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Avis
Phil-Loup
Publié le 13/02/13 à 12:12
Vue sur un catalogue datant de 1968 au tarif de 48.00 $ cette guitare destinée aux débutants a été fabriquée en Asie entre 1964 et 1968 par la société TEISCO pour « Tokyo Electric Instrument Sound Company » distribuée aux Etats-Unis sous différentes marques, Silvertone , Kent, Beltone, Duc, Heit Deluxe, Jedson, Kimberly, Kingston, Lyle, Norma, Tulio et au Royaume-Uni sous les marques Arbiter, Sonatone, Audition, Kay Top Twenty et Swan.
Le corps en trois pièces est entièrement sculpté dans du contre plaqué assez fin et bien léger.
Le manche en une seule partie est en bois "exotique" genre okumé...
Touche rapportée en bois d'une essence non identifié teintée ébène.
Deux micros simple...…
Le corps en trois pièces est entièrement sculpté dans du contre plaqué assez fin et bien léger.
Le manche en une seule partie est en bois "exotique" genre okumé...
Touche rapportée en bois d'une essence non identifié teintée ébène.
Deux micros simple...…
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Vue sur un catalogue datant de 1968 au tarif de 48.00 $ cette guitare destinée aux débutants a été fabriquée en Asie entre 1964 et 1968 par la société TEISCO pour « Tokyo Electric Instrument Sound Company » distribuée aux Etats-Unis sous différentes marques, Silvertone , Kent, Beltone, Duc, Heit Deluxe, Jedson, Kimberly, Kingston, Lyle, Norma, Tulio et au Royaume-Uni sous les marques Arbiter, Sonatone, Audition, Kay Top Twenty et Swan.
Le corps en trois pièces est entièrement sculpté dans du contre plaqué assez fin et bien léger.
Le manche en une seule partie est en bois "exotique" genre okumé...
Touche rapportée en bois d'une essence non identifié teintée ébène.
Deux micros simple bobinage typiques Teisco du milieu des années soixante.
Un commutateur pour chaque micro.
Un volume, une tonalité.
Les mécaniques sont du genre guitare classique en une seule pièce de 6 clés en ligne, les boutons sont en plastique.
Le chevalet d'origine est constitué d'une tige filetée sur laquelle sont vissés six pontets, on peut donc régler l'action et l'écart entre les cordes mais pas le diapason...
UTILISATION
La première impression lorsque l'on prend cette guitare entre les mains, c'est qu'on a affaire à un objet d'une conception très différente de ce qu'on trouvait aux état-unis à cette époque, la légèreté de l'instrument est presque surprenante, on a l'impression de tenir une petite guitare, et pourtant par rapport à une stratocaster, les dimensions sont assez comparables. Avec cette forme "stratoïde" l'accès aux aigus est assez aisé, le manche est assez fin et très souple, on se rend vite compte que le vibrato est plutôt un élément de décoration, et la justesse est très approximative. Aucun doute, c'est bien là un instrument de facture très économique destiné en 1964 aux débutants non fortunés, et en 2013 plutôt à la décoration !
Toutefois, les sonorités qu'on peut obtenir en jouant entre les deux micros et la tonalité restent intéressantes dans un registre plutôt blues-rock, le micro manche étant plus à l'aise en sons clairs et le micro chevalet "crunchant" assez vite.
SONORITÉS
J'ai essayé cette guitare sur un ampli tout lampes en classe "A" pour rester fidèle à l'esprit de l'époque, pour être tout à fait sincère, je n'ai pas trop fait durer le test, l'instrument ne supportant pas la comparaison avec les guitares avec lesquelles j'ai l'habitude de jouer.
Les sonorités sont certes intéressantes, mais la justesse bien médiocre alliée à la souplesse du manche en font un instrument quasi injouable.
AVIS GLOBAL
Etant un peu collectionneur et amateur de lutherie, un ami s'est adressé à moi pour restaurer cette guitare que j'ai eu en assez mauvais état bien que presque complète, je l'ai donc entièrement démontée, auscultée, j'ai remplacé le sillet qui était cassé, un oeillet au niveau des mécaniques, j'ai refait toutes les soudures et nettoyé tous les contacts au niveau de l'électronique, poli tous les chromes et les têtes de vis, entièrement nettoyée, je l'ai réglée autant que ses possibilités me le permettaient, et munie d'un jeu de corde tout neuf d'un tirant pas trop gros pour ne pas plier le manche, elle a trouvé sa place en tant qu'élément de décoration, c'est à mon avis le mieux qu'elle puisse faire.
J'ai vu dans une revue spécialisée qu'on pouvait trouver ce type d'instrument "dans son jus" aux alentour de 150 €, un peu plus en bon état, à réserver aux collectionneurs, ne pensez pas l'utiliser sur la scène du Zénith !
Le corps en trois pièces est entièrement sculpté dans du contre plaqué assez fin et bien léger.
Le manche en une seule partie est en bois "exotique" genre okumé...
Touche rapportée en bois d'une essence non identifié teintée ébène.
Deux micros simple bobinage typiques Teisco du milieu des années soixante.
Un commutateur pour chaque micro.
Un volume, une tonalité.
Les mécaniques sont du genre guitare classique en une seule pièce de 6 clés en ligne, les boutons sont en plastique.
Le chevalet d'origine est constitué d'une tige filetée sur laquelle sont vissés six pontets, on peut donc régler l'action et l'écart entre les cordes mais pas le diapason...
UTILISATION
La première impression lorsque l'on prend cette guitare entre les mains, c'est qu'on a affaire à un objet d'une conception très différente de ce qu'on trouvait aux état-unis à cette époque, la légèreté de l'instrument est presque surprenante, on a l'impression de tenir une petite guitare, et pourtant par rapport à une stratocaster, les dimensions sont assez comparables. Avec cette forme "stratoïde" l'accès aux aigus est assez aisé, le manche est assez fin et très souple, on se rend vite compte que le vibrato est plutôt un élément de décoration, et la justesse est très approximative. Aucun doute, c'est bien là un instrument de facture très économique destiné en 1964 aux débutants non fortunés, et en 2013 plutôt à la décoration !
Toutefois, les sonorités qu'on peut obtenir en jouant entre les deux micros et la tonalité restent intéressantes dans un registre plutôt blues-rock, le micro manche étant plus à l'aise en sons clairs et le micro chevalet "crunchant" assez vite.
SONORITÉS
J'ai essayé cette guitare sur un ampli tout lampes en classe "A" pour rester fidèle à l'esprit de l'époque, pour être tout à fait sincère, je n'ai pas trop fait durer le test, l'instrument ne supportant pas la comparaison avec les guitares avec lesquelles j'ai l'habitude de jouer.
Les sonorités sont certes intéressantes, mais la justesse bien médiocre alliée à la souplesse du manche en font un instrument quasi injouable.
AVIS GLOBAL
Etant un peu collectionneur et amateur de lutherie, un ami s'est adressé à moi pour restaurer cette guitare que j'ai eu en assez mauvais état bien que presque complète, je l'ai donc entièrement démontée, auscultée, j'ai remplacé le sillet qui était cassé, un oeillet au niveau des mécaniques, j'ai refait toutes les soudures et nettoyé tous les contacts au niveau de l'électronique, poli tous les chromes et les têtes de vis, entièrement nettoyée, je l'ai réglée autant que ses possibilités me le permettaient, et munie d'un jeu de corde tout neuf d'un tirant pas trop gros pour ne pas plier le manche, elle a trouvé sa place en tant qu'élément de décoration, c'est à mon avis le mieux qu'elle puisse faire.
J'ai vu dans une revue spécialisée qu'on pouvait trouver ce type d'instrument "dans son jus" aux alentour de 150 €, un peu plus en bon état, à réserver aux collectionneurs, ne pensez pas l'utiliser sur la scène du Zénith !
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Fiche technique
- Fabricant : Teisco
- Modèle : bandmaster
- Catégorie : Autres Guitares Electriques Solid Body
- Fiche créée le : 28/03/2008
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