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- blacklePublié le 11/09/11 à 13:57Console analogique à configuration in line, cette réalisation in line permet une sortie directe vers l'enregistreur à partir de chacun des module entrée/sortie, toutefois la console est en 8 bus. Ces 8 bus sont répétés en bloc (1 à 8, 9 à 16, 17 à 24, ect..) tout le long de la console, et peuvent être utilisés avec tout multipiste dans la mesure où l'on a pas besoin de plus de huit sous-groupes. Chaque voie sert donc la piste corrélative du multipiste ou bien une autre via les huit sous-groupes, le monitoring quant à lui est bien sûr effectué par la voie corrélative à la piste.
Cette console dispose entre autres, un type de module entrée/sortie, équipé d'un « noise gate », et également un …Lire la suiteConsole analogique à configuration in line, cette réalisation in line permet une sortie directe vers l'enregistreur à partir de chacun des module entrée/sortie, toutefois la console est en 8 bus. Ces 8 bus sont répétés en bloc (1 à 8, 9 à 16, 17 à 24, ect..) tout le long de la console, et peuvent être utilisés avec tout multipiste dans la mesure où l'on a pas besoin de plus de huit sous-groupes. Chaque voie sert donc la piste corrélative du multipiste ou bien une autre via les huit sous-groupes, le monitoring quant à lui est bien sûr effectué par la voie corrélative à la piste.
Cette console dispose entre autres, un type de module entrée/sortie, équipé d'un « noise gate », et également un module stéréo double, ou un module d'entrée ligne double, le tout combinable dans des châssis de 20 à 52 entrées. La console que j'ai utilisé est une 44 entrées. Le reste des caractéristiques sera développé dans le chapitre utilisation ci-dessous.
UTILISATION
Des commutateurs d'excellente qualité offrent une bonne course, mais les indicateurs lumineux (LED) sont trop clairsemés à mon goût, rendant de fait, une vision d'ensemble difficile. En effet les seules Leds du module d'entrée/sortie sont les indications de Gate On, de PFL, de coupures, de solo, de crête (Peak) et de canal actif.
Les faders sont souple et les potentiomètres relativement doux, ils sont plus larges pour les manipulations fréquentes comme les panoramiques et le niveau studio, et agréablement codés en couleur. Le codage pour couleur concerne aussi les commutateurs de « Bounce », d'effets supplémentaire (Extra Effect) et d'inversion de fader (Reverse Fader), qui sont en jaune, tandis que ceux pour les envois, buss et sub sont violet pâle.. L'utilisation de cette console reste relativement simple, voyons en détail l'utilisation des principales fonctions.
1 les entrées:
On contrôle les gains grâce à un double bouton concentrique pour l'entrée ligne ou micro et les entrées du multipiste. L'entrée micro ne fonctionnera que si le commutateur ligne est relevé. Des commutateurs sont prévus pour l'inversion de phase et pour un filtre passe-haut de 100 Hz. Ici, on trouve également un « switch » violet dénomé « sub » (bus to channel) qui envoie le sous-groupe affecté sur la même voie à la piste relative de l'enregistreur, la voie devient alors un « master » de sous-groupe (comme sur les SSL).
2 le Noise Gate:
Comme sur les grandes consoles de studio digne de ce nom, on trouve un noise gate sur chaque module d'entrée/sortie, on peut l'assigner très facilement à tout chemin du signal (ou entrée). Trois potentiomètres permettent de contrôler un filtre passe-bande (de 70 Hz à 4kHz), un Threshold et un release. Le contrôle de release peut être bloqué grâce à un bouton dénommé HOLD, afin de travailler comme un contrôle de tenu pouvant aller jusqu'à 2 s, avec un temps de release fixé à 0,1 s. On peut également selecionner l'atténuation via un commutateur Range à 15 dB ou 60 dB. Il y a aussi un commutateur « Flip » permettant de déclencher le noise gate depuis l'autre chemin du signal dans le module vers celui dans lequel se trouve la gate, comme sur la Neve VR 60! Alleluia!!
3 l'égalisation:
La section d'égalisation est partagée en deux, avec une partie HF et LF, et une partie HMF et LMF, commutables séparément vers tout cheminement audio. Des contrôles de HF et LF assez subtils traitent les régions des 12 kHz et 60 Hz, avec +/- 15 dB. La courbe asymétrique du LF permet des coupures avec une pente drastrique, alors que la pente du gain est, elle, beaucoup plus douce.
On a +/- 15 dB pour les bandes HMF de 600 Hz à 12 kHz et LMF de 100 à 2 kHz malheureusement sans réglage de largeur de bande, mais qui ce traduit par un gain sur une bande plus large et une coupure sur une bande plus serrée, donc plus fine. En pratique cette logique est confirmée, car on est souvent amené à retirer un défaut spécifique et très localisé, tandis que l'amélioration du son nécessite généralement une approche en largeur de bande plus étendue pour donner de la brillance, par exemple.
4 Les auxiliaires:
On trouve 6 départs auxiliaires, avec l'aux 1 fonctionnant en stéréo. Les auxiliaires 1 et 2 sont commutables pré ou post-fader, et vers tout chemin audio. Les autres sont fixes dans le chemin de retours d'écoute (monitor) et sont bien entendu post-fader, leur vocation première étant le retour d'écoute et les effets au monitoring studio. Cette économie de commutation reste supportable, quoique l'on manque de « mutes » pour envoyer un détail vocal ou autre vers une ligne à retard. Il reste toujours possible d'utiliser une sortie « Tape Send », via une touche « XFX » (Extra Effect), comme envoi auxiliaire supplémentaire, cette fonction attache le volume de la voie au niveau de monitoring, ce qui constitue à mon avis une source de problème.
5 Les assignations:
Les faders des voies sont accompagnés par des touches d'assignation (routing) qui ne déroutera personne, du moin ceux qui sont habitués à utiliser une console. Donc ces assignations, partent vers le bus de mélnge principal et les huit bus de sous-groupes qui sont réunis par paires sur quatre commutateurs, via le panoramique du canal. Il y a également un commutateur de bounce qui renvoie les retours de l'enregistreur vers les bus de mélanges. Également présentes ici, des touches XFV et REV qui permettent l'inversion des potentiomètres linéaires.
Chacun des huit bus est placé par répétion sur chaque série de huit voies, une touche « bus » contrôle sa mise en service ; le groupe 7 est dirigé vers la piste 7, ou vers la piste 15 si le « bus 7 » est enclenchée sur la voie 15.. Pas de piège. Une autre touche située juste en-dessous, permet alors d'écouter le mélange groupé sur cette voie en envoyant le signal de la sortie « Tape Send » vers le bus d'écoute studio, du grand classique.
6 La section maîtresse:
Bien entendu, cette section est terriblement simplifiée comparé aux grosses consoles de studio. Ici, pas d'automation, en tous cas pas sur ce modèle testé. On peut commuter deux grands Vu-mètres afin de suivre le mix principal ou la sélection en cours de contrôle, laquelle est affichée en permanence sur deux leds vingt points au sommet de la section maître.
Les six niveaux généraux auxiliaires possèdent leurs propres touches « AFL » et l'aux 1 a un commutateur mono. On peut router un oscillateur six fréquences vers le mix ou les bus de groupes. Il y a deux touches qui permettent de déterminer le mode AFL ou PFL d'une part et le statut SOLO, c'est à dire qui interrompt ou non le cheminement du signal dans les bus de mélange sur toute la console, avec indication de petites leds très lumineuses! On trouve bien sûr un contrôle de niveau des AFL/PFL et un volume d'écoute générale, avec commutation d'atténuation « dim ». L'écoute peut être contrôlée en mono, ainsi qu'à travers deux jeux de haut-parleurs. Il est également possible de sélectionner deux sources de contrôle d'enregistreurs deux pistes avec le mix principal ; ces trois écoutes peuvent être introduites dans un bus « foldback » de retour casque, ce que je trouve très astucieux et pratique.
La section « doldback » prends ses informations depuis la section monitor principale, et possède son propre niveau de sortie, ses AFL et cut.
SONORITÉS
Nous voici dans le vif du sujet. Mais tout d'abord par honnêteté intellectuelle, je me dois de préciser que cette console a été intégralement refaite à neuf par des personnes hautement compétentes, qu'elle ne m'appartient pas et qu'elle a été choisie par un studio voulant proposer une troisième régie .
Commençons par le commencement, les préamps sont plutôt bons apportant peu de souffle et disposant d'une excellente dynamique.
L'égalisation est plaisante et fonctionne bien, mais la combinaison des deux sections ne constitue pas ce que l'on appelle un égaliseur de première catégorie. Là, également je me dois de préciser que je suis en train de comparer In-situ cette Sapphyre avec l'autre grande console du studio, l'Amek 9098i.. et bien entendu la comparaison tourne court très rapidement.. on n'est pas du tout dans le même budget.. Pour en revenir à l'égalisation, elle est adéquate, efficace sans être grandiose et pèche un peu par sa subtilité, ce qui, de la part de Soundcraft, surprend au départ.
AVIS GLOBAL
Cette console vise essentiellement le domaine musical, cette "petite" console analogique est je pense un bon choix pour les petites et moyennes structures désirant investirent dans une console analogique digne de ce nom. C'est une console rapide d'utilisation qui s'adapte naturellement aux prises de son. Pour une console de 44 entrées refaite à neuf, l'investissement de 11000€ me semble tout à fait correct et judicieux. Une bonne console analogique aux performances indéniables mais aux caractéristiques simplifiées. Il faut tout de même garder à l'esprit que ce n'est ni une SSL , ni une Neve ou une Amek donc il faut temporiser sur certains manques évidents.Lire moins100