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phil77
« conforme à mon attente »
Publié le 13/04/13 à 16:21Fabriquée en 2007 au USA, on ne présente plus la SG standard, dans sa finition la plus courante...
Micros 498T (chevalet) et 490R (manche),tout comme les SG récentes (micros que l'on trouvait également sur les Les Paul standard jusqu'à ce qu'ils soient remplacés par des burstbuckers dans le courant des années 2000)
UTILISATION
Le point fort de cette guitare, outre le fait qu'elle ait été conçue par les Paul pour répondre à une demande croissante pour une guitare plus légère que les Les Paul, est l'accessibilité du manche sur toute l'étendue de la touche. Bien réglé, ce manche est un régal, son profil me convient parfaitement, ni trop fin ni trop gros.
SONORITÉS
C'est une guitare qui conserve un caractère typé et authentique, surtout en saturation, où son côté hargneux en position chevalet incite à un jeu musclé. On branche, et ça joue tout de suite, les réglages d'ampli sont faciles à trouver parce que la guitare annonce la couleur d'emblée. On apprécie aussi le micro manche, moins rond que celui d'une Les Paul équipée des mêmes micros, mais utilisable en saturation où il révèle son caractère bluesy, et en son clair pour du jazz si on le souhaite et avec des réglages adéquats, bien qu'on reste loin d'une guitare à caisse dont c'est le domaine de prédilection. Jusqu'ici rien de très polyvalent, mais un son unique, avec une authenticité indéniable: on ne se pose pas de question. Cela dit, les sons clairs ne sont pas en reste, en particulier en position intermédiaire, où l'on jouera sur l'équilibre du mélange des 2 micros grâce aux volumes indépendants, on arrive donc sans problème à jouer des rythmiques funky (pour ma part dans ce cas un compresseur est indispensable)ou des arpèges que l'on pourra colorer avec un chorus. Personnellement je n'utilise que très peu les réglages de tonalité, mais ce n'est pas propre qu'à cette guitare en ce qui me concerne, ou alors juste pour assombrir légèrement le micro manche pour obtenir un son clair jazzy et feutré, ou une saturation flûtée à la Robert Fripp. La SG a un son déjà particulier et reconnaissable quand on la joue débranchée, une sorte d'attaque nerveuse et une définition particulière du sustain dans les fréquences mid. Pour avoir essayé plusieurs clones, dont certaines Epiphone haut-de-gamme, il n'y a jusqu'à présent que chez Gibson que j'ai pu constater cette caractéristique qui sert de base selon moi à l'identité sonore de ce modèle.
AVIS GLOBAL
J'ai eu une SG il y a longtemps, son côté nerveux, sa propension à partir en feedback, l'épaisseur et le tranchant en saturation me manquaient, j'ai donc opté pour l'achat d'un modèle neuf et je ne le regrette pas, bien que je ne saurais dire ce qu'il en est en des productions actuelles, et des constantes en termes de qualité, à l'heure où les grosses compagnies comme Gibson ou Fender sont devenues des multinationales dirigées par des financiers sans âme... Reste qu'une guitare se doit d'être essayée avant l'achat, l'idéal étant de pouvoir essayer plusieurs exemplaires pour les comparer... Donc, aujourd'hui je serais probablement plus méfiant car j'avais commandé cette SG sur internet à l'époque. Mais je referais ce choix, bien sûr, tant la SG est un standard incontournable et fait partie de l'histoire du rock !
Ma première SG était équipée d'un vibrato Bigsby, il n'est pas exclu que j'en fasse équiper ma SG actuelle dans l'avenir...
Micros 498T (chevalet) et 490R (manche),tout comme les SG récentes (micros que l'on trouvait également sur les Les Paul standard jusqu'à ce qu'ils soient remplacés par des burstbuckers dans le courant des années 2000)
UTILISATION
Le point fort de cette guitare, outre le fait qu'elle ait été conçue par les Paul pour répondre à une demande croissante pour une guitare plus légère que les Les Paul, est l'accessibilité du manche sur toute l'étendue de la touche. Bien réglé, ce manche est un régal, son profil me convient parfaitement, ni trop fin ni trop gros.
SONORITÉS
C'est une guitare qui conserve un caractère typé et authentique, surtout en saturation, où son côté hargneux en position chevalet incite à un jeu musclé. On branche, et ça joue tout de suite, les réglages d'ampli sont faciles à trouver parce que la guitare annonce la couleur d'emblée. On apprécie aussi le micro manche, moins rond que celui d'une Les Paul équipée des mêmes micros, mais utilisable en saturation où il révèle son caractère bluesy, et en son clair pour du jazz si on le souhaite et avec des réglages adéquats, bien qu'on reste loin d'une guitare à caisse dont c'est le domaine de prédilection. Jusqu'ici rien de très polyvalent, mais un son unique, avec une authenticité indéniable: on ne se pose pas de question. Cela dit, les sons clairs ne sont pas en reste, en particulier en position intermédiaire, où l'on jouera sur l'équilibre du mélange des 2 micros grâce aux volumes indépendants, on arrive donc sans problème à jouer des rythmiques funky (pour ma part dans ce cas un compresseur est indispensable)ou des arpèges que l'on pourra colorer avec un chorus. Personnellement je n'utilise que très peu les réglages de tonalité, mais ce n'est pas propre qu'à cette guitare en ce qui me concerne, ou alors juste pour assombrir légèrement le micro manche pour obtenir un son clair jazzy et feutré, ou une saturation flûtée à la Robert Fripp. La SG a un son déjà particulier et reconnaissable quand on la joue débranchée, une sorte d'attaque nerveuse et une définition particulière du sustain dans les fréquences mid. Pour avoir essayé plusieurs clones, dont certaines Epiphone haut-de-gamme, il n'y a jusqu'à présent que chez Gibson que j'ai pu constater cette caractéristique qui sert de base selon moi à l'identité sonore de ce modèle.
AVIS GLOBAL
J'ai eu une SG il y a longtemps, son côté nerveux, sa propension à partir en feedback, l'épaisseur et le tranchant en saturation me manquaient, j'ai donc opté pour l'achat d'un modèle neuf et je ne le regrette pas, bien que je ne saurais dire ce qu'il en est en des productions actuelles, et des constantes en termes de qualité, à l'heure où les grosses compagnies comme Gibson ou Fender sont devenues des multinationales dirigées par des financiers sans âme... Reste qu'une guitare se doit d'être essayée avant l'achat, l'idéal étant de pouvoir essayer plusieurs exemplaires pour les comparer... Donc, aujourd'hui je serais probablement plus méfiant car j'avais commandé cette SG sur internet à l'époque. Mais je referais ce choix, bien sûr, tant la SG est un standard incontournable et fait partie de l'histoire du rock !
Ma première SG était équipée d'un vibrato Bigsby, il n'est pas exclu que j'en fasse équiper ma SG actuelle dans l'avenir...