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Berzin
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Publié le 12/08/23 à 14:33Une petite histoire du SLO
Il n'est pas toujours aisé de retracer l'histoire du SLO, tant certaines informations sont contradictoires. Ainsi, l'amplificateur vedette de Mike Soldano est tantôt présenté comme dérivé d'un Bassman, tantôt d'un Plexi ! Si le second nommé dérive du premier, ça n'est tout de même pas la même musique !
Ce qui est sûr c'est que Mike Soldano, guitariste et bricoleur de génie a appris en autodidacte la conception des amplis à partir de livres jetés à la poubelle dans la bibliothèque où œuvrait sa mère. Les grandes lignes de l'histoire sont assez connues : Mike confronté à la médiocrité de son ampli, une mauvais copie de Fender, doit se ressourdre, faute...…
Il n'est pas toujours aisé de retracer l'histoire du SLO, tant certaines informations sont contradictoires. Ainsi, l'amplificateur vedette de Mike Soldano est tantôt présenté comme dérivé d'un Bassman, tantôt d'un Plexi ! Si le second nommé dérive du premier, ça n'est tout de même pas la même musique !
Ce qui est sûr c'est que Mike Soldano, guitariste et bricoleur de génie a appris en autodidacte la conception des amplis à partir de livres jetés à la poubelle dans la bibliothèque où œuvrait sa mère. Les grandes lignes de l'histoire sont assez connues : Mike confronté à la médiocrité de son ampli, une mauvais copie de Fender, doit se ressourdre, faute...…
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Une petite histoire du SLO
Il n'est pas toujours aisé de retracer l'histoire du SLO, tant certaines informations sont contradictoires. Ainsi, l'amplificateur vedette de Mike Soldano est tantôt présenté comme dérivé d'un Bassman, tantôt d'un Plexi ! Si le second nommé dérive du premier, ça n'est tout de même pas la même musique !
Ce qui est sûr c'est que Mike Soldano, guitariste et bricoleur de génie a appris en autodidacte la conception des amplis à partir de livres jetés à la poubelle dans la bibliothèque où œuvrait sa mère. Les grandes lignes de l'histoire sont assez connues : Mike confronté à la médiocrité de son ampli, une mauvais copie de Fender, doit se ressourdre, faute d'argent, à le réparer. Petit à petit, il accumule des connaissances et se décide à créer son propre ampli, déçu qu'il était des modèles Mesa Boogie. Il développe à partir de son prototype « Mister Science » un modèle qui deviendra le SLO (Super Lead Overdrive) et qu'il se décidera à commercialiser, à la demande de ses amis. Après bien des vicissitudes, des Steve Lukather découvre le SLO, l'achète et l'aventure est lancée pour de bon. Eric Claplton, Mark Knopfler, Jimmy Page, Eddy Van Halen, Stevie Ray Vaughan, Steve Vai, Joe Satriani, Lou Reed, Vivian Campbell, Gary Moore, John Mayer, Izzy Stradlin, Georges Lynch, Matthias Jabs, Rudolf Schenker, Tony Joe White, entre autres, ont utilisé le chef d'œuvre de Soldano.
Il est sans doute pertinent de revenir aux principes qui ont conduit à la conception du SLO. Utilisateur de Marshall, Mike Soldano leur reprochait un manque de résonance à bas volume :
-« J'ai décidé de construire un ampli pour moi-même. Je voulais un ampli qui puisse fournir un son à gain plus élevé avec un maintien tout en gardant l'articulation à n'importe quel volume. »
Toute la philosophie du SLO tient dans ces quelques lignes. En effet, Soldano reprochait aux amplis Mesa Boogie de produire de la « bouillie » avec des basses évanescentes à fort gain, aux Marshall de manquer de résonnance. Ses expériences vont prouver qu'il est préférable de moins saturer les lampes de préampli, tout en multipliant les étages de gain pour obtenir le son recherché. Il a aussi conçu un ampli de puissance relativement neutre, utilisant des 6L6, pour éviter la compression des EL34 et en faisant fabriquer sur mesure des transformateurs.
Soldano trouvait les Mesa Boogie trop complexes à régler : « Ils étaient très difficiles à composer et je n'aimais pas l'endroit où les commandes de tonalité étaient placées dans le circuit avant les étages de préampli. Cela n'avait pas de sens pour le son que je recherchais et le grave était flou. Et puis vous aviez poussez-ci et tirez-ça et beaucoup de commutateurs. Je voulais juste un bon son et jouer. » De fait le SLO est conçu selon l'idée que "le moins c'est le mieux". Il est l'origine et le modèle de tous les amplis modernes, du Mesa Boogie Rectifier au Peavey 5150.
Les caractéristiques
Le SLO-30 dispose du même préampli que son aîné. Voyons les réglages. L'ampli dispose de deux canaux. Chacun dispose d'un réglage de préamp (gain) et de master (volume). Le canal normal dispose en plus d'un interrupteur de brillance et d'un second permettant de passer du mode clair ou mode saturé.
L'égalisation à 3 bandes est commune aux deux canaux : « J'utilisais les mêmes paramètres que j'étais sur les canaux Normal ou Overdrive, donc je n'ai tout simplement pas trouvé cela nécessaire. » souligne le concepteur. Une présence, un réglage de profondeur (absent sur le SLO original) complètent les réglages de tonalité. A l'arrière, on dispose d'une boucle d'effets, d'une sortie ligne avec un volume, des sorties haut parleur et de la prise pédalier. L'ampli est équipé de 5 lampes 12ax7 en préampli et d'une paire de 5881 (6L6) en puissance. Le poids n'excède pas 14 kg, ce qui en fait un ampli assez transportable. Bien plus qu'une tête 100 watts qui dépasse le plus souvent les 20 kg.
Le son
Le 30 sonne-t-il comme le 100 ? N'ayant pas testé ce dernier, je l'ignore, mais on peut penser que le son est très proche en dépit de quelques nuances dues à l'ampli de puissance plus gros du second.
On associe souvent le SLO aux musiques extrêmes, tant il est vrai qu'il était l'ampli ayant le plus de gain au monde à sa sortie. Mais ce poncif ignore la liste des nombreux musiciens qui l'on utilisé dans tant de genres musicaux différents. Clapton, Knopfler, Moore et Prince ne sont pas des métalleux ! Le SLO est d'une polyvalence rare !
Canal Normal. Ce canal est injustement sous-estimé. A lui seul, il pourrait constituer la base d'un ampli hors norme. Le son clair est remarquable, à condition toutefois de pousser un peu le volume, il supporte assez moyennement le jeu en chambre. Le SLO, même en 30 w, reste un ampli de scène. Le son ressemble un peu à du Fender Blackface, avec un peu plus de médium qui le rapproche d'un Hiwatt, il est nécessaire de placer le gain à 4 au moins pour obtenir un peu d'épaisseur et même à 11, avec une Strat, ça ne sature pas, avec le Les Paul, ça tord très légèrement. Le son est un peu claquant, l'interrupteur de brillance ajoute une dose d'aigus, mais ça reste subtil, très musical. Notons que l'ampli prend très bien les effets (boost, overdrive, distortion, écho, réverbération), la boucle d'effet, douteuse sur le SLO d'origine, est ici irréprochable. Si Mark Knopfler l'a utilisé plusieurs années, on peut être sûr que le son clair est excellent.
Le mode crunch me semblait très moyen en écoutant des vidéos, je le trouve au contraire fabuleux, c'est sans doute à mon sens le plus beau son de l'ampli. C'est le crunch le plus ressemblant à une saturation des lampes de puissance que je connais. C'est légèrement compressé, avec de la profondeur, un léger pétillement dans les aigus et des médiums riches. Le SLO est un ampli professionnel, un véritable instrument de musique, tant il est bien conçu. Il réagit très bien aux différentes attaques de main droite et demeure très transparent. Les différences lors de changements de micro, de guitare ou de haut parleurs sont flagrantes. En revanche, ça ne pardonne rien, il faut jouer proprement, car les erreurs s'entendent ! Par ailleurs les réglages sont bien conçus, on peut utiliser des combinaisons qui peuvent sembler aberrantes : aigus à 0 ou à 11, basses à 12 et présence à 0, etc. sans que le son ne soit dénaturé. Pour jouer du blues, ce crunch une merveille, ça prend très bien les pédales d'overdrive en amont. Le canal normal permet de jouer tout le rock classique. Avec le volume de la guitare, on peut partir d'un son clair à une grosse overdrive, c'est purement jouissif. Je ne retrouve pas du tout l'agressivité qui transparaît parfois dans les vidéos Youpub.
Du coup, il peut être frustrant de ne pas avoir un canal clair et un canal crunch, le passage de l'un à l'autre impliquant de manipuler l'interrupteur dédié et le master, car l'écart de volume entre les deux modes est abyssal. Toutes choses égales, si l'on est à 6 au volume en clair, il faut descendre à 2 en mode crunch. En conséquence, certains utilisateurs règlent le canal en crunch et baissent le volume de la guitare pour avoir du son clair. On touche là une limite de l'ampli, mais un canal supplémentaire, c'est un appareil plus gros, plus lourd, plus cher...
Le canal Overdrive a un niveau de gain incroyable. A 3/11, on peut déjà jouer 90% du rock : AC/DC, Led Zeppelin, Hendrix, Cream, Nirvana, Muse, etc. Le son est souvent présenté comme agressif, mais en baissant la présence et les aigus, on obtient un son rock extraordinaire : chaud, riche, coupant le mixage sans souci. Le réglage de profondeur permet de renforcer les basses lorsqu'on joue à la maison. Selon la guitare, le hp et les réglages, on peut jouer du blues (Clapton a enregistré From the Cradle, 24 Nights, avec un SLO), au métal, en passant par le rock, la pop, etc. Le timbre est fidèle à l'ambition de Mike Soldano : même avec un très fort gain, il demeure très articulé, chaque note s'entend clairement et on perçoit très bien les différences de micros, de guitare, etc. Attention du reste, à ne pas négliger l'enceinte, le son est incroyable sur une bonne enceinte et peut paraître franchement médiocre avec un cabinet indigne. La plage de gain est très large, on peut jouer avec le potentiomètre à 1 comme à 11, on peut, en baissant le volume de la guitare passer d'un son clair à une distorsion furieuse. Les basses grondent, les médiums sont d'un richesse incroyable. Je n'ai jamais entendu une overdrive aussi jouissive à écouter et à jouer, la richesse du son, l'articulation, la résonnance, la musicalité... Le SLO est aussi très silencieux, j'ai entendu une boucle de masse dans mon pédalier, que je n'avais jamais perçu jusque là.
Il convient de noter que mieux vaut aimer la couleur sonore, car elle est peu modifiable. Même en bougeant les réglages, on ne change que très peu le timbre de l'ampli. De plus le son est un peu le même sur tous les canaux. Ainsi, avec le gain faible en mode crunch, on a presque le même son que le mode clair avec pas mal de gain. De même en baissant le gain du canal Overdrive, on obtient un son proche de celui du canal Normal en crunch avec le gain poussé. Le son est toutefois un peu plus épais et sombre en Overdrive, plus médium. On n'a pas des familles de sons très différentes, comme certains amplis qui offrent un canal typé Fender et un autre Marshall. Ici, tout est Soldano. Paradoxalement, on a un grain particulier (voir la citation au dessus : un seul bon son), mais il permet de tout faire. On peut jouer du jazz, de la pop, du blues, du reggae, du funk, du hard rock, etc. C'est un ampli incroyablement polyvalent (mais pas versatile ! ), comme en témoigne la liste de ses utilisateurs célèbres.
Pour conclure
Au final le SLO, pour en prendre toute la mesure, doit être joué, l'écoute d'innombrables vidéos ne rend rien du plaisir de jeu, de la dynamique, de la subtilité du chef d'œuvre de Mike Soldano. C'est un ampli qu'il faut tester soi-même pour évaluer ses qualités. Il réagit plus au jeu, a plus de transparence et d'articulation qu'aucun des autres amplis que j'ai joué dans ma vie. Il y a quelques amplis qui surnagent (Bogner 101B), mais la plupart sont enterrés par le SLO. Le prix s'oublie, la qualité reste pour reprendre Audiard.
Il n'est pas toujours aisé de retracer l'histoire du SLO, tant certaines informations sont contradictoires. Ainsi, l'amplificateur vedette de Mike Soldano est tantôt présenté comme dérivé d'un Bassman, tantôt d'un Plexi ! Si le second nommé dérive du premier, ça n'est tout de même pas la même musique !
Ce qui est sûr c'est que Mike Soldano, guitariste et bricoleur de génie a appris en autodidacte la conception des amplis à partir de livres jetés à la poubelle dans la bibliothèque où œuvrait sa mère. Les grandes lignes de l'histoire sont assez connues : Mike confronté à la médiocrité de son ampli, une mauvais copie de Fender, doit se ressourdre, faute d'argent, à le réparer. Petit à petit, il accumule des connaissances et se décide à créer son propre ampli, déçu qu'il était des modèles Mesa Boogie. Il développe à partir de son prototype « Mister Science » un modèle qui deviendra le SLO (Super Lead Overdrive) et qu'il se décidera à commercialiser, à la demande de ses amis. Après bien des vicissitudes, des Steve Lukather découvre le SLO, l'achète et l'aventure est lancée pour de bon. Eric Claplton, Mark Knopfler, Jimmy Page, Eddy Van Halen, Stevie Ray Vaughan, Steve Vai, Joe Satriani, Lou Reed, Vivian Campbell, Gary Moore, John Mayer, Izzy Stradlin, Georges Lynch, Matthias Jabs, Rudolf Schenker, Tony Joe White, entre autres, ont utilisé le chef d'œuvre de Soldano.
Il est sans doute pertinent de revenir aux principes qui ont conduit à la conception du SLO. Utilisateur de Marshall, Mike Soldano leur reprochait un manque de résonance à bas volume :
-« J'ai décidé de construire un ampli pour moi-même. Je voulais un ampli qui puisse fournir un son à gain plus élevé avec un maintien tout en gardant l'articulation à n'importe quel volume. »
Toute la philosophie du SLO tient dans ces quelques lignes. En effet, Soldano reprochait aux amplis Mesa Boogie de produire de la « bouillie » avec des basses évanescentes à fort gain, aux Marshall de manquer de résonnance. Ses expériences vont prouver qu'il est préférable de moins saturer les lampes de préampli, tout en multipliant les étages de gain pour obtenir le son recherché. Il a aussi conçu un ampli de puissance relativement neutre, utilisant des 6L6, pour éviter la compression des EL34 et en faisant fabriquer sur mesure des transformateurs.
Soldano trouvait les Mesa Boogie trop complexes à régler : « Ils étaient très difficiles à composer et je n'aimais pas l'endroit où les commandes de tonalité étaient placées dans le circuit avant les étages de préampli. Cela n'avait pas de sens pour le son que je recherchais et le grave était flou. Et puis vous aviez poussez-ci et tirez-ça et beaucoup de commutateurs. Je voulais juste un bon son et jouer. » De fait le SLO est conçu selon l'idée que "le moins c'est le mieux". Il est l'origine et le modèle de tous les amplis modernes, du Mesa Boogie Rectifier au Peavey 5150.
Les caractéristiques
Le SLO-30 dispose du même préampli que son aîné. Voyons les réglages. L'ampli dispose de deux canaux. Chacun dispose d'un réglage de préamp (gain) et de master (volume). Le canal normal dispose en plus d'un interrupteur de brillance et d'un second permettant de passer du mode clair ou mode saturé.
L'égalisation à 3 bandes est commune aux deux canaux : « J'utilisais les mêmes paramètres que j'étais sur les canaux Normal ou Overdrive, donc je n'ai tout simplement pas trouvé cela nécessaire. » souligne le concepteur. Une présence, un réglage de profondeur (absent sur le SLO original) complètent les réglages de tonalité. A l'arrière, on dispose d'une boucle d'effets, d'une sortie ligne avec un volume, des sorties haut parleur et de la prise pédalier. L'ampli est équipé de 5 lampes 12ax7 en préampli et d'une paire de 5881 (6L6) en puissance. Le poids n'excède pas 14 kg, ce qui en fait un ampli assez transportable. Bien plus qu'une tête 100 watts qui dépasse le plus souvent les 20 kg.
Le son
Le 30 sonne-t-il comme le 100 ? N'ayant pas testé ce dernier, je l'ignore, mais on peut penser que le son est très proche en dépit de quelques nuances dues à l'ampli de puissance plus gros du second.
On associe souvent le SLO aux musiques extrêmes, tant il est vrai qu'il était l'ampli ayant le plus de gain au monde à sa sortie. Mais ce poncif ignore la liste des nombreux musiciens qui l'on utilisé dans tant de genres musicaux différents. Clapton, Knopfler, Moore et Prince ne sont pas des métalleux ! Le SLO est d'une polyvalence rare !
Canal Normal. Ce canal est injustement sous-estimé. A lui seul, il pourrait constituer la base d'un ampli hors norme. Le son clair est remarquable, à condition toutefois de pousser un peu le volume, il supporte assez moyennement le jeu en chambre. Le SLO, même en 30 w, reste un ampli de scène. Le son ressemble un peu à du Fender Blackface, avec un peu plus de médium qui le rapproche d'un Hiwatt, il est nécessaire de placer le gain à 4 au moins pour obtenir un peu d'épaisseur et même à 11, avec une Strat, ça ne sature pas, avec le Les Paul, ça tord très légèrement. Le son est un peu claquant, l'interrupteur de brillance ajoute une dose d'aigus, mais ça reste subtil, très musical. Notons que l'ampli prend très bien les effets (boost, overdrive, distortion, écho, réverbération), la boucle d'effet, douteuse sur le SLO d'origine, est ici irréprochable. Si Mark Knopfler l'a utilisé plusieurs années, on peut être sûr que le son clair est excellent.
Le mode crunch me semblait très moyen en écoutant des vidéos, je le trouve au contraire fabuleux, c'est sans doute à mon sens le plus beau son de l'ampli. C'est le crunch le plus ressemblant à une saturation des lampes de puissance que je connais. C'est légèrement compressé, avec de la profondeur, un léger pétillement dans les aigus et des médiums riches. Le SLO est un ampli professionnel, un véritable instrument de musique, tant il est bien conçu. Il réagit très bien aux différentes attaques de main droite et demeure très transparent. Les différences lors de changements de micro, de guitare ou de haut parleurs sont flagrantes. En revanche, ça ne pardonne rien, il faut jouer proprement, car les erreurs s'entendent ! Par ailleurs les réglages sont bien conçus, on peut utiliser des combinaisons qui peuvent sembler aberrantes : aigus à 0 ou à 11, basses à 12 et présence à 0, etc. sans que le son ne soit dénaturé. Pour jouer du blues, ce crunch une merveille, ça prend très bien les pédales d'overdrive en amont. Le canal normal permet de jouer tout le rock classique. Avec le volume de la guitare, on peut partir d'un son clair à une grosse overdrive, c'est purement jouissif. Je ne retrouve pas du tout l'agressivité qui transparaît parfois dans les vidéos Youpub.
Du coup, il peut être frustrant de ne pas avoir un canal clair et un canal crunch, le passage de l'un à l'autre impliquant de manipuler l'interrupteur dédié et le master, car l'écart de volume entre les deux modes est abyssal. Toutes choses égales, si l'on est à 6 au volume en clair, il faut descendre à 2 en mode crunch. En conséquence, certains utilisateurs règlent le canal en crunch et baissent le volume de la guitare pour avoir du son clair. On touche là une limite de l'ampli, mais un canal supplémentaire, c'est un appareil plus gros, plus lourd, plus cher...
Le canal Overdrive a un niveau de gain incroyable. A 3/11, on peut déjà jouer 90% du rock : AC/DC, Led Zeppelin, Hendrix, Cream, Nirvana, Muse, etc. Le son est souvent présenté comme agressif, mais en baissant la présence et les aigus, on obtient un son rock extraordinaire : chaud, riche, coupant le mixage sans souci. Le réglage de profondeur permet de renforcer les basses lorsqu'on joue à la maison. Selon la guitare, le hp et les réglages, on peut jouer du blues (Clapton a enregistré From the Cradle, 24 Nights, avec un SLO), au métal, en passant par le rock, la pop, etc. Le timbre est fidèle à l'ambition de Mike Soldano : même avec un très fort gain, il demeure très articulé, chaque note s'entend clairement et on perçoit très bien les différences de micros, de guitare, etc. Attention du reste, à ne pas négliger l'enceinte, le son est incroyable sur une bonne enceinte et peut paraître franchement médiocre avec un cabinet indigne. La plage de gain est très large, on peut jouer avec le potentiomètre à 1 comme à 11, on peut, en baissant le volume de la guitare passer d'un son clair à une distorsion furieuse. Les basses grondent, les médiums sont d'un richesse incroyable. Je n'ai jamais entendu une overdrive aussi jouissive à écouter et à jouer, la richesse du son, l'articulation, la résonnance, la musicalité... Le SLO est aussi très silencieux, j'ai entendu une boucle de masse dans mon pédalier, que je n'avais jamais perçu jusque là.
Il convient de noter que mieux vaut aimer la couleur sonore, car elle est peu modifiable. Même en bougeant les réglages, on ne change que très peu le timbre de l'ampli. De plus le son est un peu le même sur tous les canaux. Ainsi, avec le gain faible en mode crunch, on a presque le même son que le mode clair avec pas mal de gain. De même en baissant le gain du canal Overdrive, on obtient un son proche de celui du canal Normal en crunch avec le gain poussé. Le son est toutefois un peu plus épais et sombre en Overdrive, plus médium. On n'a pas des familles de sons très différentes, comme certains amplis qui offrent un canal typé Fender et un autre Marshall. Ici, tout est Soldano. Paradoxalement, on a un grain particulier (voir la citation au dessus : un seul bon son), mais il permet de tout faire. On peut jouer du jazz, de la pop, du blues, du reggae, du funk, du hard rock, etc. C'est un ampli incroyablement polyvalent (mais pas versatile ! ), comme en témoigne la liste de ses utilisateurs célèbres.
Pour conclure
Au final le SLO, pour en prendre toute la mesure, doit être joué, l'écoute d'innombrables vidéos ne rend rien du plaisir de jeu, de la dynamique, de la subtilité du chef d'œuvre de Mike Soldano. C'est un ampli qu'il faut tester soi-même pour évaluer ses qualités. Il réagit plus au jeu, a plus de transparence et d'articulation qu'aucun des autres amplis que j'ai joué dans ma vie. Il y a quelques amplis qui surnagent (Bogner 101B), mais la plupart sont enterrés par le SLO. Le prix s'oublie, la qualité reste pour reprendre Audiard.
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bend_it
Incroyable
Publié le 14/07/21 à 09:13Pour quel usage et dans quel contexte utilisez-vous ce produit?
J utilise cette tete a la maison uniquement a bas volume, le laster volume fonctionne tres bien
Depuis combien de temps l'utilisez-vous ?
1 mois de pur bonheur
Avez-vous essayé d’autres produits concurrents avant de l'acheter?
J ai eu plusieurs amplis tous lampes, Soldano sp77, hr50 et avenger, diesel einstein, cornford road house. Tous ses (pre)amplis sont excellents, mais la slo30 est clairement au dessus !
Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins?
Tout, je redecouvre mes guitares avec le slo30, leur personnalite s affirme encore plus, les micros annoncent leur couleur, les differentes...…
J utilise cette tete a la maison uniquement a bas volume, le laster volume fonctionne tres bien
Depuis combien de temps l'utilisez-vous ?
1 mois de pur bonheur
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J ai eu plusieurs amplis tous lampes, Soldano sp77, hr50 et avenger, diesel einstein, cornford road house. Tous ses (pre)amplis sont excellents, mais la slo30 est clairement au dessus !
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J ai eu plusieurs amplis tous lampes, Soldano sp77, hr50 et avenger, diesel einstein, cornford road house. Tous ses (pre)amplis sont excellents, mais la slo30 est clairement au dessus !
Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins?
Tout, je redecouvre mes guitares avec le slo30, leur personnalite s affirme encore plus, les micros annoncent leur couleur, les differentes positions de selecteur deviennent toutes interessantes, meme les potards de volume et de tone que je n utilisais quasimment jamais permettent non plus de reduire ou de bouffer mon son, mais veritablement de creer de nouveaux sons. Tous les sons obtenus sont excellents !
Avec le slo30, je comprends enfin la fameuse phrase "le son est dans les doigts", oui avec un ampli de cette trempe, plus besoin de 3 canaux, de pedale de boost/overdrive, le son s'obtient direct sur l instrument, avec les doigts, et le son obtenu est carrement organique, rien a voir avec des pedales ou autre simulation.
Pour la petite histoire, j etais passe sur une configuration de simulation, j etais tres satisfait, puis je trouvais que ca manquait de dynamisme, j avais moins envie de jouer. Je suis donc passer sur une config avec des pedales de type amp-in-a-box qui attaquent un preamp a tube clean pour finir avec une IR ! Regarder du cote de Wampler, c est top, cette config marche super bien !
Le probleme, c est qu avec cette config, on s habitue a un son compresse, la dynamique de jeu est plus faible, on pense jouer mieux et plus vite mais il manque toujours quelque chose...Retour donc sur ampli a lampe, et la, je retrouve mon ame de musicien, de guitariste, je branche le slo30, je chaud les doigts et je joue, c est direct, franc, ca repond a la moindre solicitation, ca claque, ca chauffe, c est subtile, organique, tranchant, rond, scintillant... la totale
Avant j utilisais 4 pedales de delay, chorus, trichorus, reverb pour apporter un cote 3D aux sons de ma conf pedales/preamp a lampe. Le slo30 se suffit a lui meme, le son est large, englobant, riche...juste incroyable.
et je n ai utilise le slo30 qu a volume d appartement, sur un baffle premier prix en v30...
Pour finir c est cher, mais c est un autre monde ! Foncer ?
Fini les heures de lecture de videos youtube, de lecture d avis et autres forums pour trouver la meilleure combinaison, pour savoir si la derniere nouveaute marketing encensee par les influencers et autres betes de studio est bien revolutionnaire... maintenant je joue mes guitares et je travaille mes doigts !
J utilise cette tete a la maison uniquement a bas volume, le laster volume fonctionne tres bien
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J ai eu plusieurs amplis tous lampes, Soldano sp77, hr50 et avenger, diesel einstein, cornford road house. Tous ses (pre)amplis sont excellents, mais la slo30 est clairement au dessus !
Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins?
Tout, je redecouvre mes guitares avec le slo30, leur personnalite s affirme encore plus, les micros annoncent leur couleur, les differentes positions de selecteur deviennent toutes interessantes, meme les potards de volume et de tone que je n utilisais quasimment jamais permettent non plus de reduire ou de bouffer mon son, mais veritablement de creer de nouveaux sons. Tous les sons obtenus sont excellents !
Avec le slo30, je comprends enfin la fameuse phrase "le son est dans les doigts", oui avec un ampli de cette trempe, plus besoin de 3 canaux, de pedale de boost/overdrive, le son s'obtient direct sur l instrument, avec les doigts, et le son obtenu est carrement organique, rien a voir avec des pedales ou autre simulation.
Pour la petite histoire, j etais passe sur une configuration de simulation, j etais tres satisfait, puis je trouvais que ca manquait de dynamisme, j avais moins envie de jouer. Je suis donc passer sur une config avec des pedales de type amp-in-a-box qui attaquent un preamp a tube clean pour finir avec une IR ! Regarder du cote de Wampler, c est top, cette config marche super bien !
Le probleme, c est qu avec cette config, on s habitue a un son compresse, la dynamique de jeu est plus faible, on pense jouer mieux et plus vite mais il manque toujours quelque chose...Retour donc sur ampli a lampe, et la, je retrouve mon ame de musicien, de guitariste, je branche le slo30, je chaud les doigts et je joue, c est direct, franc, ca repond a la moindre solicitation, ca claque, ca chauffe, c est subtile, organique, tranchant, rond, scintillant... la totale
Avant j utilisais 4 pedales de delay, chorus, trichorus, reverb pour apporter un cote 3D aux sons de ma conf pedales/preamp a lampe. Le slo30 se suffit a lui meme, le son est large, englobant, riche...juste incroyable.
et je n ai utilise le slo30 qu a volume d appartement, sur un baffle premier prix en v30...
Pour finir c est cher, mais c est un autre monde ! Foncer ?
Fini les heures de lecture de videos youtube, de lecture d avis et autres forums pour trouver la meilleure combinaison, pour savoir si la derniere nouveaute marketing encensee par les influencers et autres betes de studio est bien revolutionnaire... maintenant je joue mes guitares et je travaille mes doigts !
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pioupiou87
ce n'est pas une légende, c'est bien réel!
Publié le 16/06/21 à 13:38La première chose qui vient à l'esprit en sortant l'ampli de sa boite c'est que l'on comprend concrètement ce que "HotRod" signifie. La deuxième chose, c'est que vu le poids, on a pas à faire à une petite tête pour jouer qu'à la maison.
Les finitions sont parfaites, tout respire, à l'extérieur comme à l'intérieur, la qualité d'un travail fait minutieusement et soigneusement. Je commence à ne pas trop regretter mon argent...
Je n'ai jamais eu le plaisir de jouer sur la SLO 100, ancienne version ou bien encore B.A.D. Mon avis concernera uniquement ma découverte de cet ampli et quelques comparaisons avec mes autres têtes, à savoir Mesa Dual Rectifier Multiwatts, Peavey 6505 MH et Marshall...…
Les finitions sont parfaites, tout respire, à l'extérieur comme à l'intérieur, la qualité d'un travail fait minutieusement et soigneusement. Je commence à ne pas trop regretter mon argent...
Je n'ai jamais eu le plaisir de jouer sur la SLO 100, ancienne version ou bien encore B.A.D. Mon avis concernera uniquement ma découverte de cet ampli et quelques comparaisons avec mes autres têtes, à savoir Mesa Dual Rectifier Multiwatts, Peavey 6505 MH et Marshall...…
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La première chose qui vient à l'esprit en sortant l'ampli de sa boite c'est que l'on comprend concrètement ce que "HotRod" signifie. La deuxième chose, c'est que vu le poids, on a pas à faire à une petite tête pour jouer qu'à la maison.
Les finitions sont parfaites, tout respire, à l'extérieur comme à l'intérieur, la qualité d'un travail fait minutieusement et soigneusement. Je commence à ne pas trop regretter mon argent...
Je n'ai jamais eu le plaisir de jouer sur la SLO 100, ancienne version ou bien encore B.A.D. Mon avis concernera uniquement ma découverte de cet ampli et quelques comparaisons avec mes autres têtes, à savoir Mesa Dual Rectifier Multiwatts, Peavey 6505 MH et Marshall JCM1H.
Pour rentrer dans le vif, je n'ai jamais entendu un son crunch aussi génial! sur le canal clean, mode crunch on va du son clair qui commence juste croustiller et à de la bonne saturation aux frontières du hard Rock et du Heavy Metal. C'est assez déroutant, car c'est à la fois gras, précis, intelligible. Le terme "articulé" revient souvent dans les commentaires, je trouve que c'est bien choisi. C'est tout à fait ça. L'ampli répond parfaitement aux nuances de jeu ; si vous attaquez doucement, la saturation sur ce canal est douce, grasse, enveloppante et si vous attaquez fort, ça devient hargneux mais ne va pas venir percer les oreilles ni devenir brouillon dans la saturation ou dans les basses. C'est toujours bien équilibré. Véritable sensation de Plug&Play.
Ce premier canal est très polyvalent. On va vraiment du blues au pop rock, rock, hard rock, heavy metal à la Maiden, Steel Panther. C'est bien là que ce trouve le canal pour du AC/DC, aussi.
Je n'ai pas encore vraiment bien testé le clean/ clean. Mes premières impressions sont plutôt mitigées. je n'ai pas encore testé avec les guitares type Fender. Pour l'heure, uniquement du double avec Les Paul et Ibanez. C'est très bien mais pas mieux que le canal clean du Dual Rectifier. Le Mesa en clean et mode push (soit de petit crunch à gros crunch) me semble cependant moins sympa, je le trouve chouette mais il a moins ce petit quelque chose qui rend le SLO plus "organique", plus vivant.
Tous les réglages du SLO sont pertinents et progressifs (à part les volumes). On trouve toujours des sonorités facilement, c'est beaucoup plus simple que le Mesa, la délicatesse des réglages chez ce dernier n'est pas une légende. Le dual, faut réfléchir un peu plus pour trouver la sonorité désirée.
Pour le canal Crunch, même remarques sur les sensations que le canal clean, sauf que là on rentre dans le High Gain, le son se fait forcément un peu plus compressé, mais toujours aussi aérien, y'a du Grit, y'a du Ooomph, y'a du gras, y'a de l'attaque, y'a de la précision. Les solos, même très saturés sont très intelligibles, ça coule sous les doigts et dans les oreilles, ça ne bave pas, mais ce n'est pas pour autant "sec". On est vraiment dans les sonorités metal des années 80, 90, mais les années 2000 sont bien là et je trouve qu'elles sont tout à fait pertinentes pour 2021.
Pour moi, ce n'est pas un ampli prisonnier d'une époque.
J'ai évoqué brièvement les volumes. J'y reviens. Alors oui, oui oui. On peut jouer à volume de chambre avec un bon son, sans avoir besoin d'un atténuateur. Bien sûr, comme tout ampli à lampes, plus on monte plus les HPs travaillent (Mesa 2x12 dans mon cas) et projettent mieux les sons. A volume de chambre avec bébé qui dort à côté, on n'est pas frustré, le son conserve ses qualités ; elles sont atténuées, mais elles sont bien présentes. Par contre, ça monte très très vite! le volume de chambre se trouve entre 0 et 1, au delà, ça monte très très vite dans les tours!!! jeu en groupe en répet' et sur scène, franchement aucun problème l'ami Ola a bien montré qu' à 5 ou 6/11 on est déjà à plus de 100 db! C'est un ampli HotRod!
Mon Dual est beaucoup plus progressif. Plus facile à gérer de ce côté.
Comme je l'ai dit plus haut j'ai le plaisir d'avoir une Dual Rectifier, un Peavey 6505 MH et une mini JCM 800. La comparaison ne peut pas se faire sur la puissance ou le head room, forcément, et ce serait d'ailleurs ridicule mais j'ai noté des choses très intéressantes au niveau du grain et du comportement.
Clairement ces 4 amplis ont le même ADN! Le grain de leur saturation se ressemble énormément. Leurs équalisations respectives ainsi que la différence des composants font qu’ils ont tous leur petite particularité. Le Peavey est clairement calqué sur le SLO. Attention, je parle sonorités, pas montages et composants, son étage de gain supplémentaire lui donne une saturation qui va plus loin, il est plus agressif, moins précis, un son plus tight, taillé pour le métal pur et dur. Son canal clean en mode crunch est très bien pour du blues rock, rock, hard rock, comme le SLO. Le son est moins articulé, plus « brouillon » mais je le trouve quand même très bien. Peavey en vendant son petit 6505 MH à moins de 500 euros à fait un coup en or! C’est un rapport qualité/prix que je trouve incroyable.
Le JCM1H est la version JCM 800 en 1 watt, difficile de le comparer au SLO évidemment. Cependant, et vu que c’est un ampli plutôt destiné à un volume at home, on trouve des similarités dans le grain saturé, il va moins loin que le SLO, plus « roots » mais tellement Rock’Roll, il s’aventure facilement sur les terres du Heavy avec un petit boost. C’est un ampli avec naturellement plus de médium. Il reste cependant moins précis et articulé que le SLO.
Le Dual Rectifier. Pareil on est dans le même ADN que le SLO. C’est une conception quand même un peudifférente, mais de même qualité concernant la fabrication. C’est pour moi la polyvalence absolue, les cleans sont très beaux, on a un choix énorme de différentes saturations avec la patte Mesa évidemment. C’est un monstre offrant plus de possibilités sonores que le SLO. Mais achète-ton un SLO pour ça?
En terme de saturations, le Dual va être sans surprise gorgé de bas médiums et de basses, ce qui va donner des saturations très riches, très enveloppantes, très pleines, mais aussi très agressives tout en étant intelligibles. C’est un ampli moins « prend ça dans ta tête » comme le Peavey. Le Mesa, c’est plus je te tire dessus à boulet rouge, ça ne t’arrache pas que la tête, ça t’éparpille façon puzzle. C’est le « GROS SON MESA » on l’aime, on l’aime pas, c’est pareil pour tout. Le SLO va aller moins loin au niveau du balayage des fréquences, du coup son articulation du jeu sera plus prononcée que le Dual. En Lead, c’est clairement la place du SLO ; le Dual plus la rythmique. Mais ces deux amplis peuvent de toute façon tout faire, à condition d’en aimer leur personnalité.
Revenons au SLO. La boucle d’effet est parfaite, ça prend bien les effets ; en façade, franchement, pas besoin d’overdrive pour booster quoi que ce soit, une Wha, un phaser, pas plus! Bon on y branche ce que l’on veut, mais franchement, c’est un ampli tellement vivant que je trouve qu’il n’a pas besoin qu’on lui rajoute de pédales. Les potards de Deph et Présence remplissent bien leur rôle et permettent au SLO d’élargir sa palette sonore et d'adapter la diffusion du son selon l'environnement.
Pour conclure, je dirai que le SLO est pour moi et mes oreilles un ampli HotRod, un ampli, brut, puissant, énergique, racé, aux sonorités intemporelles. C’est une légende car il a ouvert la voie à tous les amplis High Gain modernes et c’est une légende toujours vivante car, de par sa fabrication extrêmement soignée, ses sonorités, son articulation, sa force d’être à la fois bourrin et subtil ; il n’a pas été éclipsé par ses cousins plus modernes.
Ce n’est pourtant pas pour moi le Graal, c’est un ampli magnifique c’est vrai, mais j’aime tout autant mon Dual qui reste pour moi la machine la plus polyvalente qui soit avec une personnalité incroyable, et j’aime aussi mes mini têtes parce qu’elles aussi ont plein de qualités. Bref en une phrase : Le SLO, un ampli magique comme beaucoup d’autres mais pas tout à fait comme les autres!
Le prix est très élevé, il n'a pas 36 canaux, on peut tout faire avec mais faut faire des réglages au coup par coup, pas de presets ici, un seul footswich. Il ne répond pas au cahier des charges de la modernité. Pourtant, je trouve qu'il les vaut. C'est un HotRod pas une voiture luxueuse qui permet d'aller au boulot, en week-end, faire les courses, partir en vacances avec la galerie de toit.
Bien réfléchir avant d'acheter donc.
Les finitions sont parfaites, tout respire, à l'extérieur comme à l'intérieur, la qualité d'un travail fait minutieusement et soigneusement. Je commence à ne pas trop regretter mon argent...
Je n'ai jamais eu le plaisir de jouer sur la SLO 100, ancienne version ou bien encore B.A.D. Mon avis concernera uniquement ma découverte de cet ampli et quelques comparaisons avec mes autres têtes, à savoir Mesa Dual Rectifier Multiwatts, Peavey 6505 MH et Marshall JCM1H.
Pour rentrer dans le vif, je n'ai jamais entendu un son crunch aussi génial! sur le canal clean, mode crunch on va du son clair qui commence juste croustiller et à de la bonne saturation aux frontières du hard Rock et du Heavy Metal. C'est assez déroutant, car c'est à la fois gras, précis, intelligible. Le terme "articulé" revient souvent dans les commentaires, je trouve que c'est bien choisi. C'est tout à fait ça. L'ampli répond parfaitement aux nuances de jeu ; si vous attaquez doucement, la saturation sur ce canal est douce, grasse, enveloppante et si vous attaquez fort, ça devient hargneux mais ne va pas venir percer les oreilles ni devenir brouillon dans la saturation ou dans les basses. C'est toujours bien équilibré. Véritable sensation de Plug&Play.
Ce premier canal est très polyvalent. On va vraiment du blues au pop rock, rock, hard rock, heavy metal à la Maiden, Steel Panther. C'est bien là que ce trouve le canal pour du AC/DC, aussi.
Je n'ai pas encore vraiment bien testé le clean/ clean. Mes premières impressions sont plutôt mitigées. je n'ai pas encore testé avec les guitares type Fender. Pour l'heure, uniquement du double avec Les Paul et Ibanez. C'est très bien mais pas mieux que le canal clean du Dual Rectifier. Le Mesa en clean et mode push (soit de petit crunch à gros crunch) me semble cependant moins sympa, je le trouve chouette mais il a moins ce petit quelque chose qui rend le SLO plus "organique", plus vivant.
Tous les réglages du SLO sont pertinents et progressifs (à part les volumes). On trouve toujours des sonorités facilement, c'est beaucoup plus simple que le Mesa, la délicatesse des réglages chez ce dernier n'est pas une légende. Le dual, faut réfléchir un peu plus pour trouver la sonorité désirée.
Pour le canal Crunch, même remarques sur les sensations que le canal clean, sauf que là on rentre dans le High Gain, le son se fait forcément un peu plus compressé, mais toujours aussi aérien, y'a du Grit, y'a du Ooomph, y'a du gras, y'a de l'attaque, y'a de la précision. Les solos, même très saturés sont très intelligibles, ça coule sous les doigts et dans les oreilles, ça ne bave pas, mais ce n'est pas pour autant "sec". On est vraiment dans les sonorités metal des années 80, 90, mais les années 2000 sont bien là et je trouve qu'elles sont tout à fait pertinentes pour 2021.
Pour moi, ce n'est pas un ampli prisonnier d'une époque.
J'ai évoqué brièvement les volumes. J'y reviens. Alors oui, oui oui. On peut jouer à volume de chambre avec un bon son, sans avoir besoin d'un atténuateur. Bien sûr, comme tout ampli à lampes, plus on monte plus les HPs travaillent (Mesa 2x12 dans mon cas) et projettent mieux les sons. A volume de chambre avec bébé qui dort à côté, on n'est pas frustré, le son conserve ses qualités ; elles sont atténuées, mais elles sont bien présentes. Par contre, ça monte très très vite! le volume de chambre se trouve entre 0 et 1, au delà, ça monte très très vite dans les tours!!! jeu en groupe en répet' et sur scène, franchement aucun problème l'ami Ola a bien montré qu' à 5 ou 6/11 on est déjà à plus de 100 db! C'est un ampli HotRod!
Mon Dual est beaucoup plus progressif. Plus facile à gérer de ce côté.
Comme je l'ai dit plus haut j'ai le plaisir d'avoir une Dual Rectifier, un Peavey 6505 MH et une mini JCM 800. La comparaison ne peut pas se faire sur la puissance ou le head room, forcément, et ce serait d'ailleurs ridicule mais j'ai noté des choses très intéressantes au niveau du grain et du comportement.
Clairement ces 4 amplis ont le même ADN! Le grain de leur saturation se ressemble énormément. Leurs équalisations respectives ainsi que la différence des composants font qu’ils ont tous leur petite particularité. Le Peavey est clairement calqué sur le SLO. Attention, je parle sonorités, pas montages et composants, son étage de gain supplémentaire lui donne une saturation qui va plus loin, il est plus agressif, moins précis, un son plus tight, taillé pour le métal pur et dur. Son canal clean en mode crunch est très bien pour du blues rock, rock, hard rock, comme le SLO. Le son est moins articulé, plus « brouillon » mais je le trouve quand même très bien. Peavey en vendant son petit 6505 MH à moins de 500 euros à fait un coup en or! C’est un rapport qualité/prix que je trouve incroyable.
Le JCM1H est la version JCM 800 en 1 watt, difficile de le comparer au SLO évidemment. Cependant, et vu que c’est un ampli plutôt destiné à un volume at home, on trouve des similarités dans le grain saturé, il va moins loin que le SLO, plus « roots » mais tellement Rock’Roll, il s’aventure facilement sur les terres du Heavy avec un petit boost. C’est un ampli avec naturellement plus de médium. Il reste cependant moins précis et articulé que le SLO.
Le Dual Rectifier. Pareil on est dans le même ADN que le SLO. C’est une conception quand même un peudifférente, mais de même qualité concernant la fabrication. C’est pour moi la polyvalence absolue, les cleans sont très beaux, on a un choix énorme de différentes saturations avec la patte Mesa évidemment. C’est un monstre offrant plus de possibilités sonores que le SLO. Mais achète-ton un SLO pour ça?
En terme de saturations, le Dual va être sans surprise gorgé de bas médiums et de basses, ce qui va donner des saturations très riches, très enveloppantes, très pleines, mais aussi très agressives tout en étant intelligibles. C’est un ampli moins « prend ça dans ta tête » comme le Peavey. Le Mesa, c’est plus je te tire dessus à boulet rouge, ça ne t’arrache pas que la tête, ça t’éparpille façon puzzle. C’est le « GROS SON MESA » on l’aime, on l’aime pas, c’est pareil pour tout. Le SLO va aller moins loin au niveau du balayage des fréquences, du coup son articulation du jeu sera plus prononcée que le Dual. En Lead, c’est clairement la place du SLO ; le Dual plus la rythmique. Mais ces deux amplis peuvent de toute façon tout faire, à condition d’en aimer leur personnalité.
Revenons au SLO. La boucle d’effet est parfaite, ça prend bien les effets ; en façade, franchement, pas besoin d’overdrive pour booster quoi que ce soit, une Wha, un phaser, pas plus! Bon on y branche ce que l’on veut, mais franchement, c’est un ampli tellement vivant que je trouve qu’il n’a pas besoin qu’on lui rajoute de pédales. Les potards de Deph et Présence remplissent bien leur rôle et permettent au SLO d’élargir sa palette sonore et d'adapter la diffusion du son selon l'environnement.
Pour conclure, je dirai que le SLO est pour moi et mes oreilles un ampli HotRod, un ampli, brut, puissant, énergique, racé, aux sonorités intemporelles. C’est une légende car il a ouvert la voie à tous les amplis High Gain modernes et c’est une légende toujours vivante car, de par sa fabrication extrêmement soignée, ses sonorités, son articulation, sa force d’être à la fois bourrin et subtil ; il n’a pas été éclipsé par ses cousins plus modernes.
Ce n’est pourtant pas pour moi le Graal, c’est un ampli magnifique c’est vrai, mais j’aime tout autant mon Dual qui reste pour moi la machine la plus polyvalente qui soit avec une personnalité incroyable, et j’aime aussi mes mini têtes parce qu’elles aussi ont plein de qualités. Bref en une phrase : Le SLO, un ampli magique comme beaucoup d’autres mais pas tout à fait comme les autres!
Le prix est très élevé, il n'a pas 36 canaux, on peut tout faire avec mais faut faire des réglages au coup par coup, pas de presets ici, un seul footswich. Il ne répond pas au cahier des charges de la modernité. Pourtant, je trouve qu'il les vaut. C'est un HotRod pas une voiture luxueuse qui permet d'aller au boulot, en week-end, faire les courses, partir en vacances avec la galerie de toit.
Bien réfléchir avant d'acheter donc.
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Fiche technique
- Fabricant : Soldano
- Modèle : SLO-30
- Catégorie : Têtes d'ampli guitare tout lampe
- Poids du colis : 15.4 kg
- Fiche créée le : 27/06/2020
Nous n'avons pas de fiche technique sur ce produit
mais votre aide est la bienvenue
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Autres catégories dans Têtes d'amplis guitare
Autres dénominations : slo30, slo30classic, slo30 classic, slo 30classic