Le Club des Célibataires
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Fuyuhiko
26198
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 17/06/2005 à 16:55:49Le Club des Célibataires
Trop tôt pour en parler alors !
I'm Back
Seaman
4152
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
151 Posté le 18/08/2005 à 21:42:50
Oui mais y a un p'tit truc qui fait que.... c'ets bien écrit, tout simplement! bien écrit!
Ça c'est kloug
14376
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
152 Posté le 18/08/2005 à 22:42:13
On a consommé cinq jours, cinq nuits. Collés l'un à l'autre. Collés dans le train, collés au clavier du téléphone à tapper des sms.
Elle me disait des mots tous bas à l'oreille.
"- Tu vois Léo, tout ce que tu as voulu, je te le donne. Je n'ai plus de carapace : je joue le jeu pleinement maintenant. Tu vois c'est fusionnel, c'est ce que tu voulais non ?"
Les nuits passées à se répéter que l'on s'aimait dataient de l'année précédente. J'en avais chié pour guérir d'elle. J'avais tellement pleuré lorsque j'étais avec elle que lorsque je l'ai quitté, j'étais soulagé.
Mais malgré tout j'étais amer et plus que tout j'étais complêtement flippé. J'ai souffert de tous les maux. J'ai eu des acouphènes (ça va mieux dieu merci). J'ai suivi une psychologue qui m'a appris des trucs extra et m'a bien accompagné à apprendre à me connaître.
Mais le grand bond, ce fut les acouphènes. Et la solution géniale, ça a été un thérapeute spécialisé. Car dans ce genre de problème, s'il y a une certaine atteinte du nerf auditif, il y a aussi et beaucoup de l'anxiété. Résoudre son anxiété c'est accepter l'existence de ces sifflements jusqu'à les oublier pour finalement ne plus les entendre du tout.
Seulement pour résoudre son anxiété, il a fallu aller à la pêche à ma propre histoire. Comprendre mes comportements acquis dans l'enfance. Les changer. Aujourd'hui je sais même pourquoi j'ai aimé cette fille et quelles carences de mon enfance y trouvaient en même temps la satisfaction et le soulagement.
La belle italienne était revenue, ça aurait dû être magique. En fait j'étais sceptique. Perplexe.
J'avais fini par avoir peur d'elle et surtout je ne voulais pas refaire le parcours de la descente aux enfers dont je revenais.
À la fin du cinquième jour, ce fut le sixième soir Je sais, l'arithmétique est bizarre. Mais elle était revenue un soir. Et arrivé à ce soir là, je dû la quitter pour aller en répétition.
Alors, je redescendis sur terre. J'ai analysé la situation à froid puisque j'étais loin de son emprise. J'ai pris peur aussi pour tout ce que j'avais souffert. J'ai téléphoné à tous mes amis. Le super-pote-number-one m'a dit :
"- Ce que je vais te dire, tu le sais déjà alors je ne vais pas insulter ton intelligence en te répondant"
J'en ai parlé à ma psy mais rien qu'à l'énoncé de l'histoire, je trouvais impossible de lui demander l'autorisation de retourner dans la gueule du loup. Elle n'a pas voulu me répondre, mais m'a dit :
"- Ce qu'il faudrait comprendre, c'est pourquoi vous rentrez en hypnose dès qu'elle vous apparaît. A-t'elle le pouvoir d'un crotale qui paralyse sa proie ?"
Je lui ai téléphoné lâchement. Je lui ai dit que ce qu'elle m'offrait à présent n'était plus dans le bon instant. J'avais appris à me méfier d'elle. Et malgré tout mon amour réinventer le passé m'était impossible.
Elle m'a dit :
"- Tu es toujours resté sur ce que j'étais et ce que j'ai dit au début, mais tu ne m'as pas vu changer quand je me suis attaché à toi. Au contraire, tu n'as cessé de t'écarter. Mais dans quelques mois tu seras tout ce que tu veux savoir"
Bizarre non ?
Les mois ont passés.
Le téléphone a sonné. J'avais répétition. C'était le soir manquant : celui où on n'avait pas pu se voir la dernière fois.
Elle a dit :
"Laisse-moi parler.
Je suis une italienne et je suis fière alors ne m'interomps pas.
C'est difficile à faire pour moi tout ça, mais voici les faits :
C'est évident que c'était une histoire de sentiments. Il y avait beaucoup de choses pour nous, mais il y avait aussi beaucoup de mal à communiquer. Mais quand j'ai quitté le père de mes enfants ce n'était pas pour refaire une histoire, encore moins pour te rencontrer.
Ma liberté je l'ai choisit et aujourd'hui elle me coûte d'élever seule deux enfants. Je veux être seule même si je dois renoncer à la plus grande histoire d'amour.
Au revoir Léonard"
Je n'ai rien dit. J'ai pris note du message dans ma mémoire tel une machine, à l'instar d'un répondeur qui n'a pas de réponse puisque ce n'est pas ce qu'on lui demande. Un répondeur c'est fait pour fermer sa gueule et prendre acte.
J'ai pris acte.
Je crois que c'est la seule fois où elle a prononcé mon prénom entièrement dis-je à mon bassiste et ami d'adolescence (depuis bientôt 20 ans). Je lui répéta le message. Il m'a dit :
"c'est merveilleux, elle t'aime : rappelle la !"
Je l'ai regardé d'un air surpris et résigné. Surpris d'entendre chose aussi impossible quand on a vécu toute l'histoire. Résigné par tant d'écart qu'il peut exister entre deux être qui s'aiment mais qui veulent décider de leur parcours.
" -Oui, mon pote, c'est merveilleux."
On ne s'est jamais appelé. On ne s'est jamais revu.
Elle me disait des mots tous bas à l'oreille.
"- Tu vois Léo, tout ce que tu as voulu, je te le donne. Je n'ai plus de carapace : je joue le jeu pleinement maintenant. Tu vois c'est fusionnel, c'est ce que tu voulais non ?"
Les nuits passées à se répéter que l'on s'aimait dataient de l'année précédente. J'en avais chié pour guérir d'elle. J'avais tellement pleuré lorsque j'étais avec elle que lorsque je l'ai quitté, j'étais soulagé.
Mais malgré tout j'étais amer et plus que tout j'étais complêtement flippé. J'ai souffert de tous les maux. J'ai eu des acouphènes (ça va mieux dieu merci). J'ai suivi une psychologue qui m'a appris des trucs extra et m'a bien accompagné à apprendre à me connaître.
Mais le grand bond, ce fut les acouphènes. Et la solution géniale, ça a été un thérapeute spécialisé. Car dans ce genre de problème, s'il y a une certaine atteinte du nerf auditif, il y a aussi et beaucoup de l'anxiété. Résoudre son anxiété c'est accepter l'existence de ces sifflements jusqu'à les oublier pour finalement ne plus les entendre du tout.
Seulement pour résoudre son anxiété, il a fallu aller à la pêche à ma propre histoire. Comprendre mes comportements acquis dans l'enfance. Les changer. Aujourd'hui je sais même pourquoi j'ai aimé cette fille et quelles carences de mon enfance y trouvaient en même temps la satisfaction et le soulagement.
La belle italienne était revenue, ça aurait dû être magique. En fait j'étais sceptique. Perplexe.
J'avais fini par avoir peur d'elle et surtout je ne voulais pas refaire le parcours de la descente aux enfers dont je revenais.
À la fin du cinquième jour, ce fut le sixième soir Je sais, l'arithmétique est bizarre. Mais elle était revenue un soir. Et arrivé à ce soir là, je dû la quitter pour aller en répétition.
Alors, je redescendis sur terre. J'ai analysé la situation à froid puisque j'étais loin de son emprise. J'ai pris peur aussi pour tout ce que j'avais souffert. J'ai téléphoné à tous mes amis. Le super-pote-number-one m'a dit :
"- Ce que je vais te dire, tu le sais déjà alors je ne vais pas insulter ton intelligence en te répondant"
J'en ai parlé à ma psy mais rien qu'à l'énoncé de l'histoire, je trouvais impossible de lui demander l'autorisation de retourner dans la gueule du loup. Elle n'a pas voulu me répondre, mais m'a dit :
"- Ce qu'il faudrait comprendre, c'est pourquoi vous rentrez en hypnose dès qu'elle vous apparaît. A-t'elle le pouvoir d'un crotale qui paralyse sa proie ?"
Je lui ai téléphoné lâchement. Je lui ai dit que ce qu'elle m'offrait à présent n'était plus dans le bon instant. J'avais appris à me méfier d'elle. Et malgré tout mon amour réinventer le passé m'était impossible.
Elle m'a dit :
"- Tu es toujours resté sur ce que j'étais et ce que j'ai dit au début, mais tu ne m'as pas vu changer quand je me suis attaché à toi. Au contraire, tu n'as cessé de t'écarter. Mais dans quelques mois tu seras tout ce que tu veux savoir"
Bizarre non ?
Les mois ont passés.
Le téléphone a sonné. J'avais répétition. C'était le soir manquant : celui où on n'avait pas pu se voir la dernière fois.
Elle a dit :
"Laisse-moi parler.
Je suis une italienne et je suis fière alors ne m'interomps pas.
C'est difficile à faire pour moi tout ça, mais voici les faits :
C'est évident que c'était une histoire de sentiments. Il y avait beaucoup de choses pour nous, mais il y avait aussi beaucoup de mal à communiquer. Mais quand j'ai quitté le père de mes enfants ce n'était pas pour refaire une histoire, encore moins pour te rencontrer.
Ma liberté je l'ai choisit et aujourd'hui elle me coûte d'élever seule deux enfants. Je veux être seule même si je dois renoncer à la plus grande histoire d'amour.
Au revoir Léonard"
Je n'ai rien dit. J'ai pris note du message dans ma mémoire tel une machine, à l'instar d'un répondeur qui n'a pas de réponse puisque ce n'est pas ce qu'on lui demande. Un répondeur c'est fait pour fermer sa gueule et prendre acte.
J'ai pris acte.
Je crois que c'est la seule fois où elle a prononcé mon prénom entièrement dis-je à mon bassiste et ami d'adolescence (depuis bientôt 20 ans). Je lui répéta le message. Il m'a dit :
"c'est merveilleux, elle t'aime : rappelle la !"
Je l'ai regardé d'un air surpris et résigné. Surpris d'entendre chose aussi impossible quand on a vécu toute l'histoire. Résigné par tant d'écart qu'il peut exister entre deux être qui s'aiment mais qui veulent décider de leur parcours.
" -Oui, mon pote, c'est merveilleux."
On ne s'est jamais appelé. On ne s'est jamais revu.
Agentcarotte
25217
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
153 Posté le 18/08/2005 à 22:47:00
humour.com/
L'amour, ça fait mal. Surtout dans les fesses.
L'amour, ça fait mal. Surtout dans les fesses.
Ça c'est kloug
14376
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
154 Posté le 18/08/2005 à 22:47:59
Tiens t'es là toi ?
Ben ouais... j'avais toujours gagné en amour. J'avais attendu 34 ans pour souffrir, j'allais pouvoir commencer à prendre des risques.
Ben ouais... j'avais toujours gagné en amour. J'avais attendu 34 ans pour souffrir, j'allais pouvoir commencer à prendre des risques.
Oranisz Amenovicz
6562
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
155 Posté le 19/08/2005 à 01:29:01
kloug... petit sacripan qui déballe sa vie intime...
J'aurais pas les couilles de tout lacher comme ça sur internet, mais c'est sur que t'as raison. Plus tu parles plus ça lave...
J'aurais pas les couilles de tout lacher comme ça sur internet, mais c'est sur que t'as raison. Plus tu parles plus ça lave...
Hamtaro
5091
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
156 Posté le 19/08/2005 à 11:27:35
Il faut jouer à celui qui est le plus sale ?
Ça c'est kloug
14376
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
157 Posté le 19/08/2005 à 11:30:47
Mais les douleurs d'une époque deviennent des souvenirs pas si désagréables !!!!
Tu sais, je suis content d'avoir eu la chance de partager quelques instants avec ces filles qui me faisaient rêver. Mais je sais aussi que c'est bien qu'aucune d'elles furent la femme de ma vie.
Shirow --> J'ai attaqué aufeminin pour mesurer le potentiel
Tu sais, je suis content d'avoir eu la chance de partager quelques instants avec ces filles qui me faisaient rêver. Mais je sais aussi que c'est bien qu'aucune d'elles furent la femme de ma vie.
Shirow --> J'ai attaqué aufeminin pour mesurer le potentiel
Oranisz Amenovicz
6562
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
158 Posté le 19/08/2005 à 11:34:19
Kloug=> +1, clair, maintenant je prends tout comme ça, tu prends ce qui passe, sans te dire que dans 10 ans... dans 5 ans...
Green Saree
5426
Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
159 Posté le 19/08/2005 à 12:45:25
N'empêche que c'est joliment écrit ....
Je pourrais dire à mes petits enfants que j'ai été sobre toute une semaine.
Ça c'est kloug
14376
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
160 Posté le 19/08/2005 à 12:56:18
Wouaou... merci du compliment !!!
J'ai attaqué aufeminin.com pour mesurer le potentiel mais c'est peut-être trop masculin. Ç an'a pas l'air de les accrocher...
J'ai attaqué aufeminin.com pour mesurer le potentiel mais c'est peut-être trop masculin. Ç an'a pas l'air de les accrocher...
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