Roland A-50

Toujours possesseur du A-50 Roland ce clavier (1990) est pour moi indémodable car les possibilités y compris Midi sont énormes même par rapport à des claviers modernes . Evidemment il n'y a pas de connecteur USB .. mais bon pour un clavier de commande comme celui-ci vu que les possibilités sont déjà énormes sans éditeur ordinateur je ne vois pas ce ça lui apporterait au A-50 .. Il possède même des fonctions de vélocité que l'on ne retrouve plus: par exemple la possibilité de programmer sur quatre claviers différents superposables des courbes de vélocité différentes et même pour certaines inversées oui oui plus vous jouer doucement plus le son est fort. Très utiles par exemple si je veux un son de nappe (string etc..) derrière un piano pour faire un concerto et bien si je joue fort à la main droite je vais avoir mon piano et à la main gauche suivant la pression je peux avoir + ou - des strings soient mélangés avec l'accompagnement piano ou seuls, je peux aussi ajouter un troisième et quatrième clavier parallèles, ainsi par exemple au dessus d'un frapper très fort main droite je peux ajouter un son trompette par exemple seule au lieu du piano, et à la main gauche avoir soit des strings ou/et des voix, etc... etc... Aussi sauf erreur je ne l'ai jamais retrouvé sur les claviers de commande modernes même chers de telles possibilités. Enfin pour conclure les possibilités midi et autres sont littéralement inépuisables , on peut tout faire ce que l'on a envie absolument.

remarque : je met cet avis sur demande d'AF. je ne possède plus ce clavier depuis déjà assez longtemps, et je le fais de mémoire. donc... indulgence...

c'est un clavier maître (pas de sons internes, donc) de 76 touches, touché synthé, avec aftertouch. C'était du clavier de bonne qualité, avec un toucher assez ferme et une bonne transmission de la dynamique.
l'appareil lui-même est très fin et donc très léger, ce qui était un de ses attraits.

il offre 4 zones, toutes entièrement programmables, à savoir :
transmission MIDI des program change, de tous les contrôles (volume, pitch, mod, etc...), transposition indépendante par zone, partie de clavier utilisée low key/high key programmable par zone. De mémoire, il y a 4 sliders, un par zone, donc, en principe prévu pour le contrôle du volume du son de chaque zone, mais qui pouvait aussi (sauf erreur...) être assignés à un autre contrôle.

enfin, son écran était très généreux (pour l'époque), car il permettait soit l'affichage des 4 zones (nom de patch plus nom des sons de chaque zone) soit, en édition, des affichages graphique des réglages (key groups par exemple, ou vélocités délimitées par zone).
L'édition en était du coup assez facile, en tout cas aisée, pour autant (comme toujours...) qu'on sache ce qu'on fait (v/connaissances des termes et fonctions associées).

un vrai clavier maître, donc, qui permet d'empiler, de splitter, de créer des chevauchements, de contrôler en temps réel.

je me rappelle que je l'utilisais en live couplé à un Kurzweil K2000, les deux sur un stand en X.
Le Kurz étant multitimbral, ça me faisait un 76 touches en bas, utilisant jusqu'à 4 sons en MIDI plus les 61 touches du kurzweil en dessus, tous les sons venant dès lors du K2000. (Au passage : bonus = pas besoin de mixer/amplifier plusieurs sources).
Evidemment la polyphonie, la qualité des sons sont alors dépendants du synthé. Mais la même configuration avec un Kronos/Fantom/Motif actuel donnerait surement un kit live puissamment performant tout en restant très compact et encore assez léger..

j'ai mis 5 étoiles évidemment en regard soit de son contexte de l'époque, soit d'un prix bas d'occasion.
par rapport aux critères actuels, pas d'USB, pas d'éditeur évidemment, et les écrans ont changés... niveau jeu, par contre, je pense qu'il rivalise encore sans problème avec les touchers des synthés actuels.

Voilà, en espérant que ces quelques données pourront être utiles à quelques uns.