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ipopop « Retour produit vs "Always On" ?! »
Publié le 17/01/25 à 15:09
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
1ère réaction à chaud au déballage
du dernier cadeau pour mes guitares
(d'une de mes marques "boutiques" préférée :
Crazy Tube Circuits) :
la "Falcon",
émulation de deux amplis mythiques.
La promesse sonore de la bebête, c'est en gros d'émuler le son des amplis Fender "55' Tweed Deluxe" and "61' Brown Princeton".
Guitare utilisée,
une copie de Jazzmaster
(peu connue et sous-côtée
mais sons et polyvalence de ouf !, pour moi) :
Revelation RJT60TL LH
(avec son "ATN circuitry",
qui permet d'avoir quasi toutes les sonorités électriques 'vintage classiques'
dans une seule guitare,
et c'est pas forcément de la blague,
on en reparle quand vous en aurez essayé une,
si vous voulez 😃)
Ampli : un classique mini ampli à lampe, Vox AC4C1-BL
Effets (tests avec et sans) : Roger Linn Design AdrenaLinn III & Jam Pedals Eureka
Après avoir révé sur les vidéos de tests et étant déjà un utilisateur convaincu d'autres produits de la marque (Crossfire, TI:ME, Super Conductor), j'avais de fortes attentes et une vision typée du son avant le test. Donc, soyons franc, sur ce coup là, ce fut une expérience plutôt frustrante au début, même si évidemment, vu que je n'avais pas le même matos que dans les vidéos, donc bref... il a fallu passer par une phase de découverte et d'apprivoisement (+ fine-tuning interne) pour commencer à apprécier du "sweet spot" adapté à ma config.
Mais après cette étape, ben c'est plutôt du "always on", sinon mon son 'manque' de corps/mojo. Et c'est là la spécialité de cette Falcon, d'apporter notamment du 'gras' du bas-medium bien typé d'amplis à lampes des années 50/60 poussés à donf, et tout ça même à bas volume.
Alors avec le petit Vox (super typé en aigus "Chime') et sa gamelle de 10 pouces, on est plutôt dans l'extrême inverse et pourtant cette pédale (sans non plus remplacer un caisson de basse, c'est pas l'idée), apporte le caractère annoncé par la marque, et la pédale permet de doser plus ou moins sauvagement ou subtilement le mix. C'est une pédale qui sais aussi ajouter sa 'couleur' (tonalité ?) à votre son, plutôt que de forcément tout remplacer, et pour moi c'est une qualité (si on met tout à fond ça sait faire de la bouillie sonore aussi, mais bon... ça reste de la très bonne bouillie 😀). Sonne très bien en direct amp, mais est aussi designée pour se joindre à d'autres effets/amplis sans souci, à condition de prendre le temps de chercher/doser un peu.
Très satisfait de cette acquisition, malgré le petit 'gap' d'apprivoisement nécessaire, et aussi sachant qu'elle ne fait pas de miracles non plus suivant le matos utilisé.
Et faut-il le préciser ? Elle ne remplace pas, bien sûr, de vrais amplis au sons mythiques (mais je suis satisfait du format de poche et de ne pas avoir à gérer un de ces encombrants magnifiques "dinosaures" sonores que sont les amplis à l'origine de son inspiration).
2eme jour :
je comprend mieux pourquoi j'ai été dérouté au début,
pas trop de gros headroom ajouté via la Falcon (en tout cas sur ces premiers tests),
du coup je m'attendai à avoir un son de type Neil Young direct,
et bien c'est plus subtil que ça,
il me semble que le choix à plutôt été du côté de la transparence/polyvalence
et de béneficier de son principal avantage (à mes oreilles)
qui est de rendre plus chaud l'ensemble du spectre
avec bien sur du "graou" dans le bas,
mais pas seulement tout sonne mieux (musical)
et du coup on peut l'utiliser en "always on" sur un pedalboard (ou un manualboard dans mon cas).
C'est tout un exercice de décrire un son, pas sur d'y arriver,
disons que ça réagi à l'attaque du médiator au bouton de volume,
que c'est aussi très détaillé tout en pouvant en même temps être
tranchant/'boueux' mais très musical,
ça parait contradictoire mais la Falcon réussi a harmoniser le tout
et le jeu au doigt ou en douceur sonne également.
Le switch 55/61 peut être fine-tuné en interne,
mais en gros
55 ça crunch plus et perce le mix
(et pas les tympans),
et le 61 est plus soft.
J'ai aussi l'impression que ça invite à changer son jeu,
ses attaques, laisser aussi sonner les accords,
car le son est ample et 'roule' façon lampes,
et c'est un truc à jouer des heures (avec le fameux sourire de crétin).
Conclusion, je trouve qu'elle vaut largement un max d'étoiles.
du dernier cadeau pour mes guitares
(d'une de mes marques "boutiques" préférée :
Crazy Tube Circuits) :
la "Falcon",
émulation de deux amplis mythiques.
La promesse sonore de la bebête, c'est en gros d'émuler le son des amplis Fender "55' Tweed Deluxe" and "61' Brown Princeton".
Guitare utilisée,
une copie de Jazzmaster
(peu connue et sous-côtée
mais sons et polyvalence de ouf !, pour moi) :
Revelation RJT60TL LH
(avec son "ATN circuitry",
qui permet d'avoir quasi toutes les sonorités électriques 'vintage classiques'
dans une seule guitare,
et c'est pas forcément de la blague,
on en reparle quand vous en aurez essayé une,
si vous voulez 😃)
Ampli : un classique mini ampli à lampe, Vox AC4C1-BL
Effets (tests avec et sans) : Roger Linn Design AdrenaLinn III & Jam Pedals Eureka
Après avoir révé sur les vidéos de tests et étant déjà un utilisateur convaincu d'autres produits de la marque (Crossfire, TI:ME, Super Conductor), j'avais de fortes attentes et une vision typée du son avant le test. Donc, soyons franc, sur ce coup là, ce fut une expérience plutôt frustrante au début, même si évidemment, vu que je n'avais pas le même matos que dans les vidéos, donc bref... il a fallu passer par une phase de découverte et d'apprivoisement (+ fine-tuning interne) pour commencer à apprécier du "sweet spot" adapté à ma config.
Mais après cette étape, ben c'est plutôt du "always on", sinon mon son 'manque' de corps/mojo. Et c'est là la spécialité de cette Falcon, d'apporter notamment du 'gras' du bas-medium bien typé d'amplis à lampes des années 50/60 poussés à donf, et tout ça même à bas volume.
Alors avec le petit Vox (super typé en aigus "Chime') et sa gamelle de 10 pouces, on est plutôt dans l'extrême inverse et pourtant cette pédale (sans non plus remplacer un caisson de basse, c'est pas l'idée), apporte le caractère annoncé par la marque, et la pédale permet de doser plus ou moins sauvagement ou subtilement le mix. C'est une pédale qui sais aussi ajouter sa 'couleur' (tonalité ?) à votre son, plutôt que de forcément tout remplacer, et pour moi c'est une qualité (si on met tout à fond ça sait faire de la bouillie sonore aussi, mais bon... ça reste de la très bonne bouillie 😀). Sonne très bien en direct amp, mais est aussi designée pour se joindre à d'autres effets/amplis sans souci, à condition de prendre le temps de chercher/doser un peu.
Très satisfait de cette acquisition, malgré le petit 'gap' d'apprivoisement nécessaire, et aussi sachant qu'elle ne fait pas de miracles non plus suivant le matos utilisé.
Et faut-il le préciser ? Elle ne remplace pas, bien sûr, de vrais amplis au sons mythiques (mais je suis satisfait du format de poche et de ne pas avoir à gérer un de ces encombrants magnifiques "dinosaures" sonores que sont les amplis à l'origine de son inspiration).
2eme jour :
je comprend mieux pourquoi j'ai été dérouté au début,
pas trop de gros headroom ajouté via la Falcon (en tout cas sur ces premiers tests),
du coup je m'attendai à avoir un son de type Neil Young direct,
et bien c'est plus subtil que ça,
il me semble que le choix à plutôt été du côté de la transparence/polyvalence
et de béneficier de son principal avantage (à mes oreilles)
qui est de rendre plus chaud l'ensemble du spectre
avec bien sur du "graou" dans le bas,
mais pas seulement tout sonne mieux (musical)
et du coup on peut l'utiliser en "always on" sur un pedalboard (ou un manualboard dans mon cas).
C'est tout un exercice de décrire un son, pas sur d'y arriver,
disons que ça réagi à l'attaque du médiator au bouton de volume,
que c'est aussi très détaillé tout en pouvant en même temps être
tranchant/'boueux' mais très musical,
ça parait contradictoire mais la Falcon réussi a harmoniser le tout
et le jeu au doigt ou en douceur sonne également.
Le switch 55/61 peut être fine-tuné en interne,
mais en gros
55 ça crunch plus et perce le mix
(et pas les tympans),
et le 61 est plus soft.
J'ai aussi l'impression que ça invite à changer son jeu,
ses attaques, laisser aussi sonner les accords,
car le son est ample et 'roule' façon lampes,
et c'est un truc à jouer des heures (avec le fameux sourire de crétin).
Conclusion, je trouve qu'elle vaut largement un max d'étoiles.