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bbhack « Excellente OD low gain ! »
Publié le 21/10/21 à 14:56
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Intro
Pédale « boutique » made in France/Breizh, la Jeanne Reizh est une OD « transparente », sous-entendu qu’elle ne « dénature » pas le signal comme peut le faire une TS avec sa bosse dans les médiums.
D’après son concepteur, la pédale promet de délivrer des sonorités proches de la très hype Vemuram Jan Ray ainsi que de la mythique, et tout aussi hype, Paul Cochrane Timmy. N’ayant eu aucune de ces deux pédales entre les mains je n’ai pas d’avis sur la conformité des sonorités avec les « célébrités » ci mentionnées, toutefois l’avis de Cugel-75 ci-dessous semble donner des points de comparaison.
A noter que la pédale, en plus des contrôles visibles, propose aussi un DIP switch situé à l’intérieur du châssis, permettant de sélectionner l'activation des diodes de saturation, parmi la paire de Ge et Si disponibles.
Mes besoins
J'ai acquis cette pédale car je cherchais à varier mon son saturé qui, depuis des années, repose sur un jeu de deux OCDs. J’adore l’OCD, mais il faut avouer que les sonorités sont plutôt tranchantes et j’ai eu envie de quelque chose de plus subtil/doux/crémeux afin de varier les plaisirs.
Par ailleurs, je cherchais aussi à pallier la relative platitude du canal clair de mon combo d’appartement ainsi qu’à son manque d’efficacité en terme d’EQ en utilisant la Jeanne Reizh à la façon d’un préamp, en amont de l’ampli.
Je dois dire que non seulement la Jeanne Reizh a comblé toutes mes attentes mais a aussi ouvert d’autres horizons d’expérimentation.
Utilisations
En premier lieu, j’utilise la Jeanne Reizh en tant que pédale low gain pour un son « à la SRV ». C’est assez simple, avec une guitare à micros simples (Telecaster dans mon cas), on colle le gain entre 3/10 et 4/10 en mode « normal », on affine l’EQ et le volume en fonction de la guitare et de l’ampli et on se retrouve immédiatement projeté dans l’univers sonore du grand maître. La pédale délivre une petite compression subtile et un son au rendu relativement « ouvert », qui magnifie l’attaque et fait bien ressortir les harmoniques si vous poussez un tout petit peu plus le gain.
Ma deuxième utilisation est en tant que pré-ampli pour "secouer" un peu mon ampli d’appart. Pour ce faire je mets le gain à 1.5/10 , j’affine l’EQ et le volume et j’arrive à réchauffer/motiver très rapidement le son d’un ampli relativement neutre. Dans ce contexte j’apprécie vraiment l’efficacité de l’EQ qui m’apporte à peu près tout ce qui manque à mon ampli. Je suis vraiment très fan de cette utilisation car je peux, en montant un tout petit peu le gain, contrôler le son au volume de la guitare et passer d’un son « clean » à un son « presque sale », ce qui ouvre vraiment les possibilités et permet de varier l’intensité du jeu sans dénaturer l’univers sonore.
Ma troisième utilisation est celle du « stacking » de l’OCD et de la Jeanne Reizh. De manière assez surprenante, je préfère positionner l’OCD en amont de la Jeanne Reizh ! Dans ce contexte la JR permet de gommer/arrondir un peu le tranchant de l’OCD et lui apporter une petite « touche de crème ». Cela donne un son relativement joufflu et rempli, sans l’acidité et l’agressivité de l’OCD, tout en gardant un bon taux de saturation. Pas certain que cela se démarque facilement du mix en live mais cela ouvre vraiment le champ sonore et fait travailler le jeu et la texture.
J’avoue ne pas avoir consacré suffisament de temps à l’exploration des différents modes offerts via les combinaisons du DIP switch. Si je les ai « passés en revue », je ne m’y suis pas vraiment attardé car j'ai immédiatement été conquis par le mode "par défaut", dont le rendu correspond exactement à ce que je cherchais.
Conclusion
Je dispose de cette pédale depuis environ six mois et je dois dire qu’elle a tenu toutes ses promesses.
J’apprécie vraiment les possibilités de réglages en termes de gain ainsi que l’efficacité de l’EQ qui est vraiment inhabituelle sur une pédale de saturation.
Dans la catégorie « low gain » je pense que cette pédale, conçue et fabriquée en France par un expert passionné est un vrai must, au même titre que les pédales "boutique" US qui s’arrachent à des prix qui dépassent mon entendement.
Je ne vois absolument pas de points négatifs à signaler ! Tout au plus pourrais-je suggérer de déporter, dans une version à venir, le DIP switch sur le coté ou le capot un peu façon « sansamp original », afin d’expérimenter plus facilement les différents modes de clipping offerts par la pédale.
La rapport qualité/prix/plaisir est vraiment gigantesque et je ne saurais que recommander cette pédale à tout guitariste cherchant une OD 'transparente' délivrant des sons modérément saturés.
Merci Gildas et encore une fois un grand bravo !!!
Pédale « boutique » made in France/Breizh, la Jeanne Reizh est une OD « transparente », sous-entendu qu’elle ne « dénature » pas le signal comme peut le faire une TS avec sa bosse dans les médiums.
D’après son concepteur, la pédale promet de délivrer des sonorités proches de la très hype Vemuram Jan Ray ainsi que de la mythique, et tout aussi hype, Paul Cochrane Timmy. N’ayant eu aucune de ces deux pédales entre les mains je n’ai pas d’avis sur la conformité des sonorités avec les « célébrités » ci mentionnées, toutefois l’avis de Cugel-75 ci-dessous semble donner des points de comparaison.
A noter que la pédale, en plus des contrôles visibles, propose aussi un DIP switch situé à l’intérieur du châssis, permettant de sélectionner l'activation des diodes de saturation, parmi la paire de Ge et Si disponibles.
Mes besoins
J'ai acquis cette pédale car je cherchais à varier mon son saturé qui, depuis des années, repose sur un jeu de deux OCDs. J’adore l’OCD, mais il faut avouer que les sonorités sont plutôt tranchantes et j’ai eu envie de quelque chose de plus subtil/doux/crémeux afin de varier les plaisirs.
Par ailleurs, je cherchais aussi à pallier la relative platitude du canal clair de mon combo d’appartement ainsi qu’à son manque d’efficacité en terme d’EQ en utilisant la Jeanne Reizh à la façon d’un préamp, en amont de l’ampli.
Je dois dire que non seulement la Jeanne Reizh a comblé toutes mes attentes mais a aussi ouvert d’autres horizons d’expérimentation.
Utilisations
En premier lieu, j’utilise la Jeanne Reizh en tant que pédale low gain pour un son « à la SRV ». C’est assez simple, avec une guitare à micros simples (Telecaster dans mon cas), on colle le gain entre 3/10 et 4/10 en mode « normal », on affine l’EQ et le volume en fonction de la guitare et de l’ampli et on se retrouve immédiatement projeté dans l’univers sonore du grand maître. La pédale délivre une petite compression subtile et un son au rendu relativement « ouvert », qui magnifie l’attaque et fait bien ressortir les harmoniques si vous poussez un tout petit peu plus le gain.
Ma deuxième utilisation est en tant que pré-ampli pour "secouer" un peu mon ampli d’appart. Pour ce faire je mets le gain à 1.5/10 , j’affine l’EQ et le volume et j’arrive à réchauffer/motiver très rapidement le son d’un ampli relativement neutre. Dans ce contexte j’apprécie vraiment l’efficacité de l’EQ qui m’apporte à peu près tout ce qui manque à mon ampli. Je suis vraiment très fan de cette utilisation car je peux, en montant un tout petit peu le gain, contrôler le son au volume de la guitare et passer d’un son « clean » à un son « presque sale », ce qui ouvre vraiment les possibilités et permet de varier l’intensité du jeu sans dénaturer l’univers sonore.
Ma troisième utilisation est celle du « stacking » de l’OCD et de la Jeanne Reizh. De manière assez surprenante, je préfère positionner l’OCD en amont de la Jeanne Reizh ! Dans ce contexte la JR permet de gommer/arrondir un peu le tranchant de l’OCD et lui apporter une petite « touche de crème ». Cela donne un son relativement joufflu et rempli, sans l’acidité et l’agressivité de l’OCD, tout en gardant un bon taux de saturation. Pas certain que cela se démarque facilement du mix en live mais cela ouvre vraiment le champ sonore et fait travailler le jeu et la texture.
J’avoue ne pas avoir consacré suffisament de temps à l’exploration des différents modes offerts via les combinaisons du DIP switch. Si je les ai « passés en revue », je ne m’y suis pas vraiment attardé car j'ai immédiatement été conquis par le mode "par défaut", dont le rendu correspond exactement à ce que je cherchais.
Conclusion
Je dispose de cette pédale depuis environ six mois et je dois dire qu’elle a tenu toutes ses promesses.
J’apprécie vraiment les possibilités de réglages en termes de gain ainsi que l’efficacité de l’EQ qui est vraiment inhabituelle sur une pédale de saturation.
Dans la catégorie « low gain » je pense que cette pédale, conçue et fabriquée en France par un expert passionné est un vrai must, au même titre que les pédales "boutique" US qui s’arrachent à des prix qui dépassent mon entendement.
Je ne vois absolument pas de points négatifs à signaler ! Tout au plus pourrais-je suggérer de déporter, dans une version à venir, le DIP switch sur le coté ou le capot un peu façon « sansamp original », afin d’expérimenter plus facilement les différents modes de clipping offerts par la pédale.
La rapport qualité/prix/plaisir est vraiment gigantesque et je ne saurais que recommander cette pédale à tout guitariste cherchant une OD 'transparente' délivrant des sons modérément saturés.
Merci Gildas et encore une fois un grand bravo !!!