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Marshall 6101
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Marshall 6101
bpier bpier

« Le Marshall que je regrette... »

Publié le 28/08/19 à 23:55
Rapport qualité/prix : Excellent
Cible : Tout public
Enfin un Marshall qui a un son clair. Voilà, pour l'essentiel ce que je me suis dit quand il est sorti. Doté en prime d'un pilotage MIDI, il pouvait également être utilisé en 100W, 50W ou 25W. C'était le bonheur. Je l'ai donc acheté, pas tout à fait à sa sortie, mais l'année suivante (tolex noir) dans sa version combo. C'était une première fois : je n'avais, jusque-là, jamais acheté un ampli neuf. Avant lui, je jouais sur Jazz Chorus 120, puis sur Music Man. Avec le Marshall, j'avais enfin une saturation qui déchirait. Car, je dois le dire : je n'étais pas un fan du JCM 800 à qui il manquait un bon son clair. Le 6101 corrigeait ce problème. J'ai flashé et il m'a réellement énormément plu. Ce d'autant que j'avais fait faire à l'époque une modif pour remplacer les 5881 d'origine par des 6L6GC. Mais, au bout de dix ans à jouer dessus, j'ai fini par trouver que le bougre était vraiment, mais vraiment très lourd à trimbaler, tant en repet qu'en concert (HP d'origine oblige ! Il psait un âne mort). Je l'ai alors revendu, pour me payer un Fender Hot Rod, plus léger, que j'ai fini par échanger contre un ampli boutique merveilleux : le Willow's AM30 (un canal, 4 EL84 & 4 lampes de preamp) que je conserve toujours précieusement (la marque a disparu). Aujourd'hui, je joue également sur un Princeton Reverb que j'ai fabriqué de toute pièce et dans lequel je rentre un preamp à lampes Brunetti Overtone 2 pour lui adjoindre une bonne saturation. C'est, pour moi, le compromis acceptable ! Mais, avec le recul, et le temps, je dois admettre que j'ai toujours regretté d'avoir vendu mon 6101. À mes yeux, en effet, il apparaît comme le meilleur ampli que le père Jim ait conçu (c'était encore lui à l'époque). Si d'aventure, l'envie m'en prend, je m'en repayerai un. Et je finirai sans doute par le trouver trop lourd. À nouveau.