Je me souviens encore, et je m'en souviendrai toujours, de la 1ere fois où j'ai écouté les Doors.
Comme tout le monde et tous les ados j'avais déjà entendu Break on Through ou Light My Fire, mais là bing, on me fait écouter The End.
Wahou la claque dans la gueule ! C'est limite si j'en étais pas tombé à genoux, devant une telle perfection. Je savais même pas que c'était possible de faire un truc aussi beau. Le clavier lancinant de Manzarek, la gratte zarbi de Krieger, la batterie rageuse mais régulière de Densmore, et là, et là, comme si ça suffisait pas encore, le texte incroyable de Morrison...
De tous les groupes ayant vendu des millions d'album, aucun n'aura eu autant d'avant gardisme musical ni de tels textes. Et aucun non plus n'aura donné de tels concerts, avec des impros, des phases musicales incroyables, qu'on rencontre dans le jazz, pas dans le rock ni la pop.
Il doit y avoir autant de versions de When the music's over, de The End, ou de light my fire, que de concerts faits par les Doors.
Chapeau bas les artistes, et beaucoup de pensées pour ce que Ray Manzarek m'a apporté dans ma vie personnelle et musicale.
RIP Mr manzarek
Je garde un magnifique souvenir des doors of 21st century en decembre 2003 au forest national à bruxelles avec ty dennis, robbie Krieger et ian ashtbury, un grand homme en avance sur son temps
Si la classe avait un nom...