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jeandomat
Publié le 28/12/07 à 15:56
Voici un ampli que tout le monde a déjà entendu, et dont, pourtant, personne ne parle. Inutile de présenter mesa, mais il faut tout de même souligner à quel point la gamme de ses "mark" est performante.
La mark III est le prédecesseur direct du célèbre mark IV.
La version que je possède est le combo de 60 watt: deux 6L6. Le préampli contient 5 12AX7. Il n'y a pas d'équaliseur de sortie.
Deux footswitch.
Reverb et presence au dos.
UTILISATION
La configuration est assez complexe, car elle est destinée à gérer trois canaux avec seulement sept (plus deux au dos) potentiomètres.
Cependant, chacun d'entre eux peut être "tiré" vers l'extérieur (pour rendre le sons "fat" ou "bright"), ce qui accroît les possibilités sonores de la bête.
Et celles-ci sont impressionnantes. La "versatilité" de cet ampli n'a rien à envier à celle des road king ou triple rectifier. Les sons peuvent être gras ou bien devenir maigres, suivant les filtres utilisés en tirant ou pas les potars.
Ne commentons pas une fois de plus la puissance démesurée des amplis mesa. Il faudra ajuster les réglages en fonction du volume sonore déployé.
Le canal clair est à la fois précis et efficace. Il saura révéler sans pitié le moindre écart de conduite.
Le canal lead 1 est un overdrive qui fournit des distos années 70.
Ce qui, à mon sens, fait tout l'attrait de la bête est son canal lead 2, qui est une disto très typée années 80: beaucoup d'harmoniques, du sustain à ne pas savoir quoi en faire, et, surtout, des notes très "liquides" et détachées les unes des autres. Ces sonorités rappellent le canal "lead 2 jaune" du triaxis. Les connaisseurs apprécieront l'autorité incontestable de cette merveille.
Il faut remarquer que cette disto comporte deux paramètres: d'une part, le traditionnel gain à l'entrée, et d'autre part, une fonction "drive". Ces possibilités de combinaisons permettent de fabriquer de nombreux sons. Les amateurs de triaxis comprendront...
De fait, c'est tout le rock FM des années 80 qui peut sortir de cet ampli (produit à partir de 1984), ainsi que nombre de sons de AC/DC, Metallica, Helloween, Maiden... etc...
SONORITÉS
Tout est top sur cette bête.
Je regrette que cet ampli ne soit pas plus connu. Il a dû être éclipsé par son grand frère... Remarquons qu'il a couvert la prédiode d'or du rock metal des années 80, car il a été produit à partir de 1984.
Au regard de ses performances, l'argus est un cadeau.
Après six mois d'utilisation, je voudrais souligner trois points:
1)Attention à vos réglages. La bête est très très pointue, et, si vous ne prenez pas le temps de la dompter, vous pouvez être déçu. En revanche, une fois maîtrisée, elle saura vous propulser là où ses concurrents sont incapables de se rendre.
2)Plus on augmente le volume de sortie, plus la finesse du son apparaît. Je dirais qu'en dessous de 3 sur 10, on ne peut en tirer la quintessence. Pour faciliter les choses, je splitte mes micros en simple, et, ainsi, le grain reste très bien défini.
3)Même des réglages extrêmes permettent d'avoir un bon son. Avec l'une de mes guitares, je suis obligé de mettre la présence, les aigus et les basses à 0. Les meduims sont à 4, et le gain d'overdive à 10. Le son obtenu est alors très alléchant en clair et agressif et propre en saturé.
AVIS GLOBAL
Avec la multitude de sons que l'on peut obtenir, on en vient à se demander ce qu'est le "grain mesa", tant celui-ci semble polyvalent.
Cette particularité est certainement un handicap pour l'ampli, surtout si l'on est habitué à des sons monolithiques. N'oublions pas qu'un son est avant tout une combinaison de fréquences, et le mark III est le champion des changements de combinaisons.
La mark III est le prédecesseur direct du célèbre mark IV.
La version que je possède est le combo de 60 watt: deux 6L6. Le préampli contient 5 12AX7. Il n'y a pas d'équaliseur de sortie.
Deux footswitch.
Reverb et presence au dos.
UTILISATION
La configuration est assez complexe, car elle est destinée à gérer trois canaux avec seulement sept (plus deux au dos) potentiomètres.
Cependant, chacun d'entre eux peut être "tiré" vers l'extérieur (pour rendre le sons "fat" ou "bright"), ce qui accroît les possibilités sonores de la bête.
Et celles-ci sont impressionnantes. La "versatilité" de cet ampli n'a rien à envier à celle des road king ou triple rectifier. Les sons peuvent être gras ou bien devenir maigres, suivant les filtres utilisés en tirant ou pas les potars.
Ne commentons pas une fois de plus la puissance démesurée des amplis mesa. Il faudra ajuster les réglages en fonction du volume sonore déployé.
Le canal clair est à la fois précis et efficace. Il saura révéler sans pitié le moindre écart de conduite.
Le canal lead 1 est un overdrive qui fournit des distos années 70.
Ce qui, à mon sens, fait tout l'attrait de la bête est son canal lead 2, qui est une disto très typée années 80: beaucoup d'harmoniques, du sustain à ne pas savoir quoi en faire, et, surtout, des notes très "liquides" et détachées les unes des autres. Ces sonorités rappellent le canal "lead 2 jaune" du triaxis. Les connaisseurs apprécieront l'autorité incontestable de cette merveille.
Il faut remarquer que cette disto comporte deux paramètres: d'une part, le traditionnel gain à l'entrée, et d'autre part, une fonction "drive". Ces possibilités de combinaisons permettent de fabriquer de nombreux sons. Les amateurs de triaxis comprendront...
De fait, c'est tout le rock FM des années 80 qui peut sortir de cet ampli (produit à partir de 1984), ainsi que nombre de sons de AC/DC, Metallica, Helloween, Maiden... etc...
SONORITÉS
Tout est top sur cette bête.
Je regrette que cet ampli ne soit pas plus connu. Il a dû être éclipsé par son grand frère... Remarquons qu'il a couvert la prédiode d'or du rock metal des années 80, car il a été produit à partir de 1984.
Au regard de ses performances, l'argus est un cadeau.
Après six mois d'utilisation, je voudrais souligner trois points:
1)Attention à vos réglages. La bête est très très pointue, et, si vous ne prenez pas le temps de la dompter, vous pouvez être déçu. En revanche, une fois maîtrisée, elle saura vous propulser là où ses concurrents sont incapables de se rendre.
2)Plus on augmente le volume de sortie, plus la finesse du son apparaît. Je dirais qu'en dessous de 3 sur 10, on ne peut en tirer la quintessence. Pour faciliter les choses, je splitte mes micros en simple, et, ainsi, le grain reste très bien défini.
3)Même des réglages extrêmes permettent d'avoir un bon son. Avec l'une de mes guitares, je suis obligé de mettre la présence, les aigus et les basses à 0. Les meduims sont à 4, et le gain d'overdive à 10. Le son obtenu est alors très alléchant en clair et agressif et propre en saturé.
AVIS GLOBAL
Avec la multitude de sons que l'on peut obtenir, on en vient à se demander ce qu'est le "grain mesa", tant celui-ci semble polyvalent.
Cette particularité est certainement un handicap pour l'ampli, surtout si l'on est habitué à des sons monolithiques. N'oublions pas qu'un son est avant tout une combinaison de fréquences, et le mark III est le champion des changements de combinaisons.