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Sujet STAR WARS : Que la Farce soit avec vous!

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Sujet de la discussion STAR WARS : Que la Farce soit avec vous!
Topic dédié aux fans, aux non-fans, aux chevaliers Jedi, aux Sith, aux wookies et autres créatures.

Tout ce qui touche à cet univers est admis sans restriction, du sujet le plus sérieux aux délires les plus improbables.

On va se faire ch*** (surement), on va loler (c'est pas dit), on va apprendre des trucs (sûrement) mais ce thread manquait au pub (ou pas :-D ). C'est reparé. De rien.

Et n'oubliez pas que tonton Yoda vous surveille :
1933317.jpg

« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien

Mes photos ici

[ Dernière édition du message le 26/02/2014 à 14:52:23 ]

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591
On a pas validé d'arrêt maladie, alors tu postes tes planches en temps et en heure fissa :oops2:

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

592
bon retablissement. et juste super la dernière planche. bon,ben ça commence a chier dans la galAFie. :bravo:

Eternal NOOB !! Why not

MUSIC is Drug. Drug of LIFE !

tapé,Tapé, TAPEEEEE !!!!

593
le doliprane c'est magique :-D


La prochaine planche déchire... :-D
594
Faipeter :oops2:
595

[ Dernière édition du message le 28/03/2014 à 23:41:01 ]

596
Citation :
Posté le 28/03/2014 à 23:40:34

Demain...

C'est fait, on est demain !

http://www.999gag.com/i/user/2013/12/17/d5781fa33328114502d3a6360d40b57d.gif







"To boldly go where no man has gone before."

[ Dernière édition du message le 29/03/2014 à 00:39:37 ]

597
Jofree >> :-D

Et maintenant, c'est prêt ? Et maintenant, c'est prêt ?

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

598

Citation :

je suis engripaillé

 Que la Force soit avec toi.

Garder le lit et te carrer un thermomètre dans le fion tu dois.

599
600
Que pensez-vous de ce texte ?
Je dis pas de suite ce qu'il raconte, les fans de SW reconnaîtront forcément à un moment ou à un autre. ;)

Enjoy :-D




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Hors sujet :
The Toggle

Nuit. Douleur. Chaos. Confusion.
Sensations atroces.
J'étouffe.
Je cuis, je brûle, je me consume. Je ne suis qu'une plaie, un concentré à vif de nerfs déchirés, laminés, sauvagement arrachés, effilochés, broyés, puis réunis en une boule inextricable d'où suinte lentement, comme du pus, un mal absolu, terrifiant et oppressant. Je suffoque. Une effroyable sensation de mort s’est répandue dans tout mon être. Je suis devenu douleur, je suis le pleur, je suis la plainte, je suis la souffrance personnifiée. Ce que j'endure me rend fou - mais ai-je un jour été sain ?
Que suis-je devenu ?
Où suis-je ?
Arrêtez, bordel ! Arrêtez ça ! Un droïde obstiné et sadique triture mes chairs, de ses outils insensibles à mes pleurs. Ses dents, affûtées comme des aiguilles et brûlantes comme de la lave, pénètrent et violent mes tissus, se referment, happent, serrent, tirent en arrière, déchirent des lambeaux de chair que je vois, que je sens partir, m'abandonner et me quitter à jamais. MAIS PUTAIN ARRETEZ-LE ! Arrêtez ce droïde ! Que m’enfonce-t-il dans le bras ? Une seringue ? C’est un droïde-seringue ? De quelle compagnie vient-il, je ne connais pas de droïde-sering... putain ! merde, je souffre ! Arrêtez, mais arrêtez ça, bon sang ! Je voudrais hurler, mais rien ne sort. Est-ce que je suis seulement vivant ? Un râle me comprime violemment la poitrine, il voudrait prendre son envol, mais rien ne sort ! RIEN NE SORT !!!
On dirait que mes tortionnaires, réunis en confrérie macabre et silencieuse tout autour de moi, cherchent sciemment, sadiquement, à faire s’éterniser le supplice que j’endure. Mes jambes, mes bras, mon torse, ma tête… toute ma viande leur a servi de terrain de jeu, et il s’en sont donnés à cœur joie pour me lacérer et me réduire en charpie. Mon corps se rebelle contre cette agression, par de violents spasmes qui le font se tordre nerveusement sur la table froide sur laquelle il est allongé.
A bout de forces, vidé par cette lutte obsessionnelle contre mes bourreaux, j’ai un dernier sursaut. Je dois absolument m’en sortir, échapper à cet enfer. Ma bouche ne répond pas, mes bras sont inertes, mes jambes entravées… mais il me reste mes yeux. Dans un terrible effort, je commande mes paupières collées. Rien ne bouge. Mais lentement, alors que tout mon être tremble, je les sens vaciller, se séparer, s’entrouvrir, puis s’ouvrir pour de bon et offrir de nouveau l’accès au monde extérieur et à ce qui m’entoure. Une lumière aveuglante entre à flots et brûle mes rétines, alors que mes pupilles s’agrandissent. Mais pourtant, je n’y vois rien. Mes globes sont encore opaques, mes cristallins n’arrivent pas à accommoder, mes rétines n’impriment pas. Si... un peu... doucement, le brouillard s’estompe et les contrastes se précisent. Des ombres bougent dans cet océan blanc. Quelque chose danse au-dessus de moi, s’approche, s’affirme, en même temps que mes yeux réapprennent à y voir clair. Il y a encore quelques secondes de flottement, une ou deux, pas plus, puis tout prend tout-à-coup une nouvelle dimension. Les traits extérieurs se précisent. Je reviens à la vie, à moi, au présent, et je distingue mieux cette chose au-dessus de ma tête. Dans un dernier effort, j’ouvre complètement les paupières et je vois… J’éprouve alors une immense, une terrifiante peur, un effroi indicible. Pas de doute, on va m’enfermer. Me mettre dans un cercueil, m’enterrer vivant, que sais-je ! La forme menaçante s’approche encore, plane un instant au dessus de mon visage, puis brusquement, s’abat et vient me couvrir entièrement la face.
A jamais.
J’ai alors un mouvement de surprise.
Non, pas un. Deux.
D’abord, j’y vois. Etonnamment bien. J’ai cru qu’on allait me condamner à l’obscurité, mais juste en face de mes yeux, deux ouvertures judicieusement placées, comme des œillères, me permettent d’apercevoir le monde au travers de cette carapace.
Ensuite, je respire. Jusque là, je ne ressentais qu’un brasier confus quelque part dans ma poitrine, où chaque nouvelle inspiration était une boule de feu, et chaque expiration un râle. Maintenant tout va mieux. J’inspire presque normalement, et j’expire de même. Seul un étrange bruit de succion accompagne chacun de mes mouvements ; je suppose que des machines m’aident encore à vivre, temporairement, et que c'est leur mouvement obstiné et régulier que j'entends.
A vrai dire, depuis que l’oxygène semble revenu dans ma carcasse, tout semble aller beaucoup mieux. Mes idées se précisent. C’est encore confus, des voix, des éclairs sporadiques résonnent partout dans ma tête, mais je tiens le bon bout. J’ai quitté le cloaque mental dans lequel je baignais encore il y a quelques minutes, et tout comme mes yeux sont revenus à la maîtrise des images, mon esprit revient peu à peu à la maîtrise de lui-même... la douleur s’estompe, et même si je ne suis encore qu’un être rempli de souffrance, celle-ci s’atténue doucement.
C’est alors que la table sur laquelle j'étais allongé bascule et que je reviens brutalement à la réalité, une drôle de réalité, il faut dire. Mes jambes sont faibles, je le sens bien, pourtant, j’arrive sans peine à rester debout et droit. Je ne vacille étrangement pas. Je bouge un peu la tête : ça fonctionne. J’apprend doucement à reprendre le contrôle de chacun de mes membres, je teste un à un mes doigts, mes orteils, mes…
Soudain, elle résonne. D'abord à mes oreilles, puis dans mon crâne.
Cette voix...
Ce timbre honni, détesté, abhorré, qui me donne envie de gerber dès que mes tympans le perçoivent. J’ai un violent haut-le-cœur, je croyais que mon cauchemar touchait à sa fin, mais le voilà qui vient de prendre un nouveau virage, encore plus détestable que tout ce que j’avais pu endurer et imaginer jusque là...
- Seigneur Vador... Seigneur Vador, vous m’entendez ?
Ses mots explosent dans ma tête et font s’écrouler les murs qui voilaient encore à ma conscience ravagée les souvenirs horribles qui l’habitent. Ce nom, que la Voix vient de prononcer…
Tout me revient d’un coup.
Les souvenirs et les émotions associées.
Mon geste de démence...
Ma soumission, minable, à genoux devant l’Ignominie...
Pourquoi en suis-je arrivé là ? Il y a autre chose... Péniblement j’essaie de remonter les événements, m’efforçant d’aller plus vite que le fil de ma mémoire. Et ma fuite éperdue débouche sur un océan de terreur d'où Elle émerge soudain, ruisselante de beauté, auréolée de toute sa gloire. Mais des torrents de larmes inondent son beau visage...
Mon amour.
Mon amour, qu’ai-je fait ?
La boule d’immondices qui a peu à peu enflé mon estomac remonte soudain jusqu’à ma gorge, et vient sauvagement l’oppresser. Elle est là, aux portes de ma bouche, je vais tout vomir dans un peu moins qu’un instant. Ce n’est pas possible. Ce dont je me rappelle, en ce moment précis, toutes ces images d’horreur qui remontent soudainement à ma mémoire, tout cela n’est tout simplement PAS POSSIBLE. Ce n'est pas vrai... Je n'ai PAS FAIT CA !
Padme, mon amour, où es-tu ?
Je me tourne lentement vers cet être répugnant, ce monstre de désolation et de dégoût qui se tient à ma gauche. Je voudrais l’anéantir, l’écraser, mais avant ça, il doit me répondre, immédiatement, avant que je ne le détruise, me dire où est ma femme, ma vie, mon fils. Je vais aller la chercher et puis je le quitte, je quitte tout, on part elle et moi sur une planète de la Bordure Extérieure, bien cachée, ailleurs, n’importe où… peut-être même sur Tatooine... Tatooine. Maman. Maman, je reviendrai finir ma vie près de l’endroit où tu reposes, avec ma femme et le fils qu’elle porte. Mon fils ! Maman, Padme attend un enfant de moi !
Réponds-moi, ordure ! où est Padme ?
Et la réponse de l'ordure tombe.
Glaciale.
Laissant s’abattre sur tout mon être une nuit sans nom, sans lune et sans étoiles, une nuit infinie, froide comme la glace et noire comme le rocher. Qu’ai-je fait ? L’effroyable vérité vient enfin d’atteindre les parties vitales de ma conscience, dans toute son horreur, me laissant entrapercevoir un futur qui n’a plus rien à voir avec mon passé, un futur de mort et de désolation, un futur de souffrance éternelle, un futur que je refuse immédiatement... cependant qu’une détresse absolue explose au-dedans de moi, enfle et grandit démesurément, dévastatrice, démentielle, une peine qui ravage mes tripes et monte lentement m’enserrer la gorge, avant d’éclater en un long, un terrible, un immense cri de désespoir, par lequel je cesse totalement d’être celui que j’ai été.
Un hurlement qui n’a plus rien d’humain, non...