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jeandomat
Publié le 08/10/09 à 07:56
Pas très utile de remplir cette case. Le site de mesa est assez explicite, et fournit en plus les photos.
UTILISATION
J'ai possédé un mark III, un triaxis et une v-twin. A l'heure actuelle, j'ai un F 30 et un martk IV. Le Mark V ne sonne comme aucun d'entre eux... je veux dire qu'il peut faire bien plus. Cela n'est pas étonnant pour le F 30 , mais l'est un peu plus en ce qui concerne ses deux petits frères. Je pense que cela provient de la possibilité de jouer en 10 watt, avec une configuration en pure classe A, c'est-à-dire non pas en "push pull", mais en "single ended". Donc pas besoin de redresseur (à diode ou à lampe), ce qui donne au son une complétude sonore qui m'a laissé pantois dans le canal clair. La reverb est divine, meilleure que sur les autres amplis de la marque que l'ai eu la chance d'essayer. Elle rappelle celle du Lone Star. Le mark V révèle une polyvalence qui est bien supérieure au mark IV. Attention tout de même: il ne contient certains des éléments qui ont rendu son cadet très attractif. En effet, les potentiomètres de gain et de présence ne sont pas pourvus de la fonction "push", et je ne crois pas que le switch "bright" puisse donner au mark V une aussi grande versatilité que le mark IV sur ce point. En outre, le mark V ne comporte pas non plus d'inter "harmonics / mid gain", qui permet, sur le mark IV, de rendre le son disto beaucoup plus tranchant et liquide. Alors sur le mark V, on se rattrape sur le gain, la présence et la fonction "bright". Mis à part ces quelques remarques, cet ampli est très satisfaisant. En outre, de par la possibilité de porter la puissance à 10 watt, et en raison de l'excellente réactivité du HP (C 90), on peut jouer à faible volume tout en ajustant celui-ci sans avoir à passer du rien au tout en deux centièmes de degrés.
SONORITÉS
Tout y passe, sauf le son "rectifier". Le mark V reste un mark, et la lignée est perpétuée sans être trahie. Elle est même sublimée. L'ingéniosité de Randall Smith est au service de l'utilisateur, qui rendra hommage au fondateur de la marque de Petaluma. Je me demande pourquoi il est proposé à un prix si faible, si l'on tient compte de toutes les possibilités qu'il peut offrir. Chaque guitariste trouvera au moins un son qui lui conviendra. Les sons clairs sont vraiment très réussis. Tous les filtres que la conception ingénieuse de Mark V met au service de l'utilisateur permettent de faire sonner celui-ci comme bon vous semblera. Pour preuve, j'ai entendu ma gratte (manche conducteur avec SH 4 splitté en simple) sonner pour la première fois comme une strato, dans le canal 1 branché en 10 watts. Je pense que la configuration choisie pour la puissance a plus d'importance encore que le mode utilisé à l'intérieur de chaque canal. Ainsi, si on bascule en 10 watt (pure classe A single ended), on ressent de la vie dans le mark V... cela est une expérience musicale à vivre. Le mode 2 est celui qui est, de loin, le plus étendu. On passe du crunch le plus léger à des distos à la fois très agressives et tranchantes, sans toutefois avoir le côté "liquide" réservé à celles du canal 3, encore qu'avec le switch "eq" enclenché, on puisse s'en rapprocher. J'apprécie le mode 3, switché sur le "mark II C +". Les harmoniques sont au rendez-vous, mais la justesse du son ne pardonne aucune faute. Il vous donnera ce que vous y mettez, alors il faut être expressif, sous peine de se sentir minable derrière sa six cordes... Randall Smith a été bien inspiré de conserver la fonction qui a fait le succès de la série "Mark": l'équaliseur graphique de sortie. Celui-ci, qui a été amélioré sur le mark V (un "preset" et un équaliseur cinq bandes pouvant fonctionner selon le choix de l'utilisateur), permet de rendre le son très tranchant lorsqu'il est enclenché, ou bien, s'il est débrayé, de lui conférer le "grain mesa", charnu dans les mediums. La combinaison de cette fonction avec la fonction "solo" permet de jouer, en live, de véritables solos qui se dégagent de suite de tout le reste. En d'autres termes, pas besoin d'une montagne de racks pour sonner sans être noyé dans la masse. Cela est assez appréciable, n'est-ce pas? J'insiste sur tout l'intérêt de cet équaliseur graphique de sortie, qui rend le feeling vraiment différent. On a tout simplement le sentiment de jouer avec un autre ampli. Le canal 3 est celui qui est le plus proche des sonorités que déploie le triaxis. Notamment, le son du mark II C + est aussi bien incarné par le mark V que par le fameux préampli. On retrouve toutes les fonctions permettant de dessiner ce son qui fait toute la fierté de Randall Smith. Et c'est effectivement un retour dans les années 80 qui est proposé. On comprend alors quel rôle peuvent jouer la finesse des réglages et la mise en valeur des harmoniques... J'apprécie chaque moment avec cet ampli, qui remplit toutes ses promesses. La satisfaction est toujours au rendez-vous. L'argent ne fait pas le bonheur, mais le mark V y pourvoit tout de même. Que les possesseurs de triaxis me pardonnent, mais je vais me permettre une incursion dans leur domaine. Avec le mark V, on découvre qu'un son d'ampli à lampes est sculpté autant par le préampli que par l'ampli de puissance. De ce point de vue, je ne regrette pas de m'être séparé du triaxis.
AVIS GLOBAL
Vendu 2100 dollars aux US, acheté 2800 euros en France. Avec un euro qui est aujourd'hui à 1,47 dollar, cela donne des regrets. C'est ma manière de participer au plan de relance de l'économie française. Je le préfère à tous mes autres mesa. Toutefois, le mark IV n'est pas relégué au second plan, loin s'en faut.
Après quelques mois au cours desquels je joue une heure par jour, je peux dire que, quelle que soit mon humeur, il y aura toujours un canal qui me conviendra. Il faut insister sur le pouvoir de l'équaliseur graphique de sortie, qui ne saurait être réduit à la célébrissime et désormais caricaturale courbe en V. On peut trouver des combinaisons très intéressantes qui peuvent faire sonner le canal 2 "crunch" (réputé avoir la plus faible des distorsions) comme le Mark II C +, avec une meilleure définition dans les graves, car le niveau de saturation est plus faible.
Le mode mark II C + ne pardonne rien, et rappelle le son de Metallica dans Justice. Pour lui donner un sens musical, il faut avoir envie de jouer. Cela se sent lorsque le coeur n'y est pas.
Pour les jours sans pain et sans pêche, on pourra préférer le canal 3 en mode Mark IV. Ce mode est plus flatteur et coulant que le précédent. C'est celui que l'on utilisera pour consoler les peines de coeur.
Bref, le mark V est une aquarelle qui saura esquisser le quotidien avec les couleurs les plus idoines.
ATTENTION : il est préférable de changer les 7 lampes de préampli, et de leur préférer des electro harmonix. C'est ce que j'ai fait un peu par curiosité ce week-end, et le son de l'ampli s'en est trouvé plus vivant, comme mieux défini. Les sons clairs en sont encore plus merveilleux. Le mode mark II C + connaît une nouvelle vie, à la fois plus brillante, plus tranchante et épurée de quelques mediums. Et on a le sentiment que l'ampli devient plus facile à jouer.
UTILISATION
J'ai possédé un mark III, un triaxis et une v-twin. A l'heure actuelle, j'ai un F 30 et un martk IV. Le Mark V ne sonne comme aucun d'entre eux... je veux dire qu'il peut faire bien plus. Cela n'est pas étonnant pour le F 30 , mais l'est un peu plus en ce qui concerne ses deux petits frères. Je pense que cela provient de la possibilité de jouer en 10 watt, avec une configuration en pure classe A, c'est-à-dire non pas en "push pull", mais en "single ended". Donc pas besoin de redresseur (à diode ou à lampe), ce qui donne au son une complétude sonore qui m'a laissé pantois dans le canal clair. La reverb est divine, meilleure que sur les autres amplis de la marque que l'ai eu la chance d'essayer. Elle rappelle celle du Lone Star. Le mark V révèle une polyvalence qui est bien supérieure au mark IV. Attention tout de même: il ne contient certains des éléments qui ont rendu son cadet très attractif. En effet, les potentiomètres de gain et de présence ne sont pas pourvus de la fonction "push", et je ne crois pas que le switch "bright" puisse donner au mark V une aussi grande versatilité que le mark IV sur ce point. En outre, le mark V ne comporte pas non plus d'inter "harmonics / mid gain", qui permet, sur le mark IV, de rendre le son disto beaucoup plus tranchant et liquide. Alors sur le mark V, on se rattrape sur le gain, la présence et la fonction "bright". Mis à part ces quelques remarques, cet ampli est très satisfaisant. En outre, de par la possibilité de porter la puissance à 10 watt, et en raison de l'excellente réactivité du HP (C 90), on peut jouer à faible volume tout en ajustant celui-ci sans avoir à passer du rien au tout en deux centièmes de degrés.
SONORITÉS
Tout y passe, sauf le son "rectifier". Le mark V reste un mark, et la lignée est perpétuée sans être trahie. Elle est même sublimée. L'ingéniosité de Randall Smith est au service de l'utilisateur, qui rendra hommage au fondateur de la marque de Petaluma. Je me demande pourquoi il est proposé à un prix si faible, si l'on tient compte de toutes les possibilités qu'il peut offrir. Chaque guitariste trouvera au moins un son qui lui conviendra. Les sons clairs sont vraiment très réussis. Tous les filtres que la conception ingénieuse de Mark V met au service de l'utilisateur permettent de faire sonner celui-ci comme bon vous semblera. Pour preuve, j'ai entendu ma gratte (manche conducteur avec SH 4 splitté en simple) sonner pour la première fois comme une strato, dans le canal 1 branché en 10 watts. Je pense que la configuration choisie pour la puissance a plus d'importance encore que le mode utilisé à l'intérieur de chaque canal. Ainsi, si on bascule en 10 watt (pure classe A single ended), on ressent de la vie dans le mark V... cela est une expérience musicale à vivre. Le mode 2 est celui qui est, de loin, le plus étendu. On passe du crunch le plus léger à des distos à la fois très agressives et tranchantes, sans toutefois avoir le côté "liquide" réservé à celles du canal 3, encore qu'avec le switch "eq" enclenché, on puisse s'en rapprocher. J'apprécie le mode 3, switché sur le "mark II C +". Les harmoniques sont au rendez-vous, mais la justesse du son ne pardonne aucune faute. Il vous donnera ce que vous y mettez, alors il faut être expressif, sous peine de se sentir minable derrière sa six cordes... Randall Smith a été bien inspiré de conserver la fonction qui a fait le succès de la série "Mark": l'équaliseur graphique de sortie. Celui-ci, qui a été amélioré sur le mark V (un "preset" et un équaliseur cinq bandes pouvant fonctionner selon le choix de l'utilisateur), permet de rendre le son très tranchant lorsqu'il est enclenché, ou bien, s'il est débrayé, de lui conférer le "grain mesa", charnu dans les mediums. La combinaison de cette fonction avec la fonction "solo" permet de jouer, en live, de véritables solos qui se dégagent de suite de tout le reste. En d'autres termes, pas besoin d'une montagne de racks pour sonner sans être noyé dans la masse. Cela est assez appréciable, n'est-ce pas? J'insiste sur tout l'intérêt de cet équaliseur graphique de sortie, qui rend le feeling vraiment différent. On a tout simplement le sentiment de jouer avec un autre ampli. Le canal 3 est celui qui est le plus proche des sonorités que déploie le triaxis. Notamment, le son du mark II C + est aussi bien incarné par le mark V que par le fameux préampli. On retrouve toutes les fonctions permettant de dessiner ce son qui fait toute la fierté de Randall Smith. Et c'est effectivement un retour dans les années 80 qui est proposé. On comprend alors quel rôle peuvent jouer la finesse des réglages et la mise en valeur des harmoniques... J'apprécie chaque moment avec cet ampli, qui remplit toutes ses promesses. La satisfaction est toujours au rendez-vous. L'argent ne fait pas le bonheur, mais le mark V y pourvoit tout de même. Que les possesseurs de triaxis me pardonnent, mais je vais me permettre une incursion dans leur domaine. Avec le mark V, on découvre qu'un son d'ampli à lampes est sculpté autant par le préampli que par l'ampli de puissance. De ce point de vue, je ne regrette pas de m'être séparé du triaxis.
AVIS GLOBAL
Vendu 2100 dollars aux US, acheté 2800 euros en France. Avec un euro qui est aujourd'hui à 1,47 dollar, cela donne des regrets. C'est ma manière de participer au plan de relance de l'économie française. Je le préfère à tous mes autres mesa. Toutefois, le mark IV n'est pas relégué au second plan, loin s'en faut.
Après quelques mois au cours desquels je joue une heure par jour, je peux dire que, quelle que soit mon humeur, il y aura toujours un canal qui me conviendra. Il faut insister sur le pouvoir de l'équaliseur graphique de sortie, qui ne saurait être réduit à la célébrissime et désormais caricaturale courbe en V. On peut trouver des combinaisons très intéressantes qui peuvent faire sonner le canal 2 "crunch" (réputé avoir la plus faible des distorsions) comme le Mark II C +, avec une meilleure définition dans les graves, car le niveau de saturation est plus faible.
Le mode mark II C + ne pardonne rien, et rappelle le son de Metallica dans Justice. Pour lui donner un sens musical, il faut avoir envie de jouer. Cela se sent lorsque le coeur n'y est pas.
Pour les jours sans pain et sans pêche, on pourra préférer le canal 3 en mode Mark IV. Ce mode est plus flatteur et coulant que le précédent. C'est celui que l'on utilisera pour consoler les peines de coeur.
Bref, le mark V est une aquarelle qui saura esquisser le quotidien avec les couleurs les plus idoines.
ATTENTION : il est préférable de changer les 7 lampes de préampli, et de leur préférer des electro harmonix. C'est ce que j'ai fait un peu par curiosité ce week-end, et le son de l'ampli s'en est trouvé plus vivant, comme mieux défini. Les sons clairs en sont encore plus merveilleux. Le mode mark II C + connaît une nouvelle vie, à la fois plus brillante, plus tranchante et épurée de quelques mediums. Et on a le sentiment que l'ampli devient plus facile à jouer.