Blague la plus pourrite 2 le retour de la vengeance :lol:
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kravatorf

Citation : on peut rire de tout mais pas avec tout le monde
d'ailleurs ... une bien pourrite
quelle est la différence entre un spaghetti et un myopathe ????
beh si tu suces le spaghetti il bouge lui

allez à vous



Anonyme


Anonyme


Anonyme

C'est pas drôle, mais au moins, je n'ai catégorisé personne. Ah si, zut. Mes deux protagonistes sont masculins. Je vais me faire engueuler.

sonicsnap

J'ai un gros recueil de blagues juives, y en a pas une qui fasse antisémite parce qu'elles sont drôles (ou fines).
Le principe d'une blague pourrite ça peut aussi être de faire rire parce que bête et pas drôle..


Nick Zefish

Puis de creuser quand on touche le fond.

Anonyme


sonicsnap



Point-virgule


Il me semble que l'idée est même de tomber le plus bas possible. Puis de creuser quand on touche le fond.
En effet.
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

Point-virgule

Même s'il l'assumera ensuite, Pierre Desproges n'a pas écrit cette phrase dans le texte dont elle serait issue. Revenons au 29 septembre 1982 (il y a donc 33 ans, 5 mois etc.). Pierre Desproges est alors le procureur du Tribunal des flagrants délires sur France Inter, émission dont l'invité du jour est Jean-Marie Le Pen, homme politique d'extrême droite qui commence, à cette époque, à acquérir une certaine notoriété médiatique – et qui, 33 ans etc. plus tard, est toujours vivant alors que Desproges, lui, est décédé.
«La présence de Monsieur Le Pen en ces lieux voués plus souvent à la gaudriole parajudiciaire pose problème», dit Desproges. D'où cette interrogation : «Les questions qui me hantent […] sont les suivantes. Premièrement, peut-on rire de tout ? Deuxièmement, peut-on rire avec tout le monde ?» A la première question, Pierre Desproges répondra «oui sans hésiter […]». A la deuxième en revanche :
«C'est dur… Personnellement, il m'arrive de renâcler à l'idée d'inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée. C'est quelquefois au-dessus de mes forces, dans certains environnements humains : la compagnie d'un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d'un terroriste hystérique, je pouffe à peine, et la présence à mes côtés d'un militant d'extrême droite assombrit couramment la jovialité monacale de cette mine réjouie dont je déplore en passant, mesdames et messieurs les jurés, de…» etc., etc., (après c'est du Desproges qui fait des phrases trop longues, et on s'en fiche un peu pour cet article).
Près d'un an plus tard, en novembre 1983, Desproges recyclera ce réquisitoire dans son livre Vivons heureux en attendant la mort, au «Chapitre pitre», en l'adaptant pour qu'y disparaisse toute référence à son premier contexte d'énonciation, et en l'agrémentant d'une nouvelle chute plutôt limpide :
«Il vaut mieux rire d'Auschwitz avec un Juif que de jouer au Scrabble avec Klaus Barbie.»
Bref, a priori c'est clair : par souci de décence, mais aussi parce que ce n'est humainement pas très facile, on ne s'esclaffera pas en compagnie d'un raciste, nous dit Pierre Desproges.
[...]
Mais se revendiquer de Desproges en pareil cas [blagues sur les noirs, les homos, les arabes, les handicapés…] c'est en réalité faire un «contresens», analyse Florence Leca, maître de conférences à la Sorbonne, spécialiste de la grammaire, co-autrice avec Anne-Marie Paillet, linguiste, maître de conférences à l'ENS, d'un livre sur le style de Desproges, Je suis un artiste dégagé, autant d'informations qui rendent cette phrase un poil trop longue, mais qu'il faut bien donner. « Le bon goût et le mauvais goût ne sont pas subjectifs, ce sont des choses que l'on peut analyser, renchérit Anne-Marie Paillet. Une blague qui ne fait que réciter un point de vue raciste, c'est juste vulgaire».
https://www.liberation.fr/debats/2016/02/24/on-peut-rire-de-tout-mais-on-peut-aussi-arreter-de-citer-desproges-n-importe-comment_1435056/
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 11/05/2024 à 16:33:55 ]

Djeeloo

mais pas en mangeant de la semoule"
L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

roth weiler

On the internets, nobody knows you are a dog
[ Dernière édition du message le 11/05/2024 à 17:14:07 ]

Point-virgule

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 11/05/2024 à 17:29:47 ]

sonicsnap


roth weiler

J’ai juste relayé un truc de chez Tom Wolfe, que j’ai trouvé tellement pourri que ça m’a fait sourire
On the internets, nobody knows you are a dog
[ Dernière édition du message le 11/05/2024 à 18:02:47 ]

Point-virgule

Non, mais quand même, ça pose problème. Si on ne peut plus dire qu'un gorille est un singe d'Afrique ou qu'on a été en Afrique et qu'on a vu des gorilles sans être soupçonné de faire des sous-entendus, on est quand même mal.. Je ne peux pas voir le mal partout à ce point.
Ok, bon, ben si après m'en être expliqué, avoir proposé de passer à autre chose mais que « c'est un problème », je déflague. Amusez-vous bien.
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

roth weiler


On the internets, nobody knows you are a dog

roth weiler

On the internets, nobody knows you are a dog

Anonyme

Argh jai pas compris ta dernière roth weiler !

Anonyme


Anonyme


roth weiler

Argh jai pas compris ta dernière roth weiler !
Pareil

On the internets, nobody knows you are a dog
[ Dernière édition du message le 11/05/2024 à 19:27:52 ]

Anonyme

"Dis, Granpa, comment tu as fait pour vivre aussi longtemps.
- C'est simple. Tous les matins, je verse la poudre d'une de mes cartouches dans mon bol de céréales avant de les manger."
Le petit-fils suivi cet exemple. Il mourut en 2004, à 113 ans en laissant une jeune veuve éplorée (en troisième noce), 7 enfants, 35 petits enfants, 73 arrière-petits-enfants et un trou de 3.5 m dans le plafond du crématorium.

Djeeloo

Manque de pot,
il s'agit de Bouddha.
L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

roth weiler

On the internets, nobody knows you are a dog

FrTh

sur les blagues je peux faire trash et pousser le bouchon assez loin.
sur les blagues racistes je suis plus mesuré, ou alors il faut qu'elles aient au autre sens que l'aspect "racial" (déjà rien qu'à l'écrire ça me dérange : il n'y a qu'une race humaine).
personnellement ça m'a passé quand j'étais ado. on tous entendu des blagues concernant un belge, un juif (liste des victimes non exhaustive) à qui on file un sac à dos à la place d'un parachute.
le jour où des skins ont balancé un "arabe" d'un train lancé à pleine vitesse, ça a fini de me faire rire.
il n'y a peut être pas de lien direct de l'un à l'autre, mais ça peut aussi commencer comme ça.
si vous voulez comprendre le processus je vous recommande de lire "la destruction des juifs d'Europe" de Raul Hilberg. il explique très bien comment on passe de l'acceptation d'une description physique moqueuse et dégradante à une extermination massive par des paliers successifs.
personnellement je n'ai même pas envie d'accepter un début de déconnade avec tout le monde sur certains sujets.
par contre pour détendre j'en ai une ou l'aspect politique est plus important que l'aspect nationaliste (elle date d'avant la chute du mur de Berlin) :
3 chien se rencontrent un Français, bien dodu, un Polonais et un Russe tous les deux faméliques.
le chien Français : je comprends pas, moi quand j'ai faim j'aboie pour avoir de la viande !
le chien Polonais : c'est quoi de la viande ?
le chien Russe : c'est quoi aboyer ?
ajout personnel aux adhérents de la SPA : depuis le chien Polonais va mieux, mais pour le chien Russe rien n'a changé (ou en pire, voire empire).
et une du très regretté Pierre Desproges : "ce matin j'ai appris que j'avais un cancer ; ce soir j'ai bouffé du crabe : ça fait un partout."
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