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le reverend
« Un son clair à tomber, des saturations qui vous relèvent direct ! »
Publié le 30/12/05 à 00:27
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
J'ai la version Combo du DC5. La série des Dual Caliber (DC) n'est plus au catalogue Mesa, et c'est bien dommage, car c'était de la bonne camelote.
Préamplificateur à lampes 12AX7 + amplificateur à lampes 2 x 6L6 (50W).
Les Watts sont bien là, c'est très puissant.
- panneau avant : 1 entrée guitare, 1 entrée footswitch (fourni),
- panneau arrière : boucle effet (send+return) avec mix wet/dry. 1 sortie HP supplémentaire
Deux canaux totalement indépendants (rhythm, lead) avec chacun les mêmes réglages :
- gain, aigus, médiums, basses, volume, présence, reverb.
Pour les deux canaux :
- un EQ 5 bandes (voir plus loin)
- un master général
Un switch permet d'utiliser ou non l'EQ : très grosse influence des réglages de tonalités ou de l'EQ sur le son. Un push/pull sur le bouton gain du canal rhythm permet de booster le son sur ce canal : effet garanti. Le footswitch a deux commutateurs (clean/rhythm et EQ/pas EQ)
Haut parleur Mesa (12''). Construction très solide et poids conséquent (> 30 Kg). Attention les reins, prévoir des roulettes.
UTILISATION
La configuration est relativement simple (deux canaux), avec toutefois les petits plus :
- boost du canal clair
- mise en route ou non de l'EQ.
Il faut faire très attention à ses réglages de fréquences : ils ont une énorme influence sur le son et sa saturation (hé oui… ). Je ne sais si c'est une généralité des amplis Mesa, mais le peu de doc fourni avec la bête est très clair à ce sujet. En plus, ça s'entend vraiment bien.
L'utilisation ou non de l'EQ (possible au footswitch) est si influente sur le son que l'on a presque affaire à un trois canaux.
Du fait de ces possibilités particulières, le réglage peut être délicat et moins intuitif que sur certains concurrents.
SONORITÉS
Les sons clairs sont limpides, on dirait du Fender.
Les sons saturés sont du Mesa tels qu'on l'attend mais période classique, (Mark II, Mark III) on peut s'approcher d'un Rectifier mais le Rectifier a quand même un son assez spécifique. Le DC semble plus civilisé, mais peut-être est-ce dû au au style de musique que je joue.
Avec une Strat, les sons clairs sont taillés pour le blues : c'est droit, mais si on veut tordre un peu, ça tord sans problème . Avec une LP Gibson, tout est également possible : le jazz, le blues, tout.
En Lead, ça va du presque pas saturé à la saturation Mesa, mais pas extrême, enfin il me semble. Toutefois, le Metal est possible là-dessus mais ça restera toujours un peu coloré.
AVIS GLOBAL
Mon premier vrai ampli à vraies lampes, je m'étais fait plaisir : le plaisir est toujours là au bout d'une demi-douzaine d'années. Je ne regrette pas mon achat, et à l'époque j'en avais essayé des amplis, des connus et des pas connus, c'était celui-là sur lequel j'avais flashé (hélas pour mon porte-monnaie).
Le seul vrai problème est que le DC-5 a besoin de volume pour s'exprimer : à bas niveau, le son est toujours un peu sourd en Lead (mon problème en appartement : sur une échelle de 1 à 10, je joue avec les volumes à 1 et le master à 1.5 !!!). Or, tout le monde le sait, les lampes, faut que ça chauffe pour chanter : il faut bien la remuer la gamelle de 12''. Et là, il est bien trop puissant pour une utilisation domestique : à bas niveau sonore, le son saturé n'est pas à la hauteur.
Par contre, les fois où j'ai pu le pousser un peu, ça fuse, ça gémit, c'est bon. Remarquez, j'ai pas été volé : le vendeur m'avait bien prévenu qu'il avait de la patate.
Le verdict :
Sons clairs à tomber : attention à l'accoutumance, on s'habitue vite à la qualité, plébéiens que nous sommes.
Pour jouer saturé : il faut le jouer avec du volume, sinon c'est décevant.
Dans tous les cas, il faut essayer les réglages de fréquence et se sculpter littéralement le son pour se faire plaisir.
Je l'utilise avec des effets avant le pré-ampli ou dans la boucle (Tonelab SE, ça le fait).
Deux GROS problèmes restent : le poids , le prix (Mesa, c'est cher ).
La conclusion : conseillé pour tous ceux qui peuvent jouer fort, qui ont de gros bras et qui ont un banquier accommodant.
Edit du 11/12/2009
J'ai rejoué quelques années à volume normal avec mon vieux DC5 (1996) au local de répétition. Toujours aussi puissant, et un son saturé pas étriqué : je confirme donc, il faut du volume sonore pour que l'engin s'exprime sur le canal saturé. Pas de miracle.
Quelle claque !
Maintenant, je joue sur un Rectifier puisque notre musique s'est un peu "durcie", et les saturations Rectif sont quand même plus faciles sur un Rectif ! En revanche, le son clair du DC-5 me manquent. Mais bon, on ne peut pas tout avoir parait-il (enfin ça c'est ceux qui n'ont pas tout qui le disent, les autres, ben, ils ont tout alors il font pas les marioles )
Préamplificateur à lampes 12AX7 + amplificateur à lampes 2 x 6L6 (50W).
Les Watts sont bien là, c'est très puissant.
- panneau avant : 1 entrée guitare, 1 entrée footswitch (fourni),
- panneau arrière : boucle effet (send+return) avec mix wet/dry. 1 sortie HP supplémentaire
Deux canaux totalement indépendants (rhythm, lead) avec chacun les mêmes réglages :
- gain, aigus, médiums, basses, volume, présence, reverb.
Pour les deux canaux :
- un EQ 5 bandes (voir plus loin)
- un master général
Un switch permet d'utiliser ou non l'EQ : très grosse influence des réglages de tonalités ou de l'EQ sur le son. Un push/pull sur le bouton gain du canal rhythm permet de booster le son sur ce canal : effet garanti. Le footswitch a deux commutateurs (clean/rhythm et EQ/pas EQ)
Haut parleur Mesa (12''). Construction très solide et poids conséquent (> 30 Kg). Attention les reins, prévoir des roulettes.
UTILISATION
La configuration est relativement simple (deux canaux), avec toutefois les petits plus :
- boost du canal clair
- mise en route ou non de l'EQ.
Il faut faire très attention à ses réglages de fréquences : ils ont une énorme influence sur le son et sa saturation (hé oui… ). Je ne sais si c'est une généralité des amplis Mesa, mais le peu de doc fourni avec la bête est très clair à ce sujet. En plus, ça s'entend vraiment bien.
L'utilisation ou non de l'EQ (possible au footswitch) est si influente sur le son que l'on a presque affaire à un trois canaux.
Du fait de ces possibilités particulières, le réglage peut être délicat et moins intuitif que sur certains concurrents.
SONORITÉS
Les sons clairs sont limpides, on dirait du Fender.
Les sons saturés sont du Mesa tels qu'on l'attend mais période classique, (Mark II, Mark III) on peut s'approcher d'un Rectifier mais le Rectifier a quand même un son assez spécifique. Le DC semble plus civilisé, mais peut-être est-ce dû au au style de musique que je joue.
Avec une Strat, les sons clairs sont taillés pour le blues : c'est droit, mais si on veut tordre un peu, ça tord sans problème . Avec une LP Gibson, tout est également possible : le jazz, le blues, tout.
En Lead, ça va du presque pas saturé à la saturation Mesa, mais pas extrême, enfin il me semble. Toutefois, le Metal est possible là-dessus mais ça restera toujours un peu coloré.
AVIS GLOBAL
Mon premier vrai ampli à vraies lampes, je m'étais fait plaisir : le plaisir est toujours là au bout d'une demi-douzaine d'années. Je ne regrette pas mon achat, et à l'époque j'en avais essayé des amplis, des connus et des pas connus, c'était celui-là sur lequel j'avais flashé (hélas pour mon porte-monnaie).
Le seul vrai problème est que le DC-5 a besoin de volume pour s'exprimer : à bas niveau, le son est toujours un peu sourd en Lead (mon problème en appartement : sur une échelle de 1 à 10, je joue avec les volumes à 1 et le master à 1.5 !!!). Or, tout le monde le sait, les lampes, faut que ça chauffe pour chanter : il faut bien la remuer la gamelle de 12''. Et là, il est bien trop puissant pour une utilisation domestique : à bas niveau sonore, le son saturé n'est pas à la hauteur.
Par contre, les fois où j'ai pu le pousser un peu, ça fuse, ça gémit, c'est bon. Remarquez, j'ai pas été volé : le vendeur m'avait bien prévenu qu'il avait de la patate.
Le verdict :
Sons clairs à tomber : attention à l'accoutumance, on s'habitue vite à la qualité, plébéiens que nous sommes.
Pour jouer saturé : il faut le jouer avec du volume, sinon c'est décevant.
Dans tous les cas, il faut essayer les réglages de fréquence et se sculpter littéralement le son pour se faire plaisir.
Je l'utilise avec des effets avant le pré-ampli ou dans la boucle (Tonelab SE, ça le fait).
Deux GROS problèmes restent : le poids , le prix (Mesa, c'est cher ).
La conclusion : conseillé pour tous ceux qui peuvent jouer fort, qui ont de gros bras et qui ont un banquier accommodant.
Edit du 11/12/2009
J'ai rejoué quelques années à volume normal avec mon vieux DC5 (1996) au local de répétition. Toujours aussi puissant, et un son saturé pas étriqué : je confirme donc, il faut du volume sonore pour que l'engin s'exprime sur le canal saturé. Pas de miracle.
Quelle claque !
Maintenant, je joue sur un Rectifier puisque notre musique s'est un peu "durcie", et les saturations Rectif sont quand même plus faciles sur un Rectif ! En revanche, le son clair du DC-5 me manquent. Mais bon, on ne peut pas tout avoir parait-il (enfin ça c'est ceux qui n'ont pas tout qui le disent, les autres, ben, ils ont tout alors il font pas les marioles )