Editorial du 5 octobre 2019 : commentaires

Si l’incendie du casino de Montreux en 1971 nous a valu une fameuse chanson de Deep Purple et un encore plus fameux riff de guitare faisant figure de passage obligé pour tout apprenti guitariste, il semblerait que l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen soit pour l’heure plus de nature à donner dans le pipeau que la guitare… C’est du moins ce qu’il ressort de la communication un brin calamiteuse des autorités qui viennent de reconnaître qu’une entreprise voisine, Normandie Logistique, avait également été ravagée par les flammes et qu’elle hébergeait des produits Lubrizol en stockage temporaire tout comme des goudrons et de l’asphalte appartenant à Total… et quantité d’autres choses encore.

Difficile d’estimer ce qui a brûlé à la fin donc, sachant qu’on est probablement très au-delà des 5000 tonnes de marchandises dont il était question à l’origine. On espère en tout cas pour les habitants de la région de Rouen que les retombées de l’incendie seront aussi inoffensives que le nuage radioactif de Tchernobyl qui, nous avait-on expliqué à l'époque, avait miraculeusement contourné la France…

Gageons qu’il y a, quoi qu’il en soit, une chanson à faire sur le spectaculaire et ténébreux panache qui s’est élevé dans le ciel rouennais et que pour ce faire, vous pourriez avoir besoin d’une interface audio Audiofuse 8PRE d’Arturia, d’un micro HF Sennheiser EW 100 G4-835-S ou encore de la Toy Suite, l’impressionnante collection de jouets samplés d’UVI.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
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