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Sujet Amis batteurs, ne sortez plus avec vos baguettes !

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Sujet de la discussion Amis batteurs, ne sortez plus avec vos baguettes !
J'ai trouvé ça sur indymedia tout à l'heure… ça m'a relativement bien fait marrer… m'enfin… c'est affligeant…

Citation : antipub involontaire


Vendredi soir, apercevant un rassemblement place de la nation , j'ai voulu voire ce qui se passait ; je me suis retrouvé embarqué au poste de police, alors que je ne faisais que passer


Le récit d'une mésaventure qui m'est arrivé vendredi soir et qui pourrait avoir été écrite par Kafka lui-même... Enfin, à chacun d'en tirer les conclusions, voici donc l'histoire :


Vendredi soir, 19h, je quittai mon appartement place de la Nation pour me rendre au cinéma. En traversant la place, j'aperçois un attroupement d'une cinquantaine de personne -jeunes pour la plupart-. Poussé par la curiosité (ces personnes semblaient écouter un conférencier placé au centre), je m'approche pour écouter les paroles de l'orateur. Rapidement, je m'aperçois qu'il s'agit d'un rassemblement du mouvement anti-pub, et que l'orateur est en train d'expliquer les consignes pour l'action qui va se dérouler (ne mettre de la peinture que sur les affiches, rester groupés, non-violents...).
Subitement, une brigade de CRS accourt et nous encercle. A côté de moi, un autre badaud venant d'acheter un poulet rôti se retrouve également enfermé par le cordon des « gardiens de l'ordre ». Je tente en vain d'expliquer à ces messieurs que j'ai prévu d'aller au cinéma et que j'aimerai partir... impossible, ils m'expliquent qu'ils vont procéder à un contrôle d'identité de toutes les personnes. Je me porte alors volontaire pour passer dans les premiers, espérant ainsi pouvoir arriver à l'heure à mon rendez-vous. Ils m'emmènent alors dans le car de la brigade, me demandent une pièce d'identité, et me fouillent. L'agent de police chargé de fouiller mon sac en sort trois paires de baguettes de batterie et me regarde d'un air triomphateur : "c'est ça ! vous me dites que vous étiez là par hasard, et ça qu'est ce que c'est ! allez hop, confisqué !" Malgré mes protestations, mes baguettes me sont retirées, et on m'enferme à l'arrière du car, où cinq autres personnes se trouvent déjà. Durant l'heure qui suivit, tous les hommes s'étant fait enfermé dans le cordon de CRS subiront le même sort (cette brigade de police ne disposant pas de femme, les filles ne purent être fouillé).Ainsi nous nous retrouvons une trentaine dans ce car, dont l'homme au poulet rôti, furieux, tentant en vain d'appeler son avocat. Nous sommes alors conduit à l'hôtel de police du 12ème arrondissement, où nous ne serons relâché qu'à 23h. Avant de quitter les lieux, je demande à ce qu'on me restitue mes baguettes, et on m'informe qu'elles seront conservées jusqu'au lendemain "pour les besoins de l'enquête".


Le lendemain, je me rends au commissariat, et cette fois-ci les agents présents à l'accueil m'expliquent qu'il est impossible de me rendre mes baguettes étant donné qu'une "procédure de destruction administrative" a été engagée envers elles. Après avoir compris qu'il ne servait à rien d'insister, je décide de me rendre à l'IGS (la « police des polices »).


Après une demie heure d'attente, un commandant de l'IGS me reçoit. Il écoute ma déposition et la note soigneusement sur son cahier, prenant soin de noter chaque détail, jusqu'à la teinte des baguettes. Il appelle alors le commissariat du 12ème, où on lui répond que mes baguettes étaient enduites de colle, et qu'elles avaient donc dû servir à coller des affiches. Je proteste, expliquant que mes baguettes ne portaient aucune trace de colle lorsqu'elles m'ont été confisquées, et le lieutenant du commissariat finit par reconnaître qu'effectivement, il se trouve dans la saisie de vendredi soir trois paires de baguettes de batterie, qui avaient par mégarde été mélangées avec des bâtons de colle.


J'ai alors pu récupérer mes baguettes, après une après midi de démarches administratives et une soirée de passée au commissariat. Je ne sais pas si l'homme au poulet rôti se l'est également fait confisqué (après tout, les policiers auraient pu considérer que le poulet était destiné à enduire de gras des affiches publicitaires), mais j'ai pu apprendre à cette occasion qu'on peut être emmenée au poste pour le seul motif de « rassemblement sur la voie publique », c'est à dire à partir de 30 personnes.


Cette histoire démontre qu'aux yeux des responsables chargés du maintien de l'ordre (public et social) , nous sommes tous suspects par défaut, et que si la police veut procéder à une arrestation, elle n'a pas à fournir de preuves de votre culpabilité (le code pénal fourmille d'articles ambigus qui feront bien l'affaire, comme l'interdiction de se rassembler), mais c'est à vous de fournir les preuves de votre innocence.


le 1er/12/2003 à 13h57




non ? :8O:


.angle.
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moi j'aurais laché l'affaire pour les baguettes
12
Hallucinant quand même :8O:
13
LE BATTEUR MENE A LA BAGUETTE PAR LES FORCES DE L'ORDRE


:8O:
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Ca fait un batteur au gnouf... mais il en reste d'autres !!! :mrg:


C'était quoi, tes baguettes ? ça :

https://www.facebook.com/groupefiftyseven

https://soundcloud.com/groupe-fiftyseven

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Vous riez, mais il m'est arivé une fois de me faire contrôler avec mon sac à cymbale rempli de baguettes et le flic m'a demander de le déposer pendant le contrôle, car les baguettes aurait pu rentrer dans la catégorie "objet contendant" :???:

Et ma de ride AA heavy de 5kg, tu la veux ou?? :fache:

Mais c'était plus par procédure qu'autre chose, ils ne m'ont pas plus casser les burnes que ça. Mais ce n'était pas des CRS, qui comme chacun le sait, sont l'élite de la police :lol:

16
Y'a celle là sinon !!


17
Special Deaf Leppard

I'm Back

18
Big Band de Canton

I'm Back

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On risque quoi avec des mediators ???
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Les mediators ? POur les metalleux c'est risqué :8O:

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