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Gibson Firebrand 335 S Standard
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Gibson Firebrand 335 S Standard
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« Assez correcte mais hyper solide. »

Publié le 12/06/15 à 04:20
Rapport qualité/prix : Correct
Cible : Tout public
Fabriquée aux Etats Unis, en mai 1980. Forme ES 335 plus étroite car solid body.
Manche 22 frettes. Au départ, elle était équipée de deux humbuckers "Dirty Fingers" zébrés. À ma grande satisfaction, je les ai remplacés par des Rio Grande depuis une dizaine d'années.
Chevalet Tune-o-Matic.
Deux volumes et deux tonalités + un sélecteur 3 positions.
Corps en deux pièces d'aulne et manche en plusieurs pièces d'érable. Teinture acajou.
Manche hyper facile, type SG.

UTILISATION

Le manche est agréable et l'accès aux aigus est assez facile, bien que ma grosse main de forgeron géant se glisse avec difficulté dans le cutaway. Ma morphologie a changé depuis l'achat...
La guitare est lourde, plus lourde que mon excellente Les Paul de 3,9Kg.
On obtient pas facilement un bon son : les pickups "Dirty Fingers" portent bien leur nom ! La configuration la plus sympa est obtenue en position centrale, les deux ensemble, donc. Il y a un perpétuel manque d'aigus en bridge comme en neck, une énorme bosse dans les médiums et les basses. Le bas médium est envahissant.
Tout ampli demandera d'être bidouillé pendant un bon moment avant de sortir un son correct. Voila pourquoi j'ai remplacé les micros.
Les frettes d'origine étaient excellentes et se sont usées très lentement, contrairement à ce que j'ai pu voir depuis lors. Avec les années d'expérience et étant luthier, j'ai remarqué cette particularité chez Gibson, de toujours choisir les frettes dans le meilleur alliage. Les productions chinoises actuelles devraient s'en inspirer, tant la différence est notable lors d'un simple polissage.

SONORITÉS AVEC LE SET RIO GRANDE TEXAS BBQ

Dans cette configuration, la guitare convient très bien aux sons clean, feutrés ou brillants, selon les réglages de tonalité et de volume. Quand ils sont splités, j'obtiens des sons mordants qu'une Telecaster ne renierait pas. Elle sera à l'aise jusque dans de très grosses saturations de hard rock des années 80. Je l'utilise encore beaucoup pour des covers de ZZ TOP. Les Rio Grande sont polyvalents en étant naturellement orientés vers le rock, ce ne sont pas des PAFs, ils ne le revendiquent pas non plus. Je préfère les maintenir à bonne distance des cordes. La lutherie ne contrarie en rien la vibration des cordes et la guitare, assez sonore en acoustique, le reste bien une fois amplifiée.

AVIS GLOBAL

Comme je n'ai jamais eu beaucoup de blé, je l'ai gardée et cela fait 35 ans que je la joue. Comme avec le bon vin, des choses imperceptibles au premier abord se sont produites avec le temps. Le sustain, allez savoir pourquoi, s'est particulièrement bien amélioré, me semble-t-il ? Certains diront que rien ne s'est amélioré mais que nous sommes un vieux couple et qu'avec le temps, nous avons appris à connaître tout l'un de l'autre. J'aurais, en quelque sorte trouvé son point Guitare ? Peut-être mais pas que.

Elle en à vu de toutes les couleurs, des pelles et des pèches et fait preuve d'une solidité à toutes épreuves : je suis certain que ma Les Paul n'y résisterait pas. Bien entendu, l'usage premier d'une guitare n'est pas de résister à ce genre d'épreuves.

Je l'avais payée 20 000 francs belges en 1980, je pense que cela fait très bon marché aujourd'hui. À l'époque, une Les Paul Standard coutait le double.

Avec l'expérience, je ne referais pas ce choix. Ce serait d'ailleurs impossible puisqu'ils ne l'ont fabriquée qu'en 80 et 81. J'étais jeune et avais flashé sur le nom Gibson. À cette époque, au même tarif, j'avais accès aux plus belles guitares des usines Matsumoku, Japon, aujourd'hui recherchées, mieux construites et de loin plus luxueuses.