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bbhack
« Un des meilleurs transistors Fender des années 90 ! »
Publié le 23/02/08 à 00:23
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Intro
En occasion cet ampli se fait rare, mais on peut encore en trouver à des tarifs dérisoires (~200€). S’agissant d’une bête de scène des années 90 que j’ai beaucoup utilisé et aimé, je pense qu'un avis lui rendrait hommage à juste titre.
Pour les caractéristiques, il s’agit d’un ampli transistors basé sur la techno CMOS [mention "tube simulator" sur la notice ] proposant 2 canaux indépendants partageant les réglages master et reverb.
Le premier canal, dédié au son clair, propose une eq 3 bandes et un switch que je qualifierais de « medium cut ».Le second, dédié aux sons saturés, propose quant à lui un réglage de gain, une eq 3 bandes et en post-eq des réglages de présence et de contour en plus d’un boost ! Bref question réglages c’est très complet.
Le combo embarque une reverb à ressorts assez typée « fender années 80 » ainsi qu’un HP de 12’’ qui de souvenir était un Eminence.
La connectique arrière, très complète pour l’époque, est composée de sorties pour un cab externe, de la prise footswitch (canal/reveb/boost) et d’une boucle d’effet réglable et terme de type de signal [gtr/line] et du volume de la boucle.
Le tout pèse environ 25 kg ce qui rend le combo assez lourd pour un transistors. Toutefois il convient de noter qu’à l’époque les cabinets n’étaient pas construits en bois de cagette. Et comme ce modèle était destiné au live et aux tournées, une attention particulière a été apportée à l’ébénisterie pour le rendre résistant aux déplacement, chocs mais aussi aux vibrations à haut volume.
Quant à la puissance, le manuel indiquait 160W, ce qui à mon avis est peut-être un tout petit peu exagéré. Toutefois je confirme que ce combo couvrait la plupart des 50W/100W à lampes de l’époque ! Si l’idée de rendre votre batteur sourd vous a déjà traversé l’esprit, le stage 185 est probablement une arme de choix …
Utilisation
Utilisation extrêmement simple avec une EQ très efficace agrémenté d’une puissance plus que sympatoche. Je ne me rappelle pas avoir dépassé le 3.5 en utilisation live.
A noter que l’ampli est totalement inutilisable à la maison du fait d’un master non-linaire dans la pure tradition Fenderienne. Il faut bien comprendre qu’il s’agit avant tout d’un combo de scène et non d’un ampli de travail et l’appellation « Stage » est loin d’être usurpée.
Le fait de contrôler le boost via le footwitch apporte une facilité d'utilisation en live.
Ce qui différencie cet ampli du reste de la fabrication Fender années 90 c’est son canal saturé.
En effet c’était probablement le seul ampli de la série « red knob à transistors » à proposer un son saturé de qualité, utilisable dans différents contextes de gain allant du crunch gentillet à une saturation bien épaisse, rendant le recours à des pédales d’OD additionnelles relativement inutile.
Sonorités
Sur le plan du son clair, on est clairement sur un Fender. Aucune déception sur ce plan, le légendaire son clair est bien présent, malgré le fait qu’il s’agit d’un ampli à transistors. On peut peut-être lui reprocher un petit excès de brillance dans le rendu, mais cela s’arrange en jouant de l’EQ.
La combinaison clair/reverb couvre une très large palette de sonorités. Vu que je n’ai jamais eu de besoin de pédales de saturation avec cet ampli, je ne peux pas me prononcer sur sa capacité à cohabiter avec.
Le canal saturé est, pour une fois, plutôt très réussi pour un Fender transistors d'époque ! La saturation couvre une large plage de gain qui va d'un « crunch un peu degeu », en passant par une (très) jolie OD, pour se terminer avec une saturation assez épaisse qui n’est pas sans rappeler les sons « à la Santana dans les 70s ».
Bien entendu c’est tout sauf un ampli pour métallurgistes, mais pour le blues & le rock, voire un peu plus, il fait parfaitement l’affaire sans ajout de pédales de saturation.
Pour ma part j'ai rarement rencontré un canal saturé d'aussi bonne qualité sur un Fender à transistors. De plus les réglages d’EQ de ce canal sont très complets et permettent vraiment de fignoler le son à sa guise.
Le rendu à haut volume reste excellent sur les deux canneaux. Le HP était vraiment de bonne qualité et permettait honnêtement de vous fâcher avec le reste de votre groupe via un simple mouvement du potard de volume.
Conclusion
Ayant possédé et utilisé un certain nombre de petits Fenders à transistors du siècle dernier, je trouve que celui-ci se démarque vraiment du reste de la production.
Ses atouts sont clairement son canal saturé, simplement excellent pour l’époque et pour un transistor, ainsi qu’un rendu global très cohérent quel que soit le volume. La diffusion est bien entendu tributaire du seul HP embarqué, mais si vous le branchez sur un cab externe, type 4x12, il est capable d’arroser de manière très large et surtout encore plus forte en terme de volume !
J’ai acheté mon exemplaire d’occasion, début '93 pour, de souvenir, environ 3000FF, et je l’ai utilisé, comme bête de somme pendant plus de quatre ans.
Malgré le fait qu’il avait à subir une vie assez RnR, avec des scènes alternatives de différentes configurations et des déplacements constants par différents moyens (y compris en caddie) il ne m’a jamais fait défaut. Le propriétaire suivant a aussi été satisfait et ceci pendant au moins les 2 années suivant la revente (on s'est perdus de vue par la suite).
Mais à l’époque on construisait du solide dans cette gamme chez Fender et je suis prêt à parier que (feu) mon exemplaire est toujours en service quelque part , un quart de siècle après sa date de fabrication et qu'il fait toujours le bonheur de son propriétaire.
Si vous faites des petites/moyennes scènes dans un registre rock/blues/pop et que vous repérez cet ampli d'occasion qq part, n'hésitez pas à l'essayer ! Si le HP tient (encore) la route je pense que vous risquez d’être très agréablement surpris.
Comme le prix en occasion est plutôt ridicule à la vue des possibilités, je pense que ce bon vieux Stage 185 reste une très bonne affaire !
En occasion cet ampli se fait rare, mais on peut encore en trouver à des tarifs dérisoires (~200€). S’agissant d’une bête de scène des années 90 que j’ai beaucoup utilisé et aimé, je pense qu'un avis lui rendrait hommage à juste titre.
Pour les caractéristiques, il s’agit d’un ampli transistors basé sur la techno CMOS [mention "tube simulator" sur la notice ] proposant 2 canaux indépendants partageant les réglages master et reverb.
Le premier canal, dédié au son clair, propose une eq 3 bandes et un switch que je qualifierais de « medium cut ».Le second, dédié aux sons saturés, propose quant à lui un réglage de gain, une eq 3 bandes et en post-eq des réglages de présence et de contour en plus d’un boost ! Bref question réglages c’est très complet.
Le combo embarque une reverb à ressorts assez typée « fender années 80 » ainsi qu’un HP de 12’’ qui de souvenir était un Eminence.
La connectique arrière, très complète pour l’époque, est composée de sorties pour un cab externe, de la prise footswitch (canal/reveb/boost) et d’une boucle d’effet réglable et terme de type de signal [gtr/line] et du volume de la boucle.
Le tout pèse environ 25 kg ce qui rend le combo assez lourd pour un transistors. Toutefois il convient de noter qu’à l’époque les cabinets n’étaient pas construits en bois de cagette. Et comme ce modèle était destiné au live et aux tournées, une attention particulière a été apportée à l’ébénisterie pour le rendre résistant aux déplacement, chocs mais aussi aux vibrations à haut volume.
Quant à la puissance, le manuel indiquait 160W, ce qui à mon avis est peut-être un tout petit peu exagéré. Toutefois je confirme que ce combo couvrait la plupart des 50W/100W à lampes de l’époque ! Si l’idée de rendre votre batteur sourd vous a déjà traversé l’esprit, le stage 185 est probablement une arme de choix …
Utilisation
Utilisation extrêmement simple avec une EQ très efficace agrémenté d’une puissance plus que sympatoche. Je ne me rappelle pas avoir dépassé le 3.5 en utilisation live.
A noter que l’ampli est totalement inutilisable à la maison du fait d’un master non-linaire dans la pure tradition Fenderienne. Il faut bien comprendre qu’il s’agit avant tout d’un combo de scène et non d’un ampli de travail et l’appellation « Stage » est loin d’être usurpée.
Le fait de contrôler le boost via le footwitch apporte une facilité d'utilisation en live.
Ce qui différencie cet ampli du reste de la fabrication Fender années 90 c’est son canal saturé.
En effet c’était probablement le seul ampli de la série « red knob à transistors » à proposer un son saturé de qualité, utilisable dans différents contextes de gain allant du crunch gentillet à une saturation bien épaisse, rendant le recours à des pédales d’OD additionnelles relativement inutile.
Sonorités
Sur le plan du son clair, on est clairement sur un Fender. Aucune déception sur ce plan, le légendaire son clair est bien présent, malgré le fait qu’il s’agit d’un ampli à transistors. On peut peut-être lui reprocher un petit excès de brillance dans le rendu, mais cela s’arrange en jouant de l’EQ.
La combinaison clair/reverb couvre une très large palette de sonorités. Vu que je n’ai jamais eu de besoin de pédales de saturation avec cet ampli, je ne peux pas me prononcer sur sa capacité à cohabiter avec.
Le canal saturé est, pour une fois, plutôt très réussi pour un Fender transistors d'époque ! La saturation couvre une large plage de gain qui va d'un « crunch un peu degeu », en passant par une (très) jolie OD, pour se terminer avec une saturation assez épaisse qui n’est pas sans rappeler les sons « à la Santana dans les 70s ».
Bien entendu c’est tout sauf un ampli pour métallurgistes, mais pour le blues & le rock, voire un peu plus, il fait parfaitement l’affaire sans ajout de pédales de saturation.
Pour ma part j'ai rarement rencontré un canal saturé d'aussi bonne qualité sur un Fender à transistors. De plus les réglages d’EQ de ce canal sont très complets et permettent vraiment de fignoler le son à sa guise.
Le rendu à haut volume reste excellent sur les deux canneaux. Le HP était vraiment de bonne qualité et permettait honnêtement de vous fâcher avec le reste de votre groupe via un simple mouvement du potard de volume.
Conclusion
Ayant possédé et utilisé un certain nombre de petits Fenders à transistors du siècle dernier, je trouve que celui-ci se démarque vraiment du reste de la production.
Ses atouts sont clairement son canal saturé, simplement excellent pour l’époque et pour un transistor, ainsi qu’un rendu global très cohérent quel que soit le volume. La diffusion est bien entendu tributaire du seul HP embarqué, mais si vous le branchez sur un cab externe, type 4x12, il est capable d’arroser de manière très large et surtout encore plus forte en terme de volume !
J’ai acheté mon exemplaire d’occasion, début '93 pour, de souvenir, environ 3000FF, et je l’ai utilisé, comme bête de somme pendant plus de quatre ans.
Malgré le fait qu’il avait à subir une vie assez RnR, avec des scènes alternatives de différentes configurations et des déplacements constants par différents moyens (y compris en caddie) il ne m’a jamais fait défaut. Le propriétaire suivant a aussi été satisfait et ceci pendant au moins les 2 années suivant la revente (on s'est perdus de vue par la suite).
Mais à l’époque on construisait du solide dans cette gamme chez Fender et je suis prêt à parier que (feu) mon exemplaire est toujours en service quelque part , un quart de siècle après sa date de fabrication et qu'il fait toujours le bonheur de son propriétaire.
Si vous faites des petites/moyennes scènes dans un registre rock/blues/pop et que vous repérez cet ampli d'occasion qq part, n'hésitez pas à l'essayer ! Si le HP tient (encore) la route je pense que vous risquez d’être très agréablement surpris.
Comme le prix en occasion est plutôt ridicule à la vue des possibilités, je pense que ce bon vieux Stage 185 reste une très bonne affaire !