Voir les autres avis sur ce produit :
sechouille
« Comble les lacunes d’une interface minimaliste »
Publié le 13/02/23 à 21:05
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
Alors qu’on se le dise, le MATRIX 6 c’était un super synthé en 1986, gros son OBERHEIM, matrice de modulation à 10 cordons, une belle machine pour l’époque comparé à ses concurrents. Mais coté interface, c’était pas top…..bien loin de tous les autres synthés de la marque.
Il était pourtant dans l’air du temps car au milieu des années 80, la plupart des synthés avaient adoptés une interface « calculette », certains avec des boutons a membrane (JX8P / Kawai K3 / JUNO Alpha) et d’autres sans membranes ( BIT 99 / DK80 / DW8000 / ESQ1 / SIX TRAK).
Seul ROLAND avait pensé a y adjoindre, en option, les fameux PG, qui rendaient la programmation aussi facile que sur le vieux analo vintage avec une belle façade pleine de potentiomètres.
Je voulais une fois de plus remercier Gregor ZOLL d’avoir développé le synth programmeur. Bien que pour le moment, la production soit arrêtée, faute de manque de composant, d’augmentation des coups (ce sont les arguments avancés sur son site). J’ai eu de la chance de pouvoir acheté l’un des tous derniers qu’il a fabriqué. Reçu la semaine passée, je donne donc une impression à chaud.
Le boitier du synth programmeur est de très bonne facture, il est assez lourd, tout en métal. Les potentiomètres ne sont pas trop durs ni trop mous. La sérigraphie est propre. L’ecran OLED (non réglable en intensité) a un mode économique. Coté qualité, rien à redire, comme tous les produits de la marque.
Cette petite merveille, au format rack 3U, permet tout simplement de s’affranchir de l’interface « calculette » du MATRIX 6 et de piloter « presque tout » en direct, sans sous menu.
Les seuls menus qui ne sont pas pilotables par le synth programmeur sont MASTER et SPLIT.
En façade on trouve 45 potentiomètres pour piloter en direct la plupart des paramètres. Pour chacun d’eux, l’écran affiche le nom du paramètres, en bas a gauche la valeur entre paramètres est celle du patch original, et bien évidement à droite, la valeur après modification.
Au centre on trouve un ensemble constitué de 4 boutons poussoir, un écran et 4 encodeurs.
Le bouton PATCH permet de changer de patch, sans avoir a intervenir sur l’interface « calculette » du MATRIX 6. On peut changer les sons par incrémentation / décrémentation (en appuyant sur les boutons RAND / PEEK) ou bien par pas de 1 ou de 10 avec les 2 encodeurs du milieu.
Le synth programmeur est branché en MIDI IN et MIDI OUT, la communication se fait dans les 2 sens. Ceci qui permet d'avoir le nom du patch qui s'affiche sur l'ecran OLED.
Le bouton PEEK permet de figer le son. Si on touche les potentiomètres, il ne se passe rien.
Le bouton RAND permet de créer des sons « aléatoire » suivant 4 familles pré-définis (BASS / ORGAN / PERCUSSION / PAD) avec ou sans intervention de la matrice de modulation.
Et enfin, Le bouton MATRIX, le plus intéressant du synth programmeur.
1er subtilité : pour utiliser ce mode, l’interrupteur « protect » doit être sur OFF
En effet, dés lors que l’on utilise la matrice de modulation, le patch en mémoire dans le MATRIX 6 est enregistré en direct.
2émé subtilité : Pour ne pas l’enregistrer définitivement dans la mémoire du MATRIX 6, il faut appuyer sur COMP et valider. Le patch revient dans sa config d’origine, vous pouvez ensuite changer de son. Si vous n’appuyez pas sur COMP avant de changer de son, et bien les changements de paramètres seront pris en comptes et enregistrés dans la mémoire du MATRIX 6.
En mode MATRIX, le contrôleur ratatouille de temps en temps. il suffit de ré-appuyer sur une touche du clavier pour que le son revienne.
Ce « défaut » est lie au MATRIX 6 lui-même, et a sa vieille architecture.
Sans être 100% parfait, le Synth Programmeur est un des rare compromis, qui permet de combler un grand nombre de lacunes de l’interface originelle du MATRIX 6, et de la ramener presque au même niveau qu’un analo moderne.
Il est certes un peu cher, mais l’utilisation du MATRIX 6 est maintenant un vrai régal !!!
Il était pourtant dans l’air du temps car au milieu des années 80, la plupart des synthés avaient adoptés une interface « calculette », certains avec des boutons a membrane (JX8P / Kawai K3 / JUNO Alpha) et d’autres sans membranes ( BIT 99 / DK80 / DW8000 / ESQ1 / SIX TRAK).
Seul ROLAND avait pensé a y adjoindre, en option, les fameux PG, qui rendaient la programmation aussi facile que sur le vieux analo vintage avec une belle façade pleine de potentiomètres.
Je voulais une fois de plus remercier Gregor ZOLL d’avoir développé le synth programmeur. Bien que pour le moment, la production soit arrêtée, faute de manque de composant, d’augmentation des coups (ce sont les arguments avancés sur son site). J’ai eu de la chance de pouvoir acheté l’un des tous derniers qu’il a fabriqué. Reçu la semaine passée, je donne donc une impression à chaud.
Le boitier du synth programmeur est de très bonne facture, il est assez lourd, tout en métal. Les potentiomètres ne sont pas trop durs ni trop mous. La sérigraphie est propre. L’ecran OLED (non réglable en intensité) a un mode économique. Coté qualité, rien à redire, comme tous les produits de la marque.
Cette petite merveille, au format rack 3U, permet tout simplement de s’affranchir de l’interface « calculette » du MATRIX 6 et de piloter « presque tout » en direct, sans sous menu.
Les seuls menus qui ne sont pas pilotables par le synth programmeur sont MASTER et SPLIT.
En façade on trouve 45 potentiomètres pour piloter en direct la plupart des paramètres. Pour chacun d’eux, l’écran affiche le nom du paramètres, en bas a gauche la valeur entre paramètres est celle du patch original, et bien évidement à droite, la valeur après modification.
Au centre on trouve un ensemble constitué de 4 boutons poussoir, un écran et 4 encodeurs.
Le bouton PATCH permet de changer de patch, sans avoir a intervenir sur l’interface « calculette » du MATRIX 6. On peut changer les sons par incrémentation / décrémentation (en appuyant sur les boutons RAND / PEEK) ou bien par pas de 1 ou de 10 avec les 2 encodeurs du milieu.
Le synth programmeur est branché en MIDI IN et MIDI OUT, la communication se fait dans les 2 sens. Ceci qui permet d'avoir le nom du patch qui s'affiche sur l'ecran OLED.
Le bouton PEEK permet de figer le son. Si on touche les potentiomètres, il ne se passe rien.
Le bouton RAND permet de créer des sons « aléatoire » suivant 4 familles pré-définis (BASS / ORGAN / PERCUSSION / PAD) avec ou sans intervention de la matrice de modulation.
Et enfin, Le bouton MATRIX, le plus intéressant du synth programmeur.
1er subtilité : pour utiliser ce mode, l’interrupteur « protect » doit être sur OFF
En effet, dés lors que l’on utilise la matrice de modulation, le patch en mémoire dans le MATRIX 6 est enregistré en direct.
2émé subtilité : Pour ne pas l’enregistrer définitivement dans la mémoire du MATRIX 6, il faut appuyer sur COMP et valider. Le patch revient dans sa config d’origine, vous pouvez ensuite changer de son. Si vous n’appuyez pas sur COMP avant de changer de son, et bien les changements de paramètres seront pris en comptes et enregistrés dans la mémoire du MATRIX 6.
En mode MATRIX, le contrôleur ratatouille de temps en temps. il suffit de ré-appuyer sur une touche du clavier pour que le son revienne.
Ce « défaut » est lie au MATRIX 6 lui-même, et a sa vieille architecture.
Sans être 100% parfait, le Synth Programmeur est un des rare compromis, qui permet de combler un grand nombre de lacunes de l’interface originelle du MATRIX 6, et de la ramener presque au même niveau qu’un analo moderne.
Il est certes un peu cher, mais l’utilisation du MATRIX 6 est maintenant un vrai régal !!!