Les potins mondains

Philippe Berre, l'escroc qui a inspiré le film «A l'origine» avec François Cluzet dans son rôle, a récidivé. Le journal Sud Ouest raconte que cet homme de 56 ans, natif de Paris, a été interpellé dimanche par les gendarmes déployés à Charron (Charente-Maritime) et placé en garde à vue à la brigade de Marans.

Philippe Berre est expert dans l'art du subterfuge. Selon Sud-Ouest, il s'est procuré un 4 x 4 de l'Office nationale des forêts dont il a changé la plaque d'immatriculation. Sous un faux nom, il a ensuite affirmé avec aplomb être un fonctionnaire du ministère de l'Agriculture. Il avait au préalable pris contact, voire même établi des contrats, avec des entreprises en BTP du département en vue de réaliser des travaux à Charron. Certaines avaient déjà envoyé les engins... qui ont dû être décommandés par la préfecture. Le préfet de Charente-Maritime, Henri Masse, avait été alerté par des élus locaux, inquiets du comportement étrange de Philippe Berre.

Un homme «sympathique», selon le maire de Charron

«il était habillé en civil, comme un ingénieur et je n'avais aucune raison de me méfier, témoigne le maire de Charron, Jean-François Faget, qui qualifie l'arnaqueur de «sympathique». Durant quelques jours, il était au poste de commandement, il a tourné avec son véhicule, il a transporté des hauts fonctionnaires, il s'est rendu utile mais n'a jamais eu aucun contact avec les sinistrés».

En 1997, dans le village de Saint-Marceau (Sarthe), il avait ainsi redémarré les travaux de l'A28, une tranche de vie qui a servi de trame au film «A l'origine» de Xavier Giannoli. Des faits qui lui avaient valu une peine de cinq ans d'emprisonnement.

cinq ans d'emprisonnement.

2010 : Pink Floyd vient d'engager une nouvelle procédure contre la major afin de stopper la vente de ses morceaux individuellement sur Internet, via iTunes et autres sites de téléchargement. Le groupe, pionnier du principe de concept-album, veut contraindre EMI à ne vendre ses oeuvres qu'en intégralité, sans les dépecer titre par titre, afin de respecter l'architecture de ses réalisations.