Qu'est-ce qui vous amuse automatiquement ?

Citation : Christophe Benoit,quels ont été les courants musicaux qui ont jalonné votre vie ?

C.B.: J'ai toujours été attiré par les rythmes dansant comme le disco et le funk qui ont marqué ma jeunesse.
Mais j'aime aussi les musiques plus agressives plus pop et rock.le classique avec ses orchestres philharmoniques aussi.mais en fait,j'ai toujours été ouvert à toutes sortes d'expressions musicales.et je crois que ma musique est un mélange de tout ça.

*Est-ce que vous commencez par écrire la musique ou les textes ?
C.B. : Je commence le plus souvent par la musique, mais les paroles ne sont jamais loin. Ce que j'aime, c'est le côté musical de certains mots, la langue française est riche. Et puis les thèmes de mes chansons viennent souvent dans l'inspiration de la composition. Cela forme un tout.

*Vous voulez dire que, pour vous, c'est indissociable ?
C.B. : Oui, l'écriture vient achever la création musicale, cela permet une grande liberté créatrice, et puis l'auteur et le compositeur sont au même endroit…

*J'ai noté dans vos chansons que vous parliez de Versailles, de l'Afrique…
C.B. : J'aime parler des choses que j'apprécie et faire découvrir au public ce qui m'a touché. Pour moi, composer et écrire, c'est communiquer.

*La vipère bavarde, c'est une histoire vraie ?
C.B. : Oui, c'est ma voisine !

*J'ai trouvé que votre album est varié et riche en différentes couleurs musicales.
C.B. : Pour moi, faire de la variété, c'est faire des titres variés avec des styles différents.

*Je vous ai vu sur scène et j'ai été surpris par les effets visuels de votre spectacle…
C.B. : La scène , c'est l'aboutissement de ce long chemin qu'est la musique. Je prend de plus en plus de plaisir à interpréter et à faire partager mes chansons. Je veux qu'il y ait, pour chaque titre, un tableau différent avec des lumières différentes. Pour Sous le soleil d'Afrique, des danseuses africaines en tenue locale sont venues colorer la chanson.

*Pour I didn't phone you, je vous ai vu effectuer quelques pas de danse…
C.B. : Oui, je cherche souvent à créer la surprise.

*J'ai entendu dire que vous composiez pour d'autres artistes ?
C.B. : C'est exact, je compose pour Mathilde Poncé, c'est une artiste à la voix aérienne et cristalline qui a beaucoup de talent. J'aime l'idée de me mettre dans l'ombre et de me mettre dans la peau de quelqu'un d'autre, c'est un peu comme une vie parallèle. C'est une approche complètement différente et c'est aussi une aventure humaine.

*Vous devez avoir des chansons plein les tiroirs, ce qui m'amène à vous demander si vous composez "du neuf"pour vos interprètes ?
C.B. : Bien sûr, je m'efforce de faire toujours du nouveau car mes envies évoluent constamment. Je prend beaucoup de plaisir devant une page blanche. Pour Lilie, une autre interprète avec qui je travaille, je suis parti de rien et je me suis adapté à sa forte personnalité. Elle a une voix très dansante et, elle aussi, un univers bien à elle.

*Finalement, quelle est l'étape que vous préférez en musique ?
C.B. : Que je sois à composer ou à écrire, en studio à enregistrer, à monter des spectacles ou à chanter sur scène, je me sens toujours dans mon éléments…

Citation : Pour moi, faire de la variété, c'est faire des titres variés avec des styles différents.

Citation : Je veux qu'il y ait, pour chaque titre, un tableau différent avec des lumières différentes. Pour Sous le soleil d'Afrique, des danseuses africaines en tenue locale sont venues colorer la chanson.