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Sujet Conception pédagogique d'un compresseur pour pas cher du tout...

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Sujet de la discussion Conception pédagogique d'un compresseur pour pas cher du tout...
Bonsoir !!

Cela fait bien longtemps que je n'avais pas créé un nouveau sujet sur ce forum...

Peut être certains on suivi celui, déjà ancien, de la conception du prémpli Midnight MicPre... Il s'agissait de créer de zéro et en expliquant toutes les étapes de façon assez détaillée un préampli micro pour pas trop cher, et de qualité.
https://fr.audiofanzine.com/construction-de-micros-amplis-pr/forums/t.553253,conception-pedagogique-d-un-petit-preampli-micro-pour-pas-cher-du-tout-du-tout.html

Je réitère avec un nouveau projet, toujours dans la série "Midnight", c'est à dire de conception aisée à comprendre, et à construire, avec pour objectif de construire un compresseur audio. J'espère que vous serez aussi nombreux à participer et prendre part à cette grande discussion sur le développement de ce que je vous propose.

Je ne suis pas électronicien, je ne suis qu'un musicien. Mais un musicien passionné qui est curieux de comprendre ses outils... Alors si parfois il y a quelques manques, quelques erreurs (j'espère les éviter tout de même !)... Je serai le premier à apprendre de ceux qui apporteront aussi leur pierre à l'édifice.

**********************

Voici le projet...

Je propose de comprendre comment fonctionne un compresseur, en regardant par exemple le principe de quelques machines de référence, et d'appliquer cela à la conception d'un compresseur qui aurai pour cahier des charges (cela pourra varier fortement tout au long du projet, en fonction des recherches, des essais...) :
- un prix le plus petit possible
- une conception simple et efficace, compréhensible par un débutant en électronique.
- une qualité utilisable en situation Studio.
- Au moins une version Stéréo, ou alors pourquoi pas 4 ou 8 dans un seul rack ?
- Soit des réglages très basique (2 boutons façon LA2A...) soit un peu plus détaillé (façon 1176...).. à voir pour respecter le 1er critère..
- affichage de la compression en temps réel (c'est quand même plus facile de régler le compresseur avec un témoin, même si les oreilles sont seul juges !)


Je précise que je suis en train de développer une grosse console de mixage pour mon studio, et que j'envisage peut être de mettre un tel compresseur sur chaque tranche...
C'est par là :
https://fr.audiofanzine.com/construction-de-micros-amplis-pr/forums/t.578590,conception-du-delta-sigma-bluebird-mixer-mark-ii.html


Voilà, on commence tr!s bientôt ;);):bravo::bravo:

Site officiel et boutique en ligne du Studio Delta Sigma https://www.studiodeltasigma.com

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671
Tu as k échantillons et N décalages possibles.
Pour chaque valeur de N, il s'agit de balayer l'ensemble des k échantillons. Il y a donc deux boucles imbriquées, une sur N et à l'intérieur une sur k.
Le résultat de la corrélation est un vecteur de N éléments.
672
Oui, le calcul est bon :)

L'idée, c'est surtout que cette formule : sum(A(k) * B(N-k)) satisfait toutes les propriétés d'un produit scalaire entre A et B. On peut définir des produits scalaires avec des tas d'objets mathématiques autres que des vecteurs dans le domaine de la géométrie. Pour rappel en géométrie, le produit scalaire permet de calculer une projection. Si on projette sur un axe normé (càd dont la mesure de la norme = "distance" vaut 1) on obtient la coordonnée sur cet axe. Si deux objets mathématiques sont normés et que la projection vaut exactement 1, alors les deux objets normés sont égaux. Si la projection vaut exactement 0, ils sont orthogonaux (= perpendiculaires), par définition. Oui, orthogonaux, on peut fabriquer des repères orthogonaux et normés d'ailleurs (orthonormaux est le terme), c'est à dire, dans notre domaine, un ensemble de signaux dont la norme vaut 1 et le produit scalaire 2 à 2 vaut 0. Ensuite, n'importe quel signal est une combinaison linéaire de ces signaux. De la même manière qu'un point en 3D a 3 coordonnées sur X, Y et Z, on peut trouver les N coordonnées d'un signal (dimension N) dans un repère de signaux orthonormés. C'est fun non ?

Je pense (sans en être sûr) que c'est cet outil mathématique qui est à la base du fonctionnement de logiciels comme Melodyne. La difficulté vient du fait qu'un piano et une guitare sont pas forcément perpendiculaires au départ (sauf chez les Gipsy King peut-être ;))

edit : le calcul est presque bon en fait, c'est A1.B300 + A2.B299 + ... + A299.B2 + A300.B1. T'as 300 points, utilise les tous.

[ Dernière édition du message le 30/10/2016 à 12:28:05 ]

673
Citation de Jimbass :
Tu as k échantillons et N décalages possibles.
Pour chaque valeur de N, il s'agit de balayer l'ensemble des k échantillons. Il y a donc deux boucles imbriquées, une sur N et à l'intérieur une sur k.
Le résultat de la corrélation est un vecteur de N éléments.


Non, non. Il n'y a pas N résultats, juste 1 seul. Pour un couple de signaux, il n'y a que le résultat de la projection de l'un sur l'autre.
674
Euh, si, pour une corrélation on a bien autant de points que la taille de l'horizon.
Sauf que je me suis embrouillé, ce n'est pas de ca qu'on parle :oops:, là c'est le produit de corrélation.

Pff, mes cours de traitement signal sont loin, et c'était tellement décorrélé de la pratique ...
675
Oui je vois ce que tu veux dire, le coup d'avoir les N coordonnées ... Moi aussi c'est loin, je me rappelle juste de cette formule un peu magique ...
676
Pour le moment j'arrive à bien contrôler l'affichage. J'ai fais un essai très rapide d'écriture sur la carte SD qui semble plutôt concluant mais il y a encore du travail de ce côté-là. Il me reste à travailler sur l' encodeur et l'interface utilisateur avec des menus et sous-menus. C'est un assez gros travail pour moi qui n'ai fait qu'un peu de programmation en BASIC il y a une vingtaine d'années...

Mais j'avance tranquillement dans la programmation du petit soft. Au final ce sera un appareil complètement autonome avec un encodeur rotatif un écran et des bornes pour tester l'optocoupleur.

Un menu permettra de choisir si l'on veut réaliser une mesure de l'optocoupleur en écrivant les données sur la carte SD, ou bien si on veut rechercher sur la carte le numéro de l'optocoupleur qui s'appaire le mieux avec celui défini par l'utilisateur. Cette fonction permettant de réaliser les paires pour les compresseurs stéréos.
Enfin une dernière fonction permet de comparer directement deux optocoupleurs dont on saisi les index.

Chaque opto aura son numéro unique, qui est automatiquement généré par le logiciel avant de lancer la mesure.

Il y a encore un peu de boulot quoi....
Mais je compte bien y arriver !!!
Je ferai une petite démo en vidéo lorsque ça commencera à fonctionner! !!

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La norme, c'est la racine des carres des valeurs, il n'y a pas de decalage. Et ensuite, on prends la racine de la multiplication de la valeur n de A avec la valeur n de B. Et ca donne le coefficient de correlation entre 2 signaux (supposes a moyenne nulle) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Corr%C3%A9lation_(statistiques)
L'intercorrelation n'a pas de division par la norme, donc je suppose que c'etait ca dont il etait question a l'origine.
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La norme de A, c'est la racine d'un produit scalaire de A avec A : sqrt(A.A), ça peut se comprendre comme une mesure de la taille. Les produits scalaires sont des produits à la base, dont le résultat contient en partie le produit des normes. C'est pour ça qu'on divise par les normes, pour transformer les signaux de départ en signaux normés càd dont la norme vaut 1.

En géométrie (parce que ça parle à plus de monde), le produit scalaire A.B = |A|.|B|.cos(angle entre A et B). Si on se débrouille pour que |A| = |B| = 1, il ne reste plus que le cosinus, qui vaut 1 quand l'angle est nul, càd quand A = B.

La corrélation en statistique est autre chose, ni le même calcul, ni la même interprétation du résultat. Je pense que les termes prêtent à confusion. On peut utiliser les deux en statistiques. Avec la corrélation, généralement on part de l'hypothèse que deux phénomènes ont un lien et on mesure la corrélation. L'interprétation, c'est de dire si deux phénomènes on un lien sans savoir dire lequel. C'est ce qui se fait le plus souvent. On peut aussi utiliser le produit de convolution en statistiques, sur un ensemble plus large de données pour fabriquer un repère orthonormé et trouver les axes de la base orthonormés qui participent le plus (ceux sur lesquels les coordonnées des données de base ont le plus de variation). L'interprétation ici, c'est de comprendre à quoi correspondent ces axes plus importants et obtenir des "axes de lecture" pour comprendre quel phénomène influence le plus la variation des données à la base. Mais il me semble que c'est beaucoup moins utilisé en pratique, même si je trouve ça beaucoup plus puissant et objectif.
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:8O::surpris::shootme:Euh.... vais faire une pause là...
680
Pas tout compris moi :boire2::boire2::boire2::boire2: