Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
< Tous les avis Gibson Firebrand 335 S Standard
Ajouter ce produit à
  • Mon ancien matos
  • Mon matos actuel
  • Mon futur matos
Gibson Firebrand 335 S Standard
Photos
1/8
Gibson Firebrand 335 S Standard
Comparateur de prix
Petites annonces
Forums
jpbleus jpbleus
Publié le 11/07/05 à 23:52
Fabriquée aux Etats Unis, en mai 1980. Forme ES 335 plus étroite car solid body.
Manche 22 frets, deux humbuckers "Dirty Fingers" zébrés.
Chevalet Tune-o-Matic
Deux volumes et deux tonalités + un sélecteur 3 positions.
Manche hyper facile, type SG.

UTILISATION

Ben oui le manche est agréable et l'accès aux aigus est facile, malgré la forme ES335 mais j'ai des mains immenses et de très longs doigts.
La guitare est lourde comme une SG.
On obtient pas facilement un bon son : les pickups "Dirty Fingers" portent bien leur nom ! La configuration la plus sympa est obtenue en position centrale, les deux ensemble, donc. Il y a un perpétuel manque d'aigus en bridge comme en neck, une énorme bosse dans les médiums et les basses.
Tout ampli demandera d'être bidouillé pendant un bon moment avant de sortir un son correct.
Par contre, pour ce qui est de la puissance, il y en a à revendre. Les distos à la Santana sont un jeu d'enfant. Chaud, chaud, chaud.

SONORITÉS

Les sonorités conviendraient très bien au rock et au blues et aux mélodies à la Santana comme je le dis plus haut mais le manque d'aigus et l'excès de basses font tourner la sauce. Avec les années, j'ai appris quoi qu'on fasse, pousser les aigus + diminuer basses et médiums.
Je l'ai jouée sur beaucoup d'amplis : Carvin triple corps, Marshall plexi, Hugues & Kettner mixte et Peavey full transistors.
Les meilleures sonorités possibles sont le crunch et la forte disto mélodique en solo, très épaisse. Là ça va mais c'est un peu peu. La disto en accords, même de simples quintes, est baveuse, toujours trop grave, voire vomissante.

AVIS GLOBAL

Comme je n'ai jamais eu beaucoup de blé, ça fait 25 ans que je la joue et il est vrai que c'est comme le bon vin : des choses imperceptibles au premier abord se sont améliorées. C'est peut-être dû à l'habitude mais le son s'est un peu amélioré. Une légère douceur apparait et on dirait qu'avec le vieillissement des aimants, elle a perdu un peu de sa brutalité mais son côté vomissant est loin d'avoir compètement disparu. Il faut toujours bidouiller et bidouiller les réglages de l'ampli.
Son meilleur côté se situe dans les rhytmiques blues crunch et puis on a 25 ans de vie commune et il y a peut-être malgré tout un aspect setimental.
Avec l'expérience, je ne referais pas ce choix. Ce serait d'ailleurs impossible puisqu'ils ne l'ont produite qu'en 80 et 81. J'étais jeune et j'ai flashé sur le nom Gibson.