Après le tonnerre du Brexit, c’est au tour de Donald, un Picsou parmi d’autres, de faire des siennes au pays de Mickey, au grand désespoir de ceux qui sont plutôt Pluto. Et même si cette victoire est surtout à mettre sur le compte d’un abstentionnisme record, on frémit à l’idée de ce que la campagne du nouveau président américain pourrait inspirer chez les politiciens du reste du monde. Car à n’en pas douter, s’il fallait autrefois des idées et de l’éloquence pour gouverner un peuple, s’il fallait encore récemment savoir jouer de l’accordéon ou du saxophone, il semble bien désormais qu’on soit beaucoup moins exigeant et qu’il suffise de dire énormité sur énormité pour accéder aux plus hautes responsabilités. La seule chose rassurante là-dedans tient au fait qu’en général, un président ne respecte pas même 5% du programme qu’il avait promis d’appliquer durant sa campagne. On verra donc ce qu’il en sera du fameux mur promis entre les USA et le Mexique une fois que toutes les entreprises américaines, Fender en tête, auront rappelé à Donald à quel point la main-d’oeuvre mexicaine sous-payée est importante pour l’économie américaine.
Dans ce climat, on a beau pleurer le départ de l’immense Léonard Cohen, on se consolera en se disant que les huit décennies qu’il a vécues étaient sans doute moins désespérées que les huit à venir, au cours desquels les héritiers du chansonnier canadien auront fort à faire pour maintenir le moral des troupes en leur apportant ce qu’il faut de lumière. Ils le feront peut-être avec la table DJ Mixar DUO, ou encore avec la console de mixage StudioLive AR12 de PreSonus, non sans avoir lu les précieux conseils de Kurt Ballou.