Voir les autres avis sur ce produit :
gnoulie
« It can do it ! »
Publié le 17/08/14 à 08:32Note 8
UTILISATION
Note 9
SONORITÉS
Note 7
AVIS GLOBAL
Acheté d'occase en janvier 2014, le FANX (Fantom X7) est ma seconde Workstation ; jusque là, je n'avais qu'un M1 (soit un appareil âgé d'un quart de siècle à ce jour ; 8 pistes, 2 MFX, 16 voix de polyphonie...). Je suis donc moyennement qualifié pour juger cet engin, puisqu'il faudrait le comparer à ses concurrents contemporains (Yam Motif ES/XS, Korg TRITON Extreme, pour ne citer qu'eux...), que je n'ai jamais eu l'occasion d'utiliser. Cependant, j'en ai du bien à dire de ce clavier, et à défaut de pouvoir le situer face aux autres, j'ai quelques exemples d'utilisation à partager, qui attesteront d'indéniables qualités (sa souplesse extrême notamment), mais aussi de (très) petites lacunes...
Clavier : le toucher lesté est le plus agréable que je connaisse, d'une fluidité extra ; petit bémol : les touches sont un peu plus courtes que le standard piano (dont je joue sur un RD700NX), mais on s'y fait. Sensible à la pression (mono). Typiquement Roland, le joystick ne bouge qu'en 3 dimensions (4 sur la plupart des Korg).
En tant que clavier maître, c'est du Chorizo : vous pouvez saucissonner le clavier en 16 parties midi, qui mordent les unes sur les autres ou pas ; les touches du clavier ou les pads (dynamiques, et plus agréables que ceux d'une MPC par exemple, car moins durs) sont assignables à volonté, pour lancer samples, phrases rythmiques ou mélodiques, en interne et en midi externe en même temps. Je l'utilise pour piloter mon BK7m, et je lance durant le jeu, des samples et des rythmes internes ou l'arpégiateur du FANX, carrément par l'activation d'une touche qui se trouve sur le chemin de la mélodie, ou des accords main gauche. Une remarque pour chipoter toutefois : la réponse à la vélocité du clavier, parfois utile pour le pilotage d'expandeurs (sur des sons trop sensibles, par exemple) n'est pas paramétrable (soit vous autorisez la réponse à la vélocité, ou alors vous imposez une valeur fixe entre 1 et 127) ; je dis ça parce que le RD700NX sait le faire, en redéfinissant la vel max et mini.
Ecran : le plus grand écran disponible sur le marché de son temps, et en couleur SVP ! il n'est cependant pas tactile, comme les Korg Triton, mais infiniment plus agréable et mieux arrangé que les Yam Motif ES. Il dispose d'un économiseur d'écran paramétrable et personnalisable, et est capable d'afficher des fichiers .txt (vous avez dit anti-sèches ?) et .bmp (Playboy centerfold, tarte flambée, votre motobylette, au choix...).
Séquenceur : très bien épaulé par l'écran précité, et très bien pensé, il constitue une alternative viable aux séquenceurs soft, avec pas mal de possibilités d'éditions globales filtrées (vélocité, canal midi, insertion suppression mesures, time fit, décalage temporel, échange entre deux tracks/patterns, durée notes...).
Dommage, il manque un générateur de crescendo/diminuendo automatique...
Audio Track Expansion : le FANX, dans sa version 2, dispose de 8 pistes stéréo permettant l'insertion de samples, et bénéficiant d'une console de mixage classique et complète (effect send, groupe de sortie, transposition numérique...).
Arpégiateur : il n'y en a qu'un, mais il est hyper programmable (sur 32 pas). 128 presets de motifs usine, 128 emplacements utilisateurs ; et deux fois plus pour les rythm patterns.
Sampleur : là encore, l'écran permet des coupes chirurgicales (zoom vertical et horizontal) et une navigation optimale. Juste un truc con par rapport à une MPC : la pose des slices en mode audio. Ce sampleur vous permet bien entendu la lecture répétitive de petits bouts d'échantillons de chaque coté de la coupure, pour contrôler la présence de clics indésirables, résidus des parties contiguës, mais cette bête de course reprend immédiatement la lecture du bout d'échantillon à peine finie. Je vous laisse imaginer le résultat sur des bouts très courts, soit la génération d'une forme d'onde le plus souvent très désagréable (sur une MPC, un pause d'une demi seconde est intégrée à chaque cycle de lecture). Etant donné les possibilités d'édition graphiques, c'est un détail...
Le resampling est possible, naturellement ; on peut donc ainsi se faire un .wav de sa production musicale séquencée, entrée analogique et audio tracks compris.
Sa RAM (32Mo d'usine) est extensible à 544Mo.
Connectique audio : 2 groupes de sorties stéréo jack (dont le principal sort en symétrique), identifiables de 1 à 4 en individuel mono + 1 paire entrées jack asymétrique, donc le canal gauche est utilisable en niveau MIC (dynamique uniquement, pas d'alim fantôme).
Exemple d'application : voix samplée séquencée par l'audio track d'une part, son de synthé (piste du séquenceur midi en interne), respectivement envoyés via les sorties 3 et 4 vers le vocoder de mon microKorg, récupéré en sortie de ce dernier en stéréo sur l'entrée ligne du FANX et mixé avec le groupe de sortie principal. Cette entrée ligne peut donc aussi tout simplement permettre de se passer d'une table de mixage (lors de l'utilisation du BK7m, exemple personnel), et est aiguillable vers les effets internes du FANX, après un étage de traitement spécialement dédié à ladite entrée.
Cet étage de traitement est au choix un compresseur, limiteur, EQ, enhancer, noise suppressor ou un center canceler.
Entrée/sortie numériques s/p dif coax : 1xIN et 1xOUT.
Stockage externe : Eh non, pas encore de port USB pour une clé, mais un slot PC Card (un genre de PCMCIA). La solution la plus couramment adoptée, est l'utilisation d'un adaptateur pour Compact Flash, ce qui rend sur un PC, la gestion des fichiers embarqués toute aussi simple que pour un appareil photo. La capacité maxi indiquée dans la notice est de 1Go, mais cela fonctionne très bien avec une CF de 2Go. Le contenu de ce support de stockage externe est également accessible via USB Host, depuis votre PC.
Logiciels périphériques rattachés : pilote USB, logiciel d'archivage (de ttes données parmis patches, perfs, motifs rythmiques ou d'arpégiateur, etc...), logiciel de conversion des multisamples série Roland S700 (pour OS Version 2 uniquement), tournant sous XP.
Effets intégrés : c'est dans ce domaine que l'on palpe le plus vite les limites de la machine. Non que la qualité ne soit pas au rendez-vous (bien au contraire), mais c'est une question de quantité : 1 reverb + 1 chorus + 3 multi-effets en insertion. Un Yam Motif ES fait mieux. La sortie de MFX est toutefois aiguillable vers les chorus/reverb, mais dans des proportions non définissables individuellement pour chaque canal timbral.
A souligner : le FANX dispose au titre de mastering, d'un compresseur tri-bande, très efficace, mais qui ne permet pas, hélas, de bypass indépendant par bande, et ses paramètres ne sont pas mémorisables dans la perf (un seul réglage User, commun à toute la machine).
Menu system : ce menu, très étoffé, permet de définir précisément le comportement de la machine vis à vis de son environnement midi, ses modes de synchronisation, ses commandes externes, son interface USB avec l'ordinateur, le gain des sorties, les chargements auto à la mise sous tension de certaines données de la carte Compact Flash etc... Souple comme Valentin le désossé...
Moteur sonore : 1400 formes d'ondes (128Mo) extensibles via 4 slot SRX (éviter les cartes antérieures à 2004, elles n'apportent pas grand chose au FANX, car de définition dynamique inférieure). On retrouve le principe complexe et puissant du patch Roland à 4 composantes timbrales, qui permet de programmer de belles articulations, et des évolutions sonores synchronisables au tempo. L'offre, de qualité certaine, est homogène et large, et couvre la plupart des besoins.
Le piano, multi-échantillonné en 4 velocity layers, a encore de la gueule aujourd'hui. Les EP, et pas mal de formes d'ondes acoustiques ont été échantillonnées en 3 velocity layers, ce qui reste encore honnête actuellement face à certains produits de moyenne gamme récents (je pense au Krome, et au Kross a fortiori). Idem pour les waves de batterie/percussion, vraiment dynamiques.
Temps de démarrage : habitué au démarrage quasi instantané du M1, j'ai été un peu surpris du temps que met le FANX à booter (cela dépend peut-être de la version OS, en l'occurrence 2), comparable à celui d'un ordinateur, et variable suivant la quantité de données présentes sur la carte CF. Rien de dramatique bien sûr, mais n'espérez l'allumer et boeufer on the fly !
Autres fonctions non explorées : RPS (lancement en temps réel de bouts de séquence), D-Beam (contrôleur infra-rouge de proximité, convertible en petit synthé monophonique), skip back sampling (le FANX échantillonne en permanence la sortie audio A ; s'il s'est passé un truc sympa dont vous voulez garder trace, en appuyant sur le bouton dédié, vous sauvegardez les 40 -paramétrable- dernières secondes d'occurrence sonore), V-LINK (protocole propriétaire Roland pour la synchronisation vidéo).
Conclusion : bien construit (fiable et solide), bien pensé, facile à utiliser, on le trouve facilement à moins de 700€ en version 61 touches (X6), et à ce tarif, vous avez une workstation polyvalente et puissante avec bon nombre de caractéristiques quasi-actuelles (cet engin a été un véritable bond en avant en 2004, dans la catégorie haut de gamme, soit l'équivalent retro d'un Kron-no-nos à 3000€ sur le plan fonctionnel ! Sur le plan synthèse sonore, cette comparaison s'arrête, nous sommes d'accord...).
UTILISATION
Note 9
SONORITÉS
Note 7
AVIS GLOBAL
Acheté d'occase en janvier 2014, le FANX (Fantom X7) est ma seconde Workstation ; jusque là, je n'avais qu'un M1 (soit un appareil âgé d'un quart de siècle à ce jour ; 8 pistes, 2 MFX, 16 voix de polyphonie...). Je suis donc moyennement qualifié pour juger cet engin, puisqu'il faudrait le comparer à ses concurrents contemporains (Yam Motif ES/XS, Korg TRITON Extreme, pour ne citer qu'eux...), que je n'ai jamais eu l'occasion d'utiliser. Cependant, j'en ai du bien à dire de ce clavier, et à défaut de pouvoir le situer face aux autres, j'ai quelques exemples d'utilisation à partager, qui attesteront d'indéniables qualités (sa souplesse extrême notamment), mais aussi de (très) petites lacunes...
Clavier : le toucher lesté est le plus agréable que je connaisse, d'une fluidité extra ; petit bémol : les touches sont un peu plus courtes que le standard piano (dont je joue sur un RD700NX), mais on s'y fait. Sensible à la pression (mono). Typiquement Roland, le joystick ne bouge qu'en 3 dimensions (4 sur la plupart des Korg).
En tant que clavier maître, c'est du Chorizo : vous pouvez saucissonner le clavier en 16 parties midi, qui mordent les unes sur les autres ou pas ; les touches du clavier ou les pads (dynamiques, et plus agréables que ceux d'une MPC par exemple, car moins durs) sont assignables à volonté, pour lancer samples, phrases rythmiques ou mélodiques, en interne et en midi externe en même temps. Je l'utilise pour piloter mon BK7m, et je lance durant le jeu, des samples et des rythmes internes ou l'arpégiateur du FANX, carrément par l'activation d'une touche qui se trouve sur le chemin de la mélodie, ou des accords main gauche. Une remarque pour chipoter toutefois : la réponse à la vélocité du clavier, parfois utile pour le pilotage d'expandeurs (sur des sons trop sensibles, par exemple) n'est pas paramétrable (soit vous autorisez la réponse à la vélocité, ou alors vous imposez une valeur fixe entre 1 et 127) ; je dis ça parce que le RD700NX sait le faire, en redéfinissant la vel max et mini.
Ecran : le plus grand écran disponible sur le marché de son temps, et en couleur SVP ! il n'est cependant pas tactile, comme les Korg Triton, mais infiniment plus agréable et mieux arrangé que les Yam Motif ES. Il dispose d'un économiseur d'écran paramétrable et personnalisable, et est capable d'afficher des fichiers .txt (vous avez dit anti-sèches ?) et .bmp (Playboy centerfold, tarte flambée, votre motobylette, au choix...).
Séquenceur : très bien épaulé par l'écran précité, et très bien pensé, il constitue une alternative viable aux séquenceurs soft, avec pas mal de possibilités d'éditions globales filtrées (vélocité, canal midi, insertion suppression mesures, time fit, décalage temporel, échange entre deux tracks/patterns, durée notes...).
Dommage, il manque un générateur de crescendo/diminuendo automatique...
Audio Track Expansion : le FANX, dans sa version 2, dispose de 8 pistes stéréo permettant l'insertion de samples, et bénéficiant d'une console de mixage classique et complète (effect send, groupe de sortie, transposition numérique...).
Arpégiateur : il n'y en a qu'un, mais il est hyper programmable (sur 32 pas). 128 presets de motifs usine, 128 emplacements utilisateurs ; et deux fois plus pour les rythm patterns.
Sampleur : là encore, l'écran permet des coupes chirurgicales (zoom vertical et horizontal) et une navigation optimale. Juste un truc con par rapport à une MPC : la pose des slices en mode audio. Ce sampleur vous permet bien entendu la lecture répétitive de petits bouts d'échantillons de chaque coté de la coupure, pour contrôler la présence de clics indésirables, résidus des parties contiguës, mais cette bête de course reprend immédiatement la lecture du bout d'échantillon à peine finie. Je vous laisse imaginer le résultat sur des bouts très courts, soit la génération d'une forme d'onde le plus souvent très désagréable (sur une MPC, un pause d'une demi seconde est intégrée à chaque cycle de lecture). Etant donné les possibilités d'édition graphiques, c'est un détail...
Le resampling est possible, naturellement ; on peut donc ainsi se faire un .wav de sa production musicale séquencée, entrée analogique et audio tracks compris.
Sa RAM (32Mo d'usine) est extensible à 544Mo.
Connectique audio : 2 groupes de sorties stéréo jack (dont le principal sort en symétrique), identifiables de 1 à 4 en individuel mono + 1 paire entrées jack asymétrique, donc le canal gauche est utilisable en niveau MIC (dynamique uniquement, pas d'alim fantôme).
Exemple d'application : voix samplée séquencée par l'audio track d'une part, son de synthé (piste du séquenceur midi en interne), respectivement envoyés via les sorties 3 et 4 vers le vocoder de mon microKorg, récupéré en sortie de ce dernier en stéréo sur l'entrée ligne du FANX et mixé avec le groupe de sortie principal. Cette entrée ligne peut donc aussi tout simplement permettre de se passer d'une table de mixage (lors de l'utilisation du BK7m, exemple personnel), et est aiguillable vers les effets internes du FANX, après un étage de traitement spécialement dédié à ladite entrée.
Cet étage de traitement est au choix un compresseur, limiteur, EQ, enhancer, noise suppressor ou un center canceler.
Entrée/sortie numériques s/p dif coax : 1xIN et 1xOUT.
Stockage externe : Eh non, pas encore de port USB pour une clé, mais un slot PC Card (un genre de PCMCIA). La solution la plus couramment adoptée, est l'utilisation d'un adaptateur pour Compact Flash, ce qui rend sur un PC, la gestion des fichiers embarqués toute aussi simple que pour un appareil photo. La capacité maxi indiquée dans la notice est de 1Go, mais cela fonctionne très bien avec une CF de 2Go. Le contenu de ce support de stockage externe est également accessible via USB Host, depuis votre PC.
Logiciels périphériques rattachés : pilote USB, logiciel d'archivage (de ttes données parmis patches, perfs, motifs rythmiques ou d'arpégiateur, etc...), logiciel de conversion des multisamples série Roland S700 (pour OS Version 2 uniquement), tournant sous XP.
Effets intégrés : c'est dans ce domaine que l'on palpe le plus vite les limites de la machine. Non que la qualité ne soit pas au rendez-vous (bien au contraire), mais c'est une question de quantité : 1 reverb + 1 chorus + 3 multi-effets en insertion. Un Yam Motif ES fait mieux. La sortie de MFX est toutefois aiguillable vers les chorus/reverb, mais dans des proportions non définissables individuellement pour chaque canal timbral.
A souligner : le FANX dispose au titre de mastering, d'un compresseur tri-bande, très efficace, mais qui ne permet pas, hélas, de bypass indépendant par bande, et ses paramètres ne sont pas mémorisables dans la perf (un seul réglage User, commun à toute la machine).
Menu system : ce menu, très étoffé, permet de définir précisément le comportement de la machine vis à vis de son environnement midi, ses modes de synchronisation, ses commandes externes, son interface USB avec l'ordinateur, le gain des sorties, les chargements auto à la mise sous tension de certaines données de la carte Compact Flash etc... Souple comme Valentin le désossé...
Moteur sonore : 1400 formes d'ondes (128Mo) extensibles via 4 slot SRX (éviter les cartes antérieures à 2004, elles n'apportent pas grand chose au FANX, car de définition dynamique inférieure). On retrouve le principe complexe et puissant du patch Roland à 4 composantes timbrales, qui permet de programmer de belles articulations, et des évolutions sonores synchronisables au tempo. L'offre, de qualité certaine, est homogène et large, et couvre la plupart des besoins.
Le piano, multi-échantillonné en 4 velocity layers, a encore de la gueule aujourd'hui. Les EP, et pas mal de formes d'ondes acoustiques ont été échantillonnées en 3 velocity layers, ce qui reste encore honnête actuellement face à certains produits de moyenne gamme récents (je pense au Krome, et au Kross a fortiori). Idem pour les waves de batterie/percussion, vraiment dynamiques.
Temps de démarrage : habitué au démarrage quasi instantané du M1, j'ai été un peu surpris du temps que met le FANX à booter (cela dépend peut-être de la version OS, en l'occurrence 2), comparable à celui d'un ordinateur, et variable suivant la quantité de données présentes sur la carte CF. Rien de dramatique bien sûr, mais n'espérez l'allumer et boeufer on the fly !
Autres fonctions non explorées : RPS (lancement en temps réel de bouts de séquence), D-Beam (contrôleur infra-rouge de proximité, convertible en petit synthé monophonique), skip back sampling (le FANX échantillonne en permanence la sortie audio A ; s'il s'est passé un truc sympa dont vous voulez garder trace, en appuyant sur le bouton dédié, vous sauvegardez les 40 -paramétrable- dernières secondes d'occurrence sonore), V-LINK (protocole propriétaire Roland pour la synchronisation vidéo).
Conclusion : bien construit (fiable et solide), bien pensé, facile à utiliser, on le trouve facilement à moins de 700€ en version 61 touches (X6), et à ce tarif, vous avez une workstation polyvalente et puissante avec bon nombre de caractéristiques quasi-actuelles (cet engin a été un véritable bond en avant en 2004, dans la catégorie haut de gamme, soit l'équivalent retro d'un Kron-no-nos à 3000€ sur le plan fonctionnel ! Sur le plan synthèse sonore, cette comparaison s'arrête, nous sommes d'accord...).