Tous les avis sur Lewitt LCT 040 MATCH Stereo Pair

Tiens donc, je suis le premier à donner mon avis sur cette sympathique paire de Lewitt ? Alors ne traînons pas.

Les LTC-040 sont des micros statiques cardioïdes petite membrane. Les caractéristiques les plus basiques sont là, les micros sont fournis dans leur boîte avec une housse, les pinces, les bonnettes, la barre de couple et quelques stickers.

Ce qui m'a motivé pour les acheter, c'est le fait de les avoir entendu en studio, en overhead (XY) de batterie. Le son était précis, le spectre fort bien respecté et le rendu sonore excellent. Quand j'ai vu le tarif (188€ neuf, dans mon cas à 148€ grâce aux soldes), j'ai acheté sur un coup de tête... ce qui m'a permis de tester d'autres mises en situation.

• Appoints piano et clavecin (musique classique) : le rendu est très bon, et surtout, très complémentaire avec le son du couple principal (Schoeps MK5, Sennheiser MKH 8020). Des C414 ou des KM140 vous donneront un son plus précis et plus adapté, mais les Lewitt s'en tirent très bien et ne sonnent pas comme des micros à 150 balles... cool !

• Voix parlée : les Lewitt ont bien sûr les défauts de tout statique petite membrane dans cette configuration, on a droit à ce son très hauts-mediums renfermé typique. Mais équipés de leur bonnette et avec un compresseur, on parvient à ses fins.

• Prise de son ciné : les Lewitt soufflent un peu trop pour cette application. Ils sont tout à fait utilisables et pertinents en tant qu'appoints sur une ou des sources précises, mais pour des ambiances stéréo, mieux vaut un budget supérieur. Après j'ai eu de très bons résultats en captation d'un fond sonore de type salle de classe/bureaux.

Au final, pour moins de 200 €, vous avez des micros polyvalents, très à l'aise en musique, et pouvant dépanner dans d'autres contextes. Et de très bons overheads batterie. Ils ne remplaceront pas les plus icôniques tels les KM 84 et 140 (d'occasion maintenant), n'auront pas l'agressivité des C451, mais concurrencent sans mal des Oktava MK012 cardios. Pourquoi s'en priver ?