume
Channel 2, avec double entrée (Brillant et Normal), sélecteur de brillance (Bright, Super bright 1 et 2), Sensitivity (gain d'entrée), Bass, Medium, Treble, Volume.
2 sorties, branchées avec une prise de type Geloso (à remplacer par du XLR par facilité), avec sélecteur d'impédance (4-8-16-32 Ohms). Absent à l'origine, un switch de stand-by a été placé.
UTILISATION
ATTENTION! Il n'a pas été facile d'obtenir le véritable schéma électrique. Pour les amateurs de Davoli, soyez attentifs à plusieurs choses : 1. la marque avait tendance à créer plein de modèles à partir de différentes combinaisons préamp/étage de puissance. En fonction de l'année de production, un même modèle peut avoir des caractéristiques différentes ou, à l'inverse, deux modèles différents peuvnet avoir la même configuration ; 2. gare aux possibles "modifications" apportées par des bricoleurs à ces amplis au fil du temps et, plus encore, aux schémas qui trainent sur le net. Beaucoup comportent des erreurs. Vigilance donc! Pour une collection intéressante et vérifiée de schematics Davoli:
vagus.it/joomla/tech-resources/9-schede-tecniche
Quant à l'ampli en question, la configuration très simple, on obtient vite un son décent. L'EQ offre une grande maniabilité et permet de sculpter le son de manière intéressante. La puissance développée est hallucinante, avec cette qualité peu commune de déployer un son chaud, rond et plein à très faible volume. Pas besoin d'atténuateur comme beaucoup d'ampli de la même puissance (Marshall? Orange? :D )
Personnellement, je l'utilise comme ampli GUITARE : il marche très bien en ampli basse (mais, comme dit par un autre utilisateur, on s'accommode mal de l'absence de limiteur aujourd'hui) et excelle dans l'amplification de l'orgue.
[edit de novembre 2013] : j'ai testé l'ampli avec une basse vintage sur un 4x10 Ashdown. Résultat: largement assez de puissance, une précision intéressante et un grain vintage bien prononcé. Le réglage de "Sensitivity" permet d'obtenir des fuzz monstrueux! À tester pour les amateurs du genre!
SONORITÉS
Excellent pour le blues, la musique sixties, la surf music, styles que je joue avec mon groupe. Cet ampli conviendra aussi pour le pop rock, le rock psychédélique, le ska ou d'autres styles de rock plus costauds.
Je lui ai fabriqué un cab 2x12 avec des Eminence "The Wizard", la meilleure combinaison, à mon sens. D'autres combinaisons marchaient pas mal (V30x, G12H30s, Greenbacks) mais les Eminence sont un cran au-dessus.
Le son clean est très bien articulé sans être cristallin car il reste très chaud (sans cet "icepick" que l'on retrouve chez certains Fenders, Peavey etc.) et peut facilement flirter avec une légère saturation, très agréable pour les amateurs du genre, grâce au réglage du gain. Grâce au réglage de "sensibilité", on peut garder un son clean à très (très, très) haut volume et obtenir une distorsion intéressante à bas volume. De plus, ce réglage de gain se double d'un effet de "présence" gonflant le son sans le faire saturer (0-1,5), engendrant un crunch subtil, dont les solistes de blues et de surfmusic sont friands (2-4). Au delà (4-10), l'ampli délivrera une distorsion plus soutenue, entre celle d'un Twin et celle d'un Treble and Bass de Selmer. En fonction des variations de l'EQ et du switch de brillance, on peut obtenir un crunch assez gras jusqu'à un overdrive fuzzy clinquant. Je reste pour ma part avec une "sensitivity" de 2/10 et "pousse" avec un overdrive et un clean booster pour les solos.
Très typé, donc, avec moins de précision qu'un Fender Bassman (dont il reprend beaucoup de caractéristiques) mais plus de maniabilité et de tempérament. Ce caractère bien trempé 60's charmera les amateurs du genre et se marie fort excellemment avec les guitares d'époque (Klira Lady, Ibanez Goldentone, Framus, Fender Jaguar), est respectueux des effets. J'ose croire que, dans la large palette de réglages qu'offre cet ampli, le guitariste au style plus moderne puisse dénicher l'une ou l'autre sonorité plus communes. Mais, en définitive, c'est trop typé pour parler d'ampli "polyvalent".
J'y adjoins un tank reverb en façade, avec overdrive et tremolo. Je n'ai besoin de rien d'autre! Plus je joue avec, plus j'aime le son typique de cet engin. Contrairement à d'autres amplis déjà eu en ma possession, je n'ai jamais imaginé le revendre.
AVIS GLOBAL
Une excellente machine, pas trop rare à trouver mais pas facile à faire réparer (il faut le savoir), qui permettra aux amateurs du genre de sortir des choix classiques de l'amplification à moindre frais. Notez que depuis quelques temps le prix des ampli Davoli en état est en train d'exploser. Allez sur Ebay pour vous en convaincre. Cela ne veut pas dire que la marque parmesane n'a sorti que des bijoux, loin de là, mais certains sont particulièrement bien construits et intéressants. Le mien vaudrait 350-400 euros si je comptais le revendre.
À l'époque, je voulais acheter un ampli "vintage" mais les "grandes" marques m'étaient financièrement inaccessibles et mon petit pécule ne m'a permis que ce Davoli, dégoté chez un mec bizarre dans le Hainaut (Belgique). Tout compte fait, c'est un choix que je n'ai jamais regretté.
Puissant, maniable, fiable et exotique. Pour avoir déjà vu passé beaucoup d'amplificateurs sous mes yeux et mes oreilles, cette machine italienne de 45 ans tient la dragée haute à d'autres engins de fabrication plus raffinée. Testé en A/B avec un ampli Orange de 1970 (de la même puissance), l'Italien s'est montré bien plus utilisable et, au niveau de la précision, l'Anglais n'en menait pas aussi large qu'on aurait pu le croire...
Je posterai un sample audio de l'ampli dans le courant de la semaine prochaine.
Récupéré pour quelques euros à l'état d'épave et retapé à l'origine. Très bien construit, schéma un peu alambiqué mais efficace, ultra solide mais lourd (26kg).
Deux canaux :
Channel 1, sans grand intérêt (peu de réglages possibles : Low - Med - Hi - Vol), mais intéressant pour jouer à très bas volume
Channel 2, avec double entrée (Brillant et Normal), sélecteur de brillance (Bright, Super bright 1 et 2), Sensitivity (gain d'entrée), Bass, Medium, Treble, Volume.
2 sorties, branchées avec une prise de type Geloso (à remplacer par du XLR par facilité), avec sélecteur d'impédance (4-8-16-32 Ohms). Absent à l'origine, un switch de stand-by a été placé.
UTILISATION
ATTENTION! Il n'a pas été facile d'obtenir le véritable schéma électrique. Pour les amateurs de Davoli, soyez attentifs à plusieurs choses : 1. la marque avait tendance à créer plein de modèles à partir de différentes combinaisons préamp/étage de puissance. En fonction de l'année de production, un même modèle peut avoir des caractéristiques différentes ou, à l'inverse, deux modèles différents peuvnet avoir la même configuration ; 2. gare aux possibles "modifications" apportées par des bricoleurs à ces amplis au fil du temps et, plus encore, aux schémas qui trainent sur le net. Beaucoup comportent des erreurs. Vigilance donc! Pour une collection intéressante et vérifiée de schematics Davoli:
vagus.it/joomla/tech-resources/9-schede-tecniche
Quant à l'ampli en question, la configuration très simple, on obtient vite un son décent. L'EQ offre une grande maniabilité et permet de sculpter le son de manière intéressante. La puissance développée est hallucinante, avec cette qualité peu commune de déployer un son chaud, rond et plein à très faible volume. Pas besoin d'atténuateur comme beaucoup d'ampli de la même puissance (Marshall? Orange? :D )
Personnellement, je l'utilise comme ampli GUITARE : il marche très bien en ampli basse (mais, comme dit par un autre utilisateur, on s'accommode mal de l'absence de limiteur aujourd'hui) et excelle dans l'amplification de l'orgue.
[edit de novembre 2013] : j'ai testé l'ampli avec une basse vintage sur un 4x10 Ashdown. Résultat: largement assez de puissance, une précision intéressante et un grain vintage bien prononcé. Le réglage de "Sensitivity" permet d'obtenir des fuzz monstrueux! À tester pour les amateurs du genre!
SONORITÉS
Excellent pour le blues, la musique sixties, la surf music, styles que je joue avec mon groupe. Cet ampli conviendra aussi pour le pop rock, le rock psychédélique, le ska ou d'autres styles de rock plus costauds.
Je lui ai fabriqué un cab 2x12 avec des Eminence "The Wizard", la meilleure combinaison, à mon sens. D'autres combinaisons marchaient pas mal (V30x, G12H30s, Greenbacks) mais les Eminence sont un cran au-dessus.
Le son clean est très bien articulé sans être cristallin car il reste très chaud (sans cet "icepick" que l'on retrouve chez certains Fenders, Peavey etc.) et peut facilement flirter avec une légère saturation, très agréable pour les amateurs du genre, grâce au réglage du gain. Grâce au réglage de "sensibilité", on peut garder un son clean à très (très, très) haut volume et obtenir une distorsion intéressante à bas volume. De plus, ce réglage de gain se double d'un effet de "présence" gonflant le son sans le faire saturer (0-1,5), engendrant un crunch subtil, dont les solistes de blues et de surfmusic sont friands (2-4). Au delà (4-10), l'ampli délivrera une distorsion plus soutenue, entre celle d'un Twin et celle d'un Treble and Bass de Selmer. En fonction des variations de l'EQ et du switch de brillance, on peut obtenir un crunch assez gras jusqu'à un overdrive fuzzy clinquant. Je reste pour ma part avec une "sensitivity" de 2/10 et "pousse" avec un overdrive et un clean booster pour les solos.
Très typé, donc, avec moins de précision qu'un Fender Bassman (dont il reprend beaucoup de caractéristiques) mais plus de maniabilité et de tempérament. Ce caractère bien trempé 60's charmera les amateurs du genre et se marie fort excellemment avec les guitares d'époque (Klira Lady, Ibanez Goldentone, Framus, Fender Jaguar), est respectueux des effets. J'ose croire que, dans la large palette de réglages qu'offre cet ampli, le guitariste au style plus moderne puisse dénicher l'une ou l'autre sonorité plus communes. Mais, en définitive, c'est trop typé pour parler d'ampli "polyvalent".
J'y adjoins un tank reverb en façade, avec overdrive et tremolo. Je n'ai besoin de rien d'autre! Plus je joue avec, plus j'aime le son typique de cet engin. Contrairement à d'autres amplis déjà eu en ma possession, je n'ai jamais imaginé le revendre.
AVIS GLOBAL
Une excellente machine, pas trop rare à trouver mais pas facile à faire réparer (il faut le savoir), qui permettra aux amateurs du genre de sortir des choix classiques de l'amplification à moindre frais. Notez que depuis quelques temps le prix des ampli Davoli en état est en train d'exploser. Allez sur Ebay pour vous en convaincre. Cela ne veut pas dire que la marque parmesane n'a sorti que des bijoux, loin de là, mais certains sont particulièrement bien construits et intéressants. Le mien vaudrait 350-400 euros si je comptais le revendre.
À l'époque, je voulais acheter un ampli "vintage" mais les "grandes" marques m'étaient financièrement inaccessibles et mon petit pécule ne m'a permis que ce Davoli, dégoté chez un mec bizarre dans le Hainaut (Belgique). Tout compte fait, c'est un choix que je n'ai jamais regretté.
Puissant, maniable, fiable et exotique. Pour avoir déjà vu passé beaucoup d'amplificateurs sous mes yeux et mes oreilles, cette machine italienne de 45 ans tient la dragée haute à d'autres engins de fabrication plus raffinée. Testé en A/B avec un ampli Orange de 1970 (de la même puissance), l'Italien s'est montré bien plus utilisable et, au niveau de la précision, l'Anglais n'en menait pas aussi large qu'on aurait pu le croire...
Je posterai un sample audio de l'ampli dans le courant de la semaine prochaine.