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CyaPa
« Bien plus de possibilités que de potards »
Publié le 23/12/21 à 15:31
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Pédale de Fuzz analogique (9 V, 10 mA). Contrôles de Volume et de Pulse Width (PW, forme d’onde). Pédale achetée 80€ d'occasion, que je teste depuis plusieurs semaines à travers des styles rock/indie/ambient, avec une Jazzmaster TVL ou une Duesenberg Caribou, branchée sur un Laney Lionheart L5-studio.
Tout d’abord, il s’agit d’une pédale dérivée de la Woolly Mammoth (ou Mastotron) du même constructeur, Fuzz connue pour sa réserve monumentale de basses et son caractère pouvant produire une espèce de mur du son massif aussi bien qu’un glitch velcro. La Fuzzolo possède ce même caractère mais dans un registre de fréquences plus médiums, à mon goût. Ici les réglages sont simples : elle a une réserve de volume assez conséquente, le niveau de fuzz est maximum et il ne reste plus qu’à jouer sur le réglage de PW pour osciller entre (potard à 7h) une fuzz énorme, pleine d’harmoniques et avec un excellent sustain ; et (potard à 5h) une fuzz très « gatée », velcro, rappelant quelque peu les sonorités des vieilles consoles 8 bits selon la frette sur laquelle vous jouez. A gauche, la fuzz est donc massive et grasse, et il est possible de retrouver un son quasi-clean en diminuant directement le volume de la guitare (il faut cependant être beaucoup plus précis qu’avec une fuzz face) ; tandis qu’à droite, adieu le sustain et plus possibilité de jouer avec le volume de la guitare, mais bonjour les sonorités déjantées. Il est bien sûr possible d’obtenir n’importe quelle nuance entre ces deux extrêmes et accéder à de nombreuses sonorités typées Jack White (e.g. Another Way to Die), Muse (PW à 12h, on a exactement Supermassive Black Hole), St Vincent ou encore les Black Keys.
A noter que la pédale doit être préférentiellement placée en début de chaîne, j’ai essayé de la mettre en troisième place après deux autres fuzz mais je lui trouvais un caractère moins présent et surtout elle était devenue bruyante avec le PW tourné vers la gauche. Elle rend aussi bien avec des micros doubles que simples, et peut être boostée en aval avec des OD/préamps relativement neutres (DOD 250, SFT, Killer V = OK), alors que les boosts de médiums (Tumnus, Diva Drive) rendront bien trop présents les médiums à mon goût.
C’est donc une fuzz simple mais polyvalente. Je n’ai pas encore eu l’occasion de la tester en groupe, mais à la maison elle prend de plus en plus la place des fuzz face, voire même de ma Tone Bender, qui a pourtant un réglage de Bias permettant d’accéder quasiment aux mêmes sonorités typées velcro. J’avais eu l’occasion de tester la Fuzz Cuvave (sorte de mini Wooly Mammoth un peu cheap) dans le même esprit et quatre fois moins cher, mais finalement le réglage de PW et le caractère plus centré dans les mediums rend la Fuzzolo bien plus versatile, et ce malgré l’absence de réglages de Tone et de Gain. Essayez-la, d’occasion c’est une affaire !
Tout d’abord, il s’agit d’une pédale dérivée de la Woolly Mammoth (ou Mastotron) du même constructeur, Fuzz connue pour sa réserve monumentale de basses et son caractère pouvant produire une espèce de mur du son massif aussi bien qu’un glitch velcro. La Fuzzolo possède ce même caractère mais dans un registre de fréquences plus médiums, à mon goût. Ici les réglages sont simples : elle a une réserve de volume assez conséquente, le niveau de fuzz est maximum et il ne reste plus qu’à jouer sur le réglage de PW pour osciller entre (potard à 7h) une fuzz énorme, pleine d’harmoniques et avec un excellent sustain ; et (potard à 5h) une fuzz très « gatée », velcro, rappelant quelque peu les sonorités des vieilles consoles 8 bits selon la frette sur laquelle vous jouez. A gauche, la fuzz est donc massive et grasse, et il est possible de retrouver un son quasi-clean en diminuant directement le volume de la guitare (il faut cependant être beaucoup plus précis qu’avec une fuzz face) ; tandis qu’à droite, adieu le sustain et plus possibilité de jouer avec le volume de la guitare, mais bonjour les sonorités déjantées. Il est bien sûr possible d’obtenir n’importe quelle nuance entre ces deux extrêmes et accéder à de nombreuses sonorités typées Jack White (e.g. Another Way to Die), Muse (PW à 12h, on a exactement Supermassive Black Hole), St Vincent ou encore les Black Keys.
A noter que la pédale doit être préférentiellement placée en début de chaîne, j’ai essayé de la mettre en troisième place après deux autres fuzz mais je lui trouvais un caractère moins présent et surtout elle était devenue bruyante avec le PW tourné vers la gauche. Elle rend aussi bien avec des micros doubles que simples, et peut être boostée en aval avec des OD/préamps relativement neutres (DOD 250, SFT, Killer V = OK), alors que les boosts de médiums (Tumnus, Diva Drive) rendront bien trop présents les médiums à mon goût.
C’est donc une fuzz simple mais polyvalente. Je n’ai pas encore eu l’occasion de la tester en groupe, mais à la maison elle prend de plus en plus la place des fuzz face, voire même de ma Tone Bender, qui a pourtant un réglage de Bias permettant d’accéder quasiment aux mêmes sonorités typées velcro. J’avais eu l’occasion de tester la Fuzz Cuvave (sorte de mini Wooly Mammoth un peu cheap) dans le même esprit et quatre fois moins cher, mais finalement le réglage de PW et le caractère plus centré dans les mediums rend la Fuzzolo bien plus versatile, et ce malgré l’absence de réglages de Tone et de Gain. Essayez-la, d’occasion c’est une affaire !