Sujet Le duel des cousines : Ibanez Xiphos XPT-700 et Jackson WRMG mk.II
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linn134
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Drogué·e à l’AFéine
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http://linn134.free.fr/AF/duelcousines.jpg
Salut les collègues !
L'idée de ce sujet me tournait dans la tête depuis un moment mais c'est hier que j'ai eu l'occasion de commencer le duel, rejoint par un ami équipé de la Jackson WRMG 'update'.
Comme le titre l'annonce dans sa formulation il ne s'agit pas d'un "combat" sanglant (désolé amis métallo-sadiques) mais bien de comparer deux cousines assez proches avec sérénité.
Les propos du genre "la ***** est la mieux, l'autre c'est une pelle" seront compris pour ce qu'ils sont : de la m*rde. Donc, jeunes idiots et vieux c*ns, le but n'est pas de déclarer que l'une est la meilleure et l'autre moins bien mais de comprendre et d'établir dans quelle situation choisir l'une ou l'autre.
La première rencontre.
Deux vieux potes se sont équipés à peu près à la même époque de guitares dont le lien de cousinage est flagrant. Nous utilisons tous les deux les mêmes amplis à la maison (Peavey Vypyr 30) et deux amplis assez différents pour les répétitions (lui utilise un combo MESA Epress 5:25 et moi un SOLDANO Astroverb 2x12). De quoi compararer avec des réglages identiques sur les Vypyr et se faire une idée en croisant les amplis de répé.
Pour le moment nous avons testé les deux guitares avec curiosité mais sans réel protocole sérieux sur mon Vypyr 30. Maintenant nous réfléchissons sérieusement à des tests poussés et rigoureux.
Les motivations.
Les deux guitares se ressemblent assez dans leurs formes et leurs "orientations musicales" mais leur lutherie n'a pas grand chose à voir. Ce qui est intéressant c'est que les deux guitares sont "dans le même style" et ont des tarifs très proches.
Organisation.
Nous allons commencer par observer la lutherie des deux instruments (essences utilisées, assemblage des manches, diapason, accastillage, vibratos, etc). Pas de comparaison sérieuse sans afficher les specs.
Par la suite nous déciderons du jeu de cordes que nous utiliserons sur les deux instruments. La Jackson est actuellement en Drop D et la Xiphos en D, donc passage par la case réglages pour les deux, ce qui nous permettra d'en comparer la facilité et de voir ce qui pourrait poser problème. Les jeux de cordes seront bien entendu de la même marque et du même tirant.
Une fois les guitares préparées et réglées, nous passerons au test "unplugged" (que nous tenterons de repique au micro pour vous donner une idée de la chose) puis viendront les tests sur les amplis (que nous élaborons en ce moment).
A bientôt pour le premier volet des comparaisons.
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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.
[ Dernière édition du message le 23/03/2010 à 10:11:05 ]
linn134
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Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
Phase I : Comparatif des caractéristiques
Commençons par rapprocher les caractéristiques des deux guitares. Un petit tableau nous en dira plus qu'un long discours.
Premier écart entre les deux, à prix équivalent la Xiphos bénéficie de prestations de lutherie plus "élevées" que la WRXT avec manche conducteur multiplis. Il est amusant de voir que les inlays de touche habituellement présents chez Jackson ne le sont pas ... mais se retrouvent sur l'Ibanez. C'est le cas aussi de la tête "reverse" sur la Xiphos, "classique" sur la Warrior MG.
Le corps de la Jackson est en aulne et dispose d'une table en érable flammé. Le vernis brillant laisse voir la table figurée par transparence.
L'Ibanez est en acajou (mahogany et non pas nato) sans table. La finition est dite "Chameleon", comme la peinture irisée des voitures façon "west coast Yo-yo!".
Les différences d'accastillage sont sensibles mais tout de même légères : même gamme de vibrato flottant (l'un est sous license Floyd Rose chez Jackson, l'autres est le premier modèle non-licencié chez Ibanez), même gamme de mécaniques. On a du noir chez Jackson et du Cosmo Black (chrome fumé) chez Ibanez.
Les micros sont eux aussi issus de grands constructeurs américains. Jackson exploite sur la WRMG le couple 81/85 qui a fait ses preuves, Ibanez utilise les récents DiMarzio D-Activators (passifs).
Peut-on comparer les deux paires de micros ? On ne va pas se gèner vu qu'Ibanez/DiMarzio l'utilisent comme argument de vente : "des passifs qui sonnent comme des actifs" ... On verra bien, ou plutôt on entendra bien ...
Conclusions sur les spécificités.
Les deux guitares ne sont pas là pour passer inaperçues. La Jackson joue la carte du noir sobre, relevé par une touche luxueuse avec la table en érable flammé. L'Ibanez est beaucoup plus flashy (d'aucuns diront "bling-bling") avec une peinture high-tech.
Forme acéréé, micros doubles à haut niveau de sortie (théoriquement) et vibrato flottant, même diapason et nombre de cases, même frettage ... les cousines peuvent passer à quelques mètres pour des soeurs jumelles. C'est de dos, avec l'accrochage des manches, que l'on voit les premières différences.
Pas de verdict ici, le niveau de finition est bon dans les deux cas. Les pro-Jackson pourront se targuer de la config en EMG et de la table flammée, les Ibanez-addicts répondront par une tirade sur le manche conducteur et les DiMarzio passifs. Ces deux cousines sont véritablement de belles guitares (si l'on apprécie ce genre de forme en X) et ont toutes les deux des atouts "théoriques" pour faire parler la poudre.
Remarques :
- la Xiphos est livrée en valise (moyenne gamme, pas de quoi confondre avec un fly-case Gator ou un étui Gibson).
- la Warrior est équipée de micros EMG actifs sur la version UPDATE (mk.II) tandis que la version antérieure disposait de HZ, les versions passives.
Commençons par rapprocher les caractéristiques des deux guitares. Un petit tableau nous en dira plus qu'un long discours.
http://linn134.free.fr/AF/xi-wrmg-specs.jpg
La Xiphos est construite en Indonésie, la Warrior WRMG vient du Japon.Premier écart entre les deux, à prix équivalent la Xiphos bénéficie de prestations de lutherie plus "élevées" que la WRXT avec manche conducteur multiplis. Il est amusant de voir que les inlays de touche habituellement présents chez Jackson ne le sont pas ... mais se retrouvent sur l'Ibanez. C'est le cas aussi de la tête "reverse" sur la Xiphos, "classique" sur la Warrior MG.
Le corps de la Jackson est en aulne et dispose d'une table en érable flammé. Le vernis brillant laisse voir la table figurée par transparence.
L'Ibanez est en acajou (mahogany et non pas nato) sans table. La finition est dite "Chameleon", comme la peinture irisée des voitures façon "west coast Yo-yo!".
Les différences d'accastillage sont sensibles mais tout de même légères : même gamme de vibrato flottant (l'un est sous license Floyd Rose chez Jackson, l'autres est le premier modèle non-licencié chez Ibanez), même gamme de mécaniques. On a du noir chez Jackson et du Cosmo Black (chrome fumé) chez Ibanez.
Les micros sont eux aussi issus de grands constructeurs américains. Jackson exploite sur la WRMG le couple 81/85 qui a fait ses preuves, Ibanez utilise les récents DiMarzio D-Activators (passifs).
Peut-on comparer les deux paires de micros ? On ne va pas se gèner vu qu'Ibanez/DiMarzio l'utilisent comme argument de vente : "des passifs qui sonnent comme des actifs" ... On verra bien, ou plutôt on entendra bien ...
Conclusions sur les spécificités.
Les deux guitares ne sont pas là pour passer inaperçues. La Jackson joue la carte du noir sobre, relevé par une touche luxueuse avec la table en érable flammé. L'Ibanez est beaucoup plus flashy (d'aucuns diront "bling-bling") avec une peinture high-tech.
Forme acéréé, micros doubles à haut niveau de sortie (théoriquement) et vibrato flottant, même diapason et nombre de cases, même frettage ... les cousines peuvent passer à quelques mètres pour des soeurs jumelles. C'est de dos, avec l'accrochage des manches, que l'on voit les premières différences.
Pas de verdict ici, le niveau de finition est bon dans les deux cas. Les pro-Jackson pourront se targuer de la config en EMG et de la table flammée, les Ibanez-addicts répondront par une tirade sur le manche conducteur et les DiMarzio passifs. Ces deux cousines sont véritablement de belles guitares (si l'on apprécie ce genre de forme en X) et ont toutes les deux des atouts "théoriques" pour faire parler la poudre.
Remarques :
- la Xiphos est livrée en valise (moyenne gamme, pas de quoi confondre avec un fly-case Gator ou un étui Gibson).
- la Warrior est équipée de micros EMG actifs sur la version UPDATE (mk.II) tandis que la version antérieure disposait de HZ, les versions passives.
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[ Dernière édition du message le 22/03/2010 à 07:54:24 ]
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