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Manunux « Une 335 pour "personnes de petite taille" ? Pas que ! »
Publié le 06/06/14 à 16:45
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
C’est une ES-335 qui n’aurait pas mangé sa soupe… et ça ne lui a pas trop mal réussi !
• On garde :
- Une demi-caisse à poutre centrale, en érable.
- Un manche acajou, touche palissandre
- 2 tonalités
- 2 volumes
- Des Classic 57
- Un cordier stopbar
- Des mécaniques tulipes Gibson « style Kluson »
- Memphis Tone
• Et on change :
- la taille de la caisse
- l’insert jack que l’on trouve sur l’éclisse et non sur la table (seule chose que je préfère sur la 335, car je trouve que l'accès en est facilité).
UTILISATION
• Point de vue lutherie, c’est très sympa.
La taille de la caisse rend la guitare plus maniable que sa grande sœur nourrie au gras de saindoux : si vous faites partie d’un groupe de garçons à vocation chorégraphique (oui, un Boys Band), cela facilitera l’exécution de vos saltos arrière ; sinon, vous apprécierez simplement, sur scène, de ne pas avoir à vous excuser auprès du bassiste à chaque mouvement malencontreux.
Le manche est impeccable : on en a dans la main, mais cela reste raisonnable. Parfait dans le style, même si, et c’est très personnel, j’aime mieux les plus petits radius (ha… le manche de la Jaguar Johnny Marr…).
• Facilité à obtenir de bons sons ? :
Alors, là, ça se corse… Jugez plutôt, il faut :
1- Se saisir d’une guitare ES-339 (A) (dans le bon sens, c’est important)
2- Allumer son ampli à lampe (B)
3- Laisser chauffer l'ampli (B)
4- Profiter de l’étape 3 pour dérouler un jack (C) (du bon diamètre, c’est également important)
5- Opérer la jonction entre (A) et (B) au moyen de (C)
6- Faire sauter le standby de l’ampli (B)
7- Jouer, ou laisser jouer un ami talentueux.
Pour les plus scrupuleux, on peut ajouter « - 8 : A l’aide des 4 potards, faites vos dosages (ce qui illustre bien qu’à deux (potards) c’est bien, mais c’est à 4 que c’est vraiment sympa) »
SONORITÉS
Dans un Fender Bassman 59 : c’est beau, c'est ample.
Avec un overdrive (Mad Pro, Little Green Wonder) : c’est beau, ça grogne.
Avec une disto (Fulltone Plimsoul) : c’est beau, ça tranche.
Avec un Fuzz (Hoof) : c’est beau, c’est gras (et le gras, c’est la vie)
Avec un tremolo (Boss TR-2) : c’ESt beAU
Avec un delay (MXR Carbon Copy) : c’est beau… c’est beau… c’est beau… c’est beau…
Bref, c'est beau et super polyvalent. Le micro aigu est vraiment impeccable sur les crunchs et disto, le grave a tout le velouté que l'on peut en attendre et la position intermédiaire allie parfaitement les qualités de ces deux Classic 57. Le format réduit de la caisse resserre un peu les basses, ce qui est très agréable : le bas ne bave pas, tout reste net et le son gagne en "tension" par rapport à la 335.
Elle s'en sort avec bonheur dans tous les styles :
- mon batteur, qui est un vilain, vilain garçon du genre à jouer en Drop D, en tire de très honnêtes rythmique métaleuses et autres couinements suraigues (son grand compliment : "P...ain ! T'as un son de porc ! Rhââ, elle couine !")
- quant à moi, dont le champ musical s'étend de la pop jusqu'au-delà des portes du grunge, je ne lui trouve pas de limites. Un petit Bigsby en plus peut-être ?
AVIS GLOBAL
Du tout bon donc… sauf... sauf que le chevalet d'origine était mal usiné : quand le pontet de ré est plus bas que tous les autres, on ne suit plus le radius du manche, donc ça frise, donc c’est moche, donc, c’est agaçant. Comme Gibson, chez qui la réactivité du SAV n’a d’égale que l’excellence du contrôle qualité, me propose de changer la pièce, gratuitement (« haaaa… »), mais avec un délai d’attente de « plusieurs semaines » (« hoooooo…
»), je décide (avec un geste commercial du magasin, merci) de changer à mes frais le chevalet par un TonePros.
Cette manipulation étant intervenu peu après l’achat, il m’est donc difficile de noter l’instrument tel qu’il était à l’origine, à savoir : une excellente guitare, dotée d’un mauvais chevalet. Mes notes s’appliquent finalement à l’instrument tel que j’en profite aujourd’hui : une excellente guitare, très belle, qui sonne à mort... et pourvu d’un très bon chevalet (qui au passage a, je trouve, nettement amélioré le sustain global de l’instrument).
I can get now ! Satisfaction !
• On garde :
- Une demi-caisse à poutre centrale, en érable.
- Un manche acajou, touche palissandre
- 2 tonalités
- 2 volumes
- Des Classic 57
- Un cordier stopbar
- Des mécaniques tulipes Gibson « style Kluson »
- Memphis Tone
• Et on change :
- la taille de la caisse
- l’insert jack que l’on trouve sur l’éclisse et non sur la table (seule chose que je préfère sur la 335, car je trouve que l'accès en est facilité).
UTILISATION
• Point de vue lutherie, c’est très sympa.
La taille de la caisse rend la guitare plus maniable que sa grande sœur nourrie au gras de saindoux : si vous faites partie d’un groupe de garçons à vocation chorégraphique (oui, un Boys Band), cela facilitera l’exécution de vos saltos arrière ; sinon, vous apprécierez simplement, sur scène, de ne pas avoir à vous excuser auprès du bassiste à chaque mouvement malencontreux.
Le manche est impeccable : on en a dans la main, mais cela reste raisonnable. Parfait dans le style, même si, et c’est très personnel, j’aime mieux les plus petits radius (ha… le manche de la Jaguar Johnny Marr…).
• Facilité à obtenir de bons sons ? :
Alors, là, ça se corse… Jugez plutôt, il faut :
1- Se saisir d’une guitare ES-339 (A) (dans le bon sens, c’est important)
2- Allumer son ampli à lampe (B)
3- Laisser chauffer l'ampli (B)
4- Profiter de l’étape 3 pour dérouler un jack (C) (du bon diamètre, c’est également important)
5- Opérer la jonction entre (A) et (B) au moyen de (C)
6- Faire sauter le standby de l’ampli (B)
7- Jouer, ou laisser jouer un ami talentueux.
Pour les plus scrupuleux, on peut ajouter « - 8 : A l’aide des 4 potards, faites vos dosages (ce qui illustre bien qu’à deux (potards) c’est bien, mais c’est à 4 que c’est vraiment sympa) »
SONORITÉS
Dans un Fender Bassman 59 : c’est beau, c'est ample.
Avec un overdrive (Mad Pro, Little Green Wonder) : c’est beau, ça grogne.
Avec une disto (Fulltone Plimsoul) : c’est beau, ça tranche.
Avec un Fuzz (Hoof) : c’est beau, c’est gras (et le gras, c’est la vie)
Avec un tremolo (Boss TR-2) : c’ESt beAU
Avec un delay (MXR Carbon Copy) : c’est beau… c’est beau… c’est beau… c’est beau…
Bref, c'est beau et super polyvalent. Le micro aigu est vraiment impeccable sur les crunchs et disto, le grave a tout le velouté que l'on peut en attendre et la position intermédiaire allie parfaitement les qualités de ces deux Classic 57. Le format réduit de la caisse resserre un peu les basses, ce qui est très agréable : le bas ne bave pas, tout reste net et le son gagne en "tension" par rapport à la 335.
Elle s'en sort avec bonheur dans tous les styles :
- mon batteur, qui est un vilain, vilain garçon du genre à jouer en Drop D, en tire de très honnêtes rythmique métaleuses et autres couinements suraigues (son grand compliment : "P...ain ! T'as un son de porc ! Rhââ, elle couine !")
- quant à moi, dont le champ musical s'étend de la pop jusqu'au-delà des portes du grunge, je ne lui trouve pas de limites. Un petit Bigsby en plus peut-être ?
AVIS GLOBAL
Du tout bon donc… sauf... sauf que le chevalet d'origine était mal usiné : quand le pontet de ré est plus bas que tous les autres, on ne suit plus le radius du manche, donc ça frise, donc c’est moche, donc, c’est agaçant. Comme Gibson, chez qui la réactivité du SAV n’a d’égale que l’excellence du contrôle qualité, me propose de changer la pièce, gratuitement (« haaaa… »), mais avec un délai d’attente de « plusieurs semaines » (« hoooooo…
»), je décide (avec un geste commercial du magasin, merci) de changer à mes frais le chevalet par un TonePros. Cette manipulation étant intervenu peu après l’achat, il m’est donc difficile de noter l’instrument tel qu’il était à l’origine, à savoir : une excellente guitare, dotée d’un mauvais chevalet. Mes notes s’appliquent finalement à l’instrument tel que j’en profite aujourd’hui : une excellente guitare, très belle, qui sonne à mort... et pourvu d’un très bon chevalet (qui au passage a, je trouve, nettement amélioré le sustain global de l’instrument).
I can get now ! Satisfaction !