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pittdewoust
Publié le 01/04/05 à 17:53
Rapport qualité/prix :
Mauvais
Cette bestiole, c'est EXACTEMENT la même chose que la Fuzz Factory "normale" pour ce qui est de la technologie de base : deux transistors au germanium, les circuits, les cinq potards, le bypass, tout y est construit à l'identique.
SAUF QUE... et là ça devient très intéressant, ZVex ajoute sur ce modèle de série une fiche de branchement sur secteur (9V), une LED permettant de voir si l'effet est enclanché (inexistant sur la Fuzz Factory normale), et paraît-il qu'ils ont même supprimé un bourdonnement désagréable causé par la pédale!
ET LE PLUS BEAU, c'est qu'elle est sacrément moins chère (environ un tiers moins chère) que la Fuzz normale, la verte, celle de Bellamy!!! Pourquoi ? Parce que contrairement à la "vraie" Fuzz verte, celle-ci, la Vexter, c'est son nom, est produite en série. Mais sur ce point, faudrait encore préciser : elle est toujours assemblée à la main, polie à la main, peinte à la main, seulement tous les exemplaires sont identiques, alors que chaque exemplaire de la "vraie" était unique en tout point...
N'empêche, pour bien moins cher vous pouvez maintenant avoir une version plus "confortable" de la bientôt légendaire Fuzz Factory de chez ZVex.
Rappelons vite fait les caractéristiques techniques de la bête;
- technoloqie analogique à transistors au germanium
- cinq potards de réglage (volume, gate, compression, drive, stability)
- une entrée jack 6.35
- une sortie jack 6.35
- une prise adaptateur 9V standart
- un true bypass
- et une LED en prime!
Pour ces améliorations et pour le prix en baisse (à moins de 200 €, on frôle le raisonnable), note maximale.
UTILISATION
On en arrive aux choses sérieuses.
La plupart des explications de l'utilisation de la Fuzz Factory normale tiennent la route et permettent bien de comprendre une chose essentielle : cette machine se contrôle bien plus au feeling et à l'intuition qu'à la méthode "bête et méchant" du style "j'ai réglé le potard sur 3 donc j'y touche plus, passons au voisin, celui-ci ne bougera plus". Tout faux. Sur cette pédale, tout est logique, en fait. Il suffit de comprendre le principe des vases communicants. Ce que je rajoute d'un côté, je le perds de l'autre, donc pour garder l'équilibre, il faut compenser. En pratique, ça donne : si je monte le gain (le drive), le gate ne suffira plus à arrêter le larsen, donc je compense en augmentant le gate (ou le compress, c'est comme on veut). Quand on a compris ça, y'a pas de raison qu'on n'arrive pas à maîtriser la bête. Personnellement, il m'a fallu quelques minutes la première fois pour saisir le fonctionnement des potards et pour parvenir à sortir à peu près le son que je voulais, donc, n'étant moi-même pas un spécialiste de ce genre de matériel, c'est loin d'être insurmontable. Pour peu qu'on cherche un minimum à comprendre...
Ensuite, pour une utilisation optimale (et pour ménager votre dos), le truc c'est d'avoir la pédale à portée de main pendant qu'on joue... Vu qu'elle permet toutes les fantaisies sonores, il est quasiment obligatoire de pouvoir la régler tout en jouant. Donc, le mieux, c'est de la fixer carrément sur la guitare. un peu de Scotch habilement posé, c'est presque invisible, ça tient très bien, et là on peut vraiment prendre son pied! Mais ça, on en parlera plus bas... Patience...
Pour ce qui est de l'édition des sons, y'a de quoi faire! J'hésite à dire qu'elle est facile, vu la réputation de la machine, mais je dirais qu'elle est... je sais pas, ça vient tout seul. Le plus facile, au début, c'est de garder le bouton "Stability" à fond, comme ça, pas de problème avec ce fameux larsen modulable à volonté, il restera bien sagement au fond de sa caverne. "Gate" et "Compress" ouverts à fond, le "Drive" pas trop élévé, il sort de la Fuzz Factory un son presque clean, avec un léger crunch genre Overdrive qui s'accentue à mesure qu'on joue plus fort de la main droite. Si on monte le "Drive", ça commence à chauffer dans les pantalons, et c'est peu de le dire! "Drive" à fond, on s'aperçoit que même collé au plafond on arrive encore à jouer! Cool! "Gate" et "Compress" sont là pour réguler tout ça, bien sagement. Pas de problème de ca côté là.
Maintenant, pour les aventuriers, le plus intéressant, c'est de lâcher les fauves contenus dans cette pédale. Et pour ça , suffit d'une chose : le bouton "Stability" que vous avez bien pris soin de toujours garder au maximum, descendez-le donc un tout petit peu ! Et vous comprendrez ce que démoniaque veut dire... Un pur son, quoi. Et très vite, on comprend qu'il suffit de jouer sur deux des cinq potards pour faire presque toute la gamme des sons fuzz possibles, du petit fuzz bien gras au giga fuzz hurlant et déchirant (sa race). Une fois le "Gate" et le "Drive" réglés à son goût, on peut modifier à sa guise le son rien qu'en jouant sur le "Compress" et le "Stability". Et là... c'est le bonheur!
Le manuel livré avec la pédale, c'est une page imprimée du site internet de ZVex, page consacrée à la Fuzz Factory "Vexter Series". En anglais, bien entendu (pas un problème, pour moi), elle contient quelques exemples de réglages (presets) tels que le "Velcro fuzz" ou le "Radio fuzz", bref, quelques bribes des infinies possibilités de la Fuzz Factory.
Le site mérite qu'on y consacre un moment, aussi bien pour découvrir les (fantastiques) produits de ZVex en démos vidéo que pour ceux qui possèdent une machine de chez eux et qui souhaitent comprendre avec précision comment ça marche. En anglais.
QUALITÉ SONORE
Pour être efficaces, les effets de la Fuzz Factory le sont! C'est du garanti sur facture! Cette pédale vient d'un autre monde... C'est assez difficile à expliquer, en fait... C'est à la fois une fantastique pédale fuzz avec un son fuzz à tomber à la renverse (non, vraiment, c'est le fuzz de la mort), et en même temps une espèce de machine à fabriquer des sons uniques et souvent bizaroïdes... En faisant un peu muMuse avec ma pédale (ce jeu de mots fait toujours marrer ma Chérie), je me suis retrouvé à me croire sur un grand prix de folmule 1, ou encore en dessous d'un jumbo jet à l'aterrissage, mais surtout, surtout, je me suis cru sur la scène d'un concert de Muse, à la place de Bellamy, en train de jouer avec le bouton Stab de la Fuzz... Ca faisait exactement le même son torturé et tortueux qu'avant le riff de guitare de New Born!!! Du coup, le mythe Bellamy en prend un sacré coup! Pfff, j'peux faire la même chose à la maison!!! lol!
A savoir, donc : le son qui sort de cette pédale, c'est du brut. Et même du très brut. Un son taillé dans le roc(k), un diamant pas du tout poli, mais bien rugueux, limite crade. Encore que les réglages permettent d'avoir un fuzz très "doux", en baissant largement le "Stab", mais ce n'est pas ça l'intérêt de cette pédale. Loin de là.
Je précise que je dis tout cela pour un son "non traité" : ça concerne la pédale et seulement la pédale. Je n'ai utilisé aucun autre effet pour traiter le son entre la guitare et l'ampli que la Fuzz.
AVIS GLOBAL
De la bombe, croyez moi! pour qui aime le son de Muse (sur Origin Of Symetry et le Live Hullabaloo, entre autres), y'a pas photo, c'est ici que vous le trouverez... pour les métalleux et autres trucs du genre (j'ai rien contre le métal, c'est juste que j'en joue pas), c'est peut-être pas le meilleur achat que vous puissiez faire, c'est sûr.
Ca fait quelques jours maintenant que je l'utilise, et j'ai sûrement pas fini d'épuiser toutes les possibilités de le machine.
J'essayerai de rester le plus neutre possible : je ne la conseille ni ne la déconseille à personne. Ce genre de matos, ça doit être un achat-passion. Je connaissais cette machine par coeur avant même de la posséder, à force de traîner sur le site de ZVex et de mater en boucle l'essai en vidéo. Tôt ou tard, je le savais, je finirais par l'avoir, ma Fuzz Factory. Il se trouve que je l'ai eue bien plus tôt que ce que je pensais... Pour ça, un énorme merci à ma petite Mandarine chérie qui est allée me dégoter ce bijou à Paris, dans le seul magasin en France à le vendre, et qui m'a fait la surprise de me l'offrir il y a quelques jours! Pour tous les autres qui n'ont pas la chance d'avoir une copine aussi fantastique que la mienne, il vous reste à faire le voyage jusqu'à Pigalle, ou alors de commander sur le net... Bonne chance.
Le rapport qualité/prix commence à être intéressant. En tout cas bien plus que pour la "vraie" Fuzz Factory, limite hors de prix...
En définitive, un choix que je referais les yeux fermés. Si je devais perdre l'exemplaire qu'on m'a offert, sans hésiter, je paierais pour un autre. C'est dire...
SAUF QUE... et là ça devient très intéressant, ZVex ajoute sur ce modèle de série une fiche de branchement sur secteur (9V), une LED permettant de voir si l'effet est enclanché (inexistant sur la Fuzz Factory normale), et paraît-il qu'ils ont même supprimé un bourdonnement désagréable causé par la pédale!
ET LE PLUS BEAU, c'est qu'elle est sacrément moins chère (environ un tiers moins chère) que la Fuzz normale, la verte, celle de Bellamy!!! Pourquoi ? Parce que contrairement à la "vraie" Fuzz verte, celle-ci, la Vexter, c'est son nom, est produite en série. Mais sur ce point, faudrait encore préciser : elle est toujours assemblée à la main, polie à la main, peinte à la main, seulement tous les exemplaires sont identiques, alors que chaque exemplaire de la "vraie" était unique en tout point...
N'empêche, pour bien moins cher vous pouvez maintenant avoir une version plus "confortable" de la bientôt légendaire Fuzz Factory de chez ZVex.
Rappelons vite fait les caractéristiques techniques de la bête;
- technoloqie analogique à transistors au germanium
- cinq potards de réglage (volume, gate, compression, drive, stability)
- une entrée jack 6.35
- une sortie jack 6.35
- une prise adaptateur 9V standart
- un true bypass
- et une LED en prime!
Pour ces améliorations et pour le prix en baisse (à moins de 200 €, on frôle le raisonnable), note maximale.
UTILISATION
On en arrive aux choses sérieuses.
La plupart des explications de l'utilisation de la Fuzz Factory normale tiennent la route et permettent bien de comprendre une chose essentielle : cette machine se contrôle bien plus au feeling et à l'intuition qu'à la méthode "bête et méchant" du style "j'ai réglé le potard sur 3 donc j'y touche plus, passons au voisin, celui-ci ne bougera plus". Tout faux. Sur cette pédale, tout est logique, en fait. Il suffit de comprendre le principe des vases communicants. Ce que je rajoute d'un côté, je le perds de l'autre, donc pour garder l'équilibre, il faut compenser. En pratique, ça donne : si je monte le gain (le drive), le gate ne suffira plus à arrêter le larsen, donc je compense en augmentant le gate (ou le compress, c'est comme on veut). Quand on a compris ça, y'a pas de raison qu'on n'arrive pas à maîtriser la bête. Personnellement, il m'a fallu quelques minutes la première fois pour saisir le fonctionnement des potards et pour parvenir à sortir à peu près le son que je voulais, donc, n'étant moi-même pas un spécialiste de ce genre de matériel, c'est loin d'être insurmontable. Pour peu qu'on cherche un minimum à comprendre...
Ensuite, pour une utilisation optimale (et pour ménager votre dos), le truc c'est d'avoir la pédale à portée de main pendant qu'on joue... Vu qu'elle permet toutes les fantaisies sonores, il est quasiment obligatoire de pouvoir la régler tout en jouant. Donc, le mieux, c'est de la fixer carrément sur la guitare. un peu de Scotch habilement posé, c'est presque invisible, ça tient très bien, et là on peut vraiment prendre son pied! Mais ça, on en parlera plus bas... Patience...
Pour ce qui est de l'édition des sons, y'a de quoi faire! J'hésite à dire qu'elle est facile, vu la réputation de la machine, mais je dirais qu'elle est... je sais pas, ça vient tout seul. Le plus facile, au début, c'est de garder le bouton "Stability" à fond, comme ça, pas de problème avec ce fameux larsen modulable à volonté, il restera bien sagement au fond de sa caverne. "Gate" et "Compress" ouverts à fond, le "Drive" pas trop élévé, il sort de la Fuzz Factory un son presque clean, avec un léger crunch genre Overdrive qui s'accentue à mesure qu'on joue plus fort de la main droite. Si on monte le "Drive", ça commence à chauffer dans les pantalons, et c'est peu de le dire! "Drive" à fond, on s'aperçoit que même collé au plafond on arrive encore à jouer! Cool! "Gate" et "Compress" sont là pour réguler tout ça, bien sagement. Pas de problème de ca côté là.
Maintenant, pour les aventuriers, le plus intéressant, c'est de lâcher les fauves contenus dans cette pédale. Et pour ça , suffit d'une chose : le bouton "Stability" que vous avez bien pris soin de toujours garder au maximum, descendez-le donc un tout petit peu ! Et vous comprendrez ce que démoniaque veut dire... Un pur son, quoi. Et très vite, on comprend qu'il suffit de jouer sur deux des cinq potards pour faire presque toute la gamme des sons fuzz possibles, du petit fuzz bien gras au giga fuzz hurlant et déchirant (sa race). Une fois le "Gate" et le "Drive" réglés à son goût, on peut modifier à sa guise le son rien qu'en jouant sur le "Compress" et le "Stability". Et là... c'est le bonheur!
Le manuel livré avec la pédale, c'est une page imprimée du site internet de ZVex, page consacrée à la Fuzz Factory "Vexter Series". En anglais, bien entendu (pas un problème, pour moi), elle contient quelques exemples de réglages (presets) tels que le "Velcro fuzz" ou le "Radio fuzz", bref, quelques bribes des infinies possibilités de la Fuzz Factory.
Le site mérite qu'on y consacre un moment, aussi bien pour découvrir les (fantastiques) produits de ZVex en démos vidéo que pour ceux qui possèdent une machine de chez eux et qui souhaitent comprendre avec précision comment ça marche. En anglais.
QUALITÉ SONORE
Pour être efficaces, les effets de la Fuzz Factory le sont! C'est du garanti sur facture! Cette pédale vient d'un autre monde... C'est assez difficile à expliquer, en fait... C'est à la fois une fantastique pédale fuzz avec un son fuzz à tomber à la renverse (non, vraiment, c'est le fuzz de la mort), et en même temps une espèce de machine à fabriquer des sons uniques et souvent bizaroïdes... En faisant un peu muMuse avec ma pédale (ce jeu de mots fait toujours marrer ma Chérie), je me suis retrouvé à me croire sur un grand prix de folmule 1, ou encore en dessous d'un jumbo jet à l'aterrissage, mais surtout, surtout, je me suis cru sur la scène d'un concert de Muse, à la place de Bellamy, en train de jouer avec le bouton Stab de la Fuzz... Ca faisait exactement le même son torturé et tortueux qu'avant le riff de guitare de New Born!!! Du coup, le mythe Bellamy en prend un sacré coup! Pfff, j'peux faire la même chose à la maison!!! lol!
A savoir, donc : le son qui sort de cette pédale, c'est du brut. Et même du très brut. Un son taillé dans le roc(k), un diamant pas du tout poli, mais bien rugueux, limite crade. Encore que les réglages permettent d'avoir un fuzz très "doux", en baissant largement le "Stab", mais ce n'est pas ça l'intérêt de cette pédale. Loin de là.
Je précise que je dis tout cela pour un son "non traité" : ça concerne la pédale et seulement la pédale. Je n'ai utilisé aucun autre effet pour traiter le son entre la guitare et l'ampli que la Fuzz.
AVIS GLOBAL
De la bombe, croyez moi! pour qui aime le son de Muse (sur Origin Of Symetry et le Live Hullabaloo, entre autres), y'a pas photo, c'est ici que vous le trouverez... pour les métalleux et autres trucs du genre (j'ai rien contre le métal, c'est juste que j'en joue pas), c'est peut-être pas le meilleur achat que vous puissiez faire, c'est sûr.
Ca fait quelques jours maintenant que je l'utilise, et j'ai sûrement pas fini d'épuiser toutes les possibilités de le machine.
J'essayerai de rester le plus neutre possible : je ne la conseille ni ne la déconseille à personne. Ce genre de matos, ça doit être un achat-passion. Je connaissais cette machine par coeur avant même de la posséder, à force de traîner sur le site de ZVex et de mater en boucle l'essai en vidéo. Tôt ou tard, je le savais, je finirais par l'avoir, ma Fuzz Factory. Il se trouve que je l'ai eue bien plus tôt que ce que je pensais... Pour ça, un énorme merci à ma petite Mandarine chérie qui est allée me dégoter ce bijou à Paris, dans le seul magasin en France à le vendre, et qui m'a fait la surprise de me l'offrir il y a quelques jours! Pour tous les autres qui n'ont pas la chance d'avoir une copine aussi fantastique que la mienne, il vous reste à faire le voyage jusqu'à Pigalle, ou alors de commander sur le net... Bonne chance.
Le rapport qualité/prix commence à être intéressant. En tout cas bien plus que pour la "vraie" Fuzz Factory, limite hors de prix...
En définitive, un choix que je referais les yeux fermés. Si je devais perdre l'exemplaire qu'on m'a offert, sans hésiter, je paierais pour un autre. C'est dire...