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Le Pub
le Pub artistique et culturel

"Le Saviez-Vous ?"

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Sujet de la discussion "Le Saviez-Vous ?"
Vaaaaaaaaala :bravo:

Je me disais bien qu'il manquait un sujet dans le pub : un pendant culturel à tout ce qui est automatique, un contre-pouvoir pacifique au pub des losers, un petit frère des blagues pourrites ....

Le petit truc en plus en dernière page, la star du papier d'emballage :

le :mdr: "LE SAVIEZ-VOUS" :bravo:

A vous les studios :D:

I'm Back

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2071
Sympa... en Bretagne on est servis...
2072
Ah ouais vous êtes les plus fort de france même, tu veux voir la carte de répartition ?
2073
Le saviez vous?

Il existe un fils de l'évêque saint Grégoire de Langres en Champagne et oncle de saint Grégoire de Tours, qui succéda à son père et, comme lui, devint évêque de Langres en 540.
Son nom est saint Tetrice.


Invoquez si vous n'arrivez pas a finir votre jeu video.

2074
Tsss...
Zaoued -> Non non je sais bien... C'est dû au roches que l'on trouve naturellement en Bretagne non ?
2075
Plus ou moins voici un extrait de mon speech quand je fais une conférence de sensibilisation

Citation : Définition

Gaz radioactif incolore et inodore, le radon se trouve naturellement dans l’environnement. Il provient de la désintégration du radium, l’élément de départ de la chaîne de désintégration est l’uranium. Il est présent partout à la surface de la planète et il est plus abondant dans les roches des massifs anciens que dans les roches sédimentaires. Il provient surtout des sous sols granitiques et volcaniques ainsi que de certains matériaux de construction.



De densité importante (9.73 g/l à 0°C soit 8 fois plus que l’air), il est inerte chimiquement, et peut être dissous dans l’eau. Il existe trois isotopes naturels du radon, le radon 219, le radon 220 et le radon 222. Ce dernier est majoritairement présent car issu de l’uranium 238, lui-même constituant à 99,27% de l'uranium de la croûte terrestre.
Le flux de radon dépend du climat, de la saison et de la pression atmosphérique. Par exemple, le flux est plus important lors des phénomènes d’inversions de température, l'air dans ce cas étant relativement plus froid que le sol, il se crée une "dépression" au niveau du sol. On peut aussi citer les cas de basses pressions atmosphériques, le "poids" de la colonne d'air est moins élevé, l'exhalation du radon est favorisée.



Quels sont les effets sur la santé ?

Le radon est reconnu comme cancérogène pulmonaire certain. Etant radioactif, ses atomes se désintègrent pour donner des descendants à vie courte, émetteurs de rayonnements ionisants. Ces produits de désintégration sont également radioactifs et s’associent aux poussières véhiculées par l’air que nous respirons. Ils émettent des particules alpha dont l’énergie est absorbée par les surfaces qu’elles heurtent. La peau est suffisamment épaisse pour ne pas être affectée, mais ce n’est pas le cas des tissus mous des bronches et des poumons. Les produits de désintégration du radon s’accumulent dans le tissu pulmonaire et l’irradient. Des décennies peuvent s’écouler entre l’irradiation et l’apparition d’un cancer. Le risque du cancer du poumon augmente avec le nombre d’atomes de radon présents dans l’air d’un espace clos et avec la durée pendant laquelle on respire cet air.

Que sait-on des expositions ?

Le radon constitue, pour la population française, la première cause d’irradiation naturelle ; il représente un peu plus du tiers de l’exposition moyenne aux rayonnements ionisants. À l’air libre, la quantité de radon gazeux est tellement minime qu’elle ne présente aucun risque pour la santé. Cependant, dans un espace confiné le radon gazeux peut s’accumuler pour atteindre des niveaux relativement élevés. Le radon représente le tiers de l’exposition moyenne de la population aux rayonnements ionisants. C’est la principale source d’exposition naturelle et la deuxième source après les expositions médicales (radiographies,...).



Le radon dans le milieu professionnel

Les estimations du risque de cancers dus au radon proviennent principalement des études épidémiologiques sur les causes de décès des mineurs d’uranium. Toutes ces études, notamment celles menées par l’Institut de recherche et de sûreté nucléaire (IRSN) sur les mineurs français, ont montré l’effet cancérogène du radon pour le poumon. Cet effet augmente proportionnellement avec l’exposition cumulée à ce gaz. La prévention de ce risque repose aujourd’hui essentiellement sur la ventilation des galeries des mines souterraines.

Le radon dans les habitations

La principale source de radon dans l’habitat provient d’émanations des terrains sous jacents et/ou de formations rocheuses souterraines. Les concentrations élevées sont généralement associées aux roches granitiques, à certaines roches volcaniques, et à certains schistes. En conséquence, le centre de la France, la Bretagne, les Vosges, les Alpes ou la Corse sont plus particulièrement exposés.





Plus le terrain est fracturé, plus le radon peut parvenir à la surface du sol. En revanche, ce gaz traverse difficilement les couches d’argile. Le radon gazeux peut se déplacer à travers les pores du sol et de la roche sur lesquels les maisons sont construites. Il peut s’infiltrer dans une maison par les sols en terre battue, les fissures des murs, les joints, etc. La possibilité de pénétration du radon dans une maison dépend en premier lieu de l’isolation de celle-ci vis à- vis du terrain. Dans une même région, deux maisons voisines peuvent présenter des concentrations très différentes en fonction du terrain sur lequel elles sont bâties (présence de filon minéralisé et de fractures), du mode de construction et de l’aération. A proximité des mines d’uranium, de filon uranifèresW ou de phosphates, l’exposition peut être très élevée surtout lorsque des résidus miniers uranifères ont été utilisés comme matériau de construction. En effet, leur emploi n’a été réservé aux remblais routiers qu’à partir de 1983. Les campagnes de mesures du radon conduites par l’IRSN ont permis d’estimer le niveau moyen annuel de radon dans l’habitat en France. Il se situe à 63 Bq.m-3 soit une exposition moyenne annuelle des français à une dose de radioactivité de 1,5 mSv. Selon les estimations de l’IRSN, 6,5 % des habitats français présenteraient des niveaux de radon compris entre 200 et 400 Bq.m-3 et 2 % des niveaux de radon supérieurs à 400 Bq.m-3.




Quelle est l’importance du problème ?

C’est le risque de cancer du poumon qui motive la vigilance à l’égard du radon dans les habitations. Le radon et ses descendants solides pénètrent dans les poumons avec l’air respiré. Les descendants solides émettent des rayonnements alpha, peu pénétrants, qui irradient les cellules les plus sensibles des bronches. Ce phénomène peut induire le développement d’un cancer.


Aux niveaux d’exposition rencontrés en population générale, on estime que le radon est la deuxième source de cancers du poumon en France, très loin après le tabac. De l’ordre de 13 % des 25 000 décès (soit environ 3 350 décès) par cancer du poumon observés annuellement en France pourraient être attribués à l’exposition au radon2. Un chiffre un peu moins élevé (2 500 décès annuels par cancer du poumons) a été retenu par le groupe GTNDO3. Les résultats récents des études épidémiologiques effectuées sur le continent américain comme européen confirment bien l’existence d’une augmentation du risque de cancer du poumon en rapport avec l’exposition au radon dans l’habitat4-5. Selon les estimations de la grande étude épidémiologique européenne4 le risque de cancer des poumons augmenterait de 16 % à chaque fois que les niveaux moyens de radon auxquels on est exposé dans sa maison (30 ans d’exposition) augmentent de 100 Bq.m-3.

Quelles sont les mesures réglementaires ?

Le radon est reconnu depuis 1987 par l’OMS comme un agent cancérigène pulmonaire humain. Pour réduire ses effets sur la santé, un certain nombre de mesures ont été prises en France, notamment dans le cadre du Plan national santé environnement (PNSE).

Des lieux publics soumis à obligation

Depuis le 11 août 2004, dans certains départements, les propriétaires de lieux ouverts au public ont l’obligation par arrêté ministériel de faire procéder à des mesures d’activité volumique de radon dans les deux ans à venir. Les lieux actuellement concernés par la réglementation sont :
- les établissements d’enseignement, y compris les bâtiments d’internat
- les établissements sanitaires et sociaux disposant d’une capacité d’hébergement
- les établissements thermaux
- les établissements pénitentiaires.
Les propriétaires avaient 2 ans pour faire réaliser les mesures.

Des niveaux d’exposition déterminant les actions

Les pouvoirs publics estiment que l’on peut distinguer trois niveaux en termes d’exposition :
- en dessous de 400 Bq.m-3, la situation ne justifie pas d’action correctrice particulière
- entre 400 et 1000 Bq.m-3, des actions correctrices simples sont souhaitables
- au delà de 1 000 Bq.m-3, des actions correctrices, éventuellement d’envergure, doivent être impérativement et rapidement conduites car on aborde un niveau de risque qui peut être important.
En fonction de la fréquentation, de l’établissement concerné, sa fermeture pourra être envisagée jusqu’à réalisation des actions nécessaires. En ce qui concerne les bâtiments à construire, et pour tenir compte des phénomènes de vieillissement, une valeur guide de 200 Bq.m-3 devrait être fixée.
L’Union européenne recommande la mise en oeuvre d’actions correctives lorsque la concentration moyenne annuelle en radon dans un bâtiment dépasse 400 Bq.m-3.

Comment agir individuellement ?

Mesurer

En règle générale, il est difficile de prédire le niveau de radon dans une maison en particulier. Cependant, la concentration peut être mesurée de façon simple et économique à l’aide de dosimètres. Pour cela, un détecteur ad hoc doit être placé de 15 jours à quelques mois dans la pièce suspectée ou dans celle où l’on passe le plus de temps. Plusieurs sociétés commerciales peuvent effectuer un dépistage. L’IRSN propose également cette prestation et dispose des compétences nécessaires pour intervenir dans les cas complexes. Les relevés permettent de connaître la concentration moyenne en radon dans l’air uniquement pendant la période de mesure.

Le principe d’un dosimètre est le même que celui de la photographie. Les particules alpha émises par le radon heurtent le film du dosimètre. Un procédé chimique permet de révéler sur ce film les impacts. Un micro ordinateur associé à un microscope équipé d’une caméra permet de reconnaître et de compter les traces des particules alpha du radon. La mesure du radon est régie par des normes AFNOR.


Réduire

Deux types d’actions permettent de réduire une concentration trop élevée :
- celles qui visent à empêcher le radon de pénétrer à l’intérieur du bâtiment en augmentant l’étanchéité de l’interface sol-bâtiment : rénovation des planchers de sous-sol existants, particulièrement des sols en terre battue ; scellement des fissures et des ouvertures dans les murs et planchers, autour des conduites et des drains; aération des planchers de sous-sols.
- celles qui visent à éliminer par dilution le radon présent : une meilleure ventilation de l’édifice permettant le renouvellement de l’air intérieur par aération naturelle ou ventilation mécanique.

Quels sont les axes
à renforcer ?

Les études épidémiologiques récentes3-4 plaident en faveur d’une action concrète visant à diminuer l’exposition de la population au radon. Une caractérisation objective des expositions et des risques doit être encouragée. Les risques d’exposition au radon en France devraient désormais porter sur l’habitat où la population passe 70 % de sa vie. Parallèlement la recherche devrait veiller à améliorer les connaissances concernant la nocivité pour d’autres organes que les poumons ; les effets sur la santé du radon potentiellement présent dans l’eau ; les effets lors d’une exposition dans l’enfance.

2076
Ok...
(j'ai lu en diagonale)
2077
Je te pardonne
2078
Je voulais contraster avec la longueur de ton post... :clin:
Mais ça reste relativemement interessant...
2079


2080
Eh on est pas les pires...