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Guillaume Brachet
Pelle inclassable.
Publié le 19/04/21 à 08:13J'utilise cette basse depuis quelques années, d'abord sur un ampli guitare 10w (RIP bro) puis sur un Markbass 801 et en studio sur des Fender dont j'ai pas le pedigree.
C'est une basse modifiée par le précédent propriétaire, enfin plutôt par un artisan parisien qui l'a defrettee, proprement. Montée en filets plats, un manche en aiguille à tricoter, aussi droit et fin que ça.
J'ai plus souvent besoin d'être accordé qu'elle, elle mange une pile par an et globalement elle n'a connu avec moi qu'un seul réglage, qui fonctionne à la merveille.
En revanche, utilisation exclusive de chez exclusive. Le côté fretless fait sur je suis obligé d'être concentré, pas question de chanter et jouer en...…
C'est une basse modifiée par le précédent propriétaire, enfin plutôt par un artisan parisien qui l'a defrettee, proprement. Montée en filets plats, un manche en aiguille à tricoter, aussi droit et fin que ça.
J'ai plus souvent besoin d'être accordé qu'elle, elle mange une pile par an et globalement elle n'a connu avec moi qu'un seul réglage, qui fonctionne à la merveille.
En revanche, utilisation exclusive de chez exclusive. Le côté fretless fait sur je suis obligé d'être concentré, pas question de chanter et jouer en...…
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J'utilise cette basse depuis quelques années, d'abord sur un ampli guitare 10w (RIP bro) puis sur un Markbass 801 et en studio sur des Fender dont j'ai pas le pedigree.
C'est une basse modifiée par le précédent propriétaire, enfin plutôt par un artisan parisien qui l'a defrettee, proprement. Montée en filets plats, un manche en aiguille à tricoter, aussi droit et fin que ça.
J'ai plus souvent besoin d'être accordé qu'elle, elle mange une pile par an et globalement elle n'a connu avec moi qu'un seul réglage, qui fonctionne à la merveille.
En revanche, utilisation exclusive de chez exclusive. Le côté fretless fait sur je suis obligé d'être concentré, pas question de chanter et jouer en même temps, le son rond et chaud est fait pour raconter des histoires, et certainement pas pour enfoncer des marteaux dans des enclumes, le manche, fin et vif est un couloir aerien un premier week-end d'été, bref c'est un ovni.
Je sais pas à quoi ils pensaient en créant cet instrument, ni ce qui est passé par la tête de mon prédécesseur en la faisant defretter. Mais ils ont tous vachement bien fait.
Parce que j'ai beau avoir été obligé (sisi, obligé) d'acheter deux (ok, 4 mais j'en ai vendu une et donné une autre) pelles en plus depuis, je suis in-ca-pable de m'en séparer.
C'est comme avoir besoin d'un monospace pour emmener son gosse en classe, posséder une moto sportive et être infoutu de la dégager tout en sachant qu'il pleut un jour sur deux en métropole.
Je sais pas ce qu'elle fait. Mais la vache, elle le fait bien.
C'est une basse modifiée par le précédent propriétaire, enfin plutôt par un artisan parisien qui l'a defrettee, proprement. Montée en filets plats, un manche en aiguille à tricoter, aussi droit et fin que ça.
J'ai plus souvent besoin d'être accordé qu'elle, elle mange une pile par an et globalement elle n'a connu avec moi qu'un seul réglage, qui fonctionne à la merveille.
En revanche, utilisation exclusive de chez exclusive. Le côté fretless fait sur je suis obligé d'être concentré, pas question de chanter et jouer en même temps, le son rond et chaud est fait pour raconter des histoires, et certainement pas pour enfoncer des marteaux dans des enclumes, le manche, fin et vif est un couloir aerien un premier week-end d'été, bref c'est un ovni.
Je sais pas à quoi ils pensaient en créant cet instrument, ni ce qui est passé par la tête de mon prédécesseur en la faisant defretter. Mais ils ont tous vachement bien fait.
Parce que j'ai beau avoir été obligé (sisi, obligé) d'acheter deux (ok, 4 mais j'en ai vendu une et donné une autre) pelles en plus depuis, je suis in-ca-pable de m'en séparer.
C'est comme avoir besoin d'un monospace pour emmener son gosse en classe, posséder une moto sportive et être infoutu de la dégager tout en sachant qu'il pleut un jour sur deux en métropole.
Je sais pas ce qu'elle fait. Mais la vache, elle le fait bien.
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linn134
Une fusée.
Publié le 16/07/15 à 02:03Je n'ai pour l'instant que peu de recul sur l'animal, mais ce n'est pas ma première basse, loin de là. D'ailleurs j'ai eu quelques Ibanez par le passé : EDB605, SRX595, Musician, RB500.
Quand on pense "bassiste" on imagine assez souvent le grand échalas avec des paluches de géant, en ce qui me concerne je suis plutôt grand mais avec de petites mains. Libre à vous de penser que je suis mal fichu, comme je ne chausse pas du 56 c'est encore vivable.
Bref, un bassiste c'est en théorie un gars qui peut manipuler un manche de pioche pour faire doum-doum. Sauf que les gens de chez Ibanez ont eu la brillante idée, dans les années 80 où le rockeur était plutôt famélique et vêtu de fluo et de...…
Quand on pense "bassiste" on imagine assez souvent le grand échalas avec des paluches de géant, en ce qui me concerne je suis plutôt grand mais avec de petites mains. Libre à vous de penser que je suis mal fichu, comme je ne chausse pas du 56 c'est encore vivable.
Bref, un bassiste c'est en théorie un gars qui peut manipuler un manche de pioche pour faire doum-doum. Sauf que les gens de chez Ibanez ont eu la brillante idée, dans les années 80 où le rockeur était plutôt famélique et vêtu de fluo et de...…
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Je n'ai pour l'instant que peu de recul sur l'animal, mais ce n'est pas ma première basse, loin de là. D'ailleurs j'ai eu quelques Ibanez par le passé : EDB605, SRX595, Musician, RB500.
Quand on pense "bassiste" on imagine assez souvent le grand échalas avec des paluches de géant, en ce qui me concerne je suis plutôt grand mais avec de petites mains. Libre à vous de penser que je suis mal fichu, comme je ne chausse pas du 56 c'est encore vivable.
Bref, un bassiste c'est en théorie un gars qui peut manipuler un manche de pioche pour faire doum-doum. Sauf que les gens de chez Ibanez ont eu la brillante idée, dans les années 80 où le rockeur était plutôt famélique et vêtu de fluo et de jean, de produire des instruments extrêmement fins : les Sabre et RG pour les guitaristes, les SoundGear pour les bassistes. On les appelle plutôt "SR" ou "SDGR".
Ces basses, bijoux de finesse et d'ergonomie, ont un manche ultra rapide, fin et étroit. Ce sont des basses "techniques", "modernes", "fusion". Soit, en termes gaulois, "dessinées avec un grand souci d'ergonomie", "équipées d'électroniques actives", "capables de répondre aussi bien aux doigts pour un jeu classique qu'en slap pour un jeu démonstratif".
La SR-800 LE est donc une japonaise dont voici les caractéristiques :
- Corps en tilleul massif
- Manche en érable peint (dos et tête) avec touche palissandre 24 cases
- Deux micros Regulated Lo-Z
- Chevalet Omni-Adjust
- Mécaniques à bain d'huile
- Volume / Blance / EQ boost-cut Basses / EQ boost-cut Aigüs
Quelques mots sur la lutherie.
Certains trouveront dommage que le corps soit en tilleul, à tort.
En effet bon nombre d'instruments haut de gamme sont en tilleul, dont les très belles guitares MusicMan par exemple. L'intérêt du tilleul est multiple. Du point de vue du son il se débrouille plutôt bien puisqu'on est face à un instrument "moderne" dont les médiums sont appréciables, le tilleul n'y est pas pour rien. Mais c'est du point de vue ergonomique qu'il est le plus appréciable : son travail est plus aisé que celui du frêne et son poids est plus modéré que l'acajou. On peut donc faire des formes affinées comme cette SR le démontre.
Le manche est un chef d'oeuvre. Je prends pour références deux basses que l'on peut qualifier de haut de gamme : une Fender JB Marcus Miller Japan (quasi-industrielle) et une Neuser Crusade Signature (lutherie manufacturée); ces deux beaux instruments ont des manches de référence, tant en terme de confort que de stabilité. Je vais aujourd'hui y adjoindre cette SR800LE de 1990 dont le manche est fin, étroit et droit comme un "I".
Un bel érable rigide et une touche en palissandre de belle qualité.
Pour revenir au tilleul du corps, bois assez tendre, il a pris quelques gnons depuis le temps. Sur les photos jointes vous pourrez voir une "morsure" (ou ce qui y ressemble) au niveau de l'avant-bras sur le haut de la caisse. Voilà à mon avis l'inconvénient majeur de cette essence par ailleurs très efficiente du point de vue acoustique.
Accastillage et électronique
Ibanez fait de gros efforts dès qu'il s'agit de productions japonaises. Exit les alliages mous et les aciers paillés, ici on est dans le massif et le solide.
Mécaniques physiquement proches des Gotoh (si ce n'en sont pas), chevalet aux petits oignons, frettage parfait, du bon Ibanez MIJ comme les amateurs le savent.
Pour ce qui est de l'électronique je suis plus circonspect.
Les micros "Regulated Lo-Z" sont particuliers, leur niveau de sortie n'est pas terrifiant et le préampli deux bandes permet de lier la sauce sans souci.
Commençons par le meilleur, le micro P (inversé). Tout ce que l'on attend d'un P-style moderne. Seul c'est presque assez pour toutes les techniques de jeu.
Avec la balance au milieu (P+J) c'est aussi très bon. Du gros son pour le slap par exemple.
Le micro Jazz seul est, de mon point de vue, inutile. Pas beaucoup de jus, trop sensible aux chocs pour un jeu ras le chevalet, manque de rondeur.
Le P seul et la combinaison P+J donnent vraiment tout le charme de cette basse qui n'en manque vraiment pas.
Elle se débrouille bien dans tous les styles mais donne vraiment son jus avec les techniques percussives [Slap/Pop].
Dans quoi la brancher ?
J'ai testé deux possibilités pour l'instant. D'abord "en réel" dans un Hiwatt B60 et son 12", c'est chouette mais ce n'est pas l'ampli le plus "moderne" qui soit, on est très loin des Hartke des 90's avec leurs cônes aluminium. Ce n'est pas désagréable d'avoir un grain un peu plus vintage sur cette basse, cela tempère son esprit moderne-fusion.
Dans des simulations (Amplitube 3/Fender/SVX) c'est tout à fait valable, dans la limite de ce que l'on attend de ces simulation. Pour passer dans un mix "studio" c'est très cohérent.
J'attends de tester deux autres amplis : un Trace Elliot GP12SMX (même période que la SR800LE) et un Hartke Kickback 15 (idem). Je ne suis pas fan du son Markbass, je vais donc éviter de m'y frotter, par contre j'espère pouvoir tâter du Gallien-Krueger en stack bientôt.
Verdict
C'est clairement une bonne basse. Lutherie de qualité, ergonomie aux petits oignons, son plutôt polyvalent avec une touche typiquement Ibanez.
On est à l'opposé de la basse de bûcheron, loin des standards du rock baveux, beaucoup plus dans l'esprit des basses "techniques" plutôt chères.
Pour un gars équipé de petites mains comme moi c'est une bonne occasion d'apprécier un manche de rêve. Voilà clairement une basse facile à jouer et à faire sonner, ce qui me convient plutôt bien.
Celle-ci est couleur Candy Apple Red, un rouge métallisé du plus bel effet (si on aime le rouge) et j'ai toujours voulu une basse "CAR". Enorme coup de chance, elle m'a été offerte par une amie qui ne s'en sert plus. Rapport qualité/prix forcément exceptionnel.
Encore plus curieux, j'ai failli en acquérir une à de nombreuses reprises ces dernières années, à chaque fois j'ai laissé tomber et j'ai remis à plus tard.
Cette basse est clairement aussi bonne que les nouveaux modèles comparables, on est au le même niveau que les Tune haut de gamme. Quand on l'a dans les bras on le sent : ce n'est pas une énième basse bas de gamme asiatique, c'est bien un instrument japonais, fin et racé.
Quand on pense "bassiste" on imagine assez souvent le grand échalas avec des paluches de géant, en ce qui me concerne je suis plutôt grand mais avec de petites mains. Libre à vous de penser que je suis mal fichu, comme je ne chausse pas du 56 c'est encore vivable.
Bref, un bassiste c'est en théorie un gars qui peut manipuler un manche de pioche pour faire doum-doum. Sauf que les gens de chez Ibanez ont eu la brillante idée, dans les années 80 où le rockeur était plutôt famélique et vêtu de fluo et de jean, de produire des instruments extrêmement fins : les Sabre et RG pour les guitaristes, les SoundGear pour les bassistes. On les appelle plutôt "SR" ou "SDGR".
Ces basses, bijoux de finesse et d'ergonomie, ont un manche ultra rapide, fin et étroit. Ce sont des basses "techniques", "modernes", "fusion". Soit, en termes gaulois, "dessinées avec un grand souci d'ergonomie", "équipées d'électroniques actives", "capables de répondre aussi bien aux doigts pour un jeu classique qu'en slap pour un jeu démonstratif".
La SR-800 LE est donc une japonaise dont voici les caractéristiques :
- Corps en tilleul massif
- Manche en érable peint (dos et tête) avec touche palissandre 24 cases
- Deux micros Regulated Lo-Z
- Chevalet Omni-Adjust
- Mécaniques à bain d'huile
- Volume / Blance / EQ boost-cut Basses / EQ boost-cut Aigüs
Quelques mots sur la lutherie.
Certains trouveront dommage que le corps soit en tilleul, à tort.
En effet bon nombre d'instruments haut de gamme sont en tilleul, dont les très belles guitares MusicMan par exemple. L'intérêt du tilleul est multiple. Du point de vue du son il se débrouille plutôt bien puisqu'on est face à un instrument "moderne" dont les médiums sont appréciables, le tilleul n'y est pas pour rien. Mais c'est du point de vue ergonomique qu'il est le plus appréciable : son travail est plus aisé que celui du frêne et son poids est plus modéré que l'acajou. On peut donc faire des formes affinées comme cette SR le démontre.
Le manche est un chef d'oeuvre. Je prends pour références deux basses que l'on peut qualifier de haut de gamme : une Fender JB Marcus Miller Japan (quasi-industrielle) et une Neuser Crusade Signature (lutherie manufacturée); ces deux beaux instruments ont des manches de référence, tant en terme de confort que de stabilité. Je vais aujourd'hui y adjoindre cette SR800LE de 1990 dont le manche est fin, étroit et droit comme un "I".
Un bel érable rigide et une touche en palissandre de belle qualité.
Pour revenir au tilleul du corps, bois assez tendre, il a pris quelques gnons depuis le temps. Sur les photos jointes vous pourrez voir une "morsure" (ou ce qui y ressemble) au niveau de l'avant-bras sur le haut de la caisse. Voilà à mon avis l'inconvénient majeur de cette essence par ailleurs très efficiente du point de vue acoustique.
Accastillage et électronique
Ibanez fait de gros efforts dès qu'il s'agit de productions japonaises. Exit les alliages mous et les aciers paillés, ici on est dans le massif et le solide.
Mécaniques physiquement proches des Gotoh (si ce n'en sont pas), chevalet aux petits oignons, frettage parfait, du bon Ibanez MIJ comme les amateurs le savent.
Pour ce qui est de l'électronique je suis plus circonspect.
Les micros "Regulated Lo-Z" sont particuliers, leur niveau de sortie n'est pas terrifiant et le préampli deux bandes permet de lier la sauce sans souci.
Commençons par le meilleur, le micro P (inversé). Tout ce que l'on attend d'un P-style moderne. Seul c'est presque assez pour toutes les techniques de jeu.
Avec la balance au milieu (P+J) c'est aussi très bon. Du gros son pour le slap par exemple.
Le micro Jazz seul est, de mon point de vue, inutile. Pas beaucoup de jus, trop sensible aux chocs pour un jeu ras le chevalet, manque de rondeur.
Le P seul et la combinaison P+J donnent vraiment tout le charme de cette basse qui n'en manque vraiment pas.
Elle se débrouille bien dans tous les styles mais donne vraiment son jus avec les techniques percussives [Slap/Pop].
Dans quoi la brancher ?
J'ai testé deux possibilités pour l'instant. D'abord "en réel" dans un Hiwatt B60 et son 12", c'est chouette mais ce n'est pas l'ampli le plus "moderne" qui soit, on est très loin des Hartke des 90's avec leurs cônes aluminium. Ce n'est pas désagréable d'avoir un grain un peu plus vintage sur cette basse, cela tempère son esprit moderne-fusion.
Dans des simulations (Amplitube 3/Fender/SVX) c'est tout à fait valable, dans la limite de ce que l'on attend de ces simulation. Pour passer dans un mix "studio" c'est très cohérent.
J'attends de tester deux autres amplis : un Trace Elliot GP12SMX (même période que la SR800LE) et un Hartke Kickback 15 (idem). Je ne suis pas fan du son Markbass, je vais donc éviter de m'y frotter, par contre j'espère pouvoir tâter du Gallien-Krueger en stack bientôt.
Verdict
C'est clairement une bonne basse. Lutherie de qualité, ergonomie aux petits oignons, son plutôt polyvalent avec une touche typiquement Ibanez.
On est à l'opposé de la basse de bûcheron, loin des standards du rock baveux, beaucoup plus dans l'esprit des basses "techniques" plutôt chères.
Pour un gars équipé de petites mains comme moi c'est une bonne occasion d'apprécier un manche de rêve. Voilà clairement une basse facile à jouer et à faire sonner, ce qui me convient plutôt bien.
Celle-ci est couleur Candy Apple Red, un rouge métallisé du plus bel effet (si on aime le rouge) et j'ai toujours voulu une basse "CAR". Enorme coup de chance, elle m'a été offerte par une amie qui ne s'en sert plus. Rapport qualité/prix forcément exceptionnel.
Encore plus curieux, j'ai failli en acquérir une à de nombreuses reprises ces dernières années, à chaque fois j'ai laissé tomber et j'ai remis à plus tard.
Cette basse est clairement aussi bonne que les nouveaux modèles comparables, on est au le même niveau que les Tune haut de gamme. Quand on l'a dans les bras on le sent : ce n'est pas une énième basse bas de gamme asiatique, c'est bien un instrument japonais, fin et racé.
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Fiche technique
- Fabricant : Ibanez
- Modèle : SR800LE
- Série : SR Standard
- Catégorie : Basses électriques 4 cordes
- Fiche créée le : 06/10/2012
Nous n'avons pas de fiche technique sur ce produit
mais votre aide est la bienvenue
Distribué par Hoshino Europe B.V.
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Autres dénominations : sr 800le, sr800 le