Bösendorfer 290 Imperial

Un piano de rêve, un des seuls instruments sur lequel je suis intimidée de jouer, mais il y a de quoi aussi, un Bösendorfer n'est pas un simple piano. Il faut dire également que je ne joue pas tous les jours sur un Imperial. Il ne pardonne absolument rien, la moindre faute de nuances devient catastrophique, la moindre note légèrement mal placée devient intolérable. D'une profondeur et d'une pureté magique, les lignes de basses, accords, arpèges, contrechants.. sont véritablement sublimés par ce piano unique de plus grâce à sa mécanique d'orfèvrerie il est d'un confort de jeu sans égal.Il a également un touché plus lourd que les Steinway et donc sera peut-être moins facile à jouer pour certains.

Pour beaucoup de musiciens classique c'est une véritable faute de goût que de jouer autre chose que du classique sur ce piano, je ne suis pas d'accord avec ça, et pourtant moi aussi je suis issue de cet univers musical, il sera tout aussi à l'aise en Jazz, Pop et même rock. La seule faute de goût possible serait de proposer l'Imperial à un pianiste débutant ne maitrisant pas ou mal son jeu.
Il est à ma connaissance le seul piano comportant 97 notes au lieu des 88 présentes sur les autres pianos de concert. Le clavier comporte huit octaves complètes,et dispose également de quatre notes supplémentaires dans le registre des graves. Le rêve de tous pianistes!

Comme me le disait ma prof de musique quand j'étais toute gamine et quand je rageais de ne pouvoir réussir du mieux que je pouvais ce qu'elle me demandait de faire : « ..tu sais, rien n'est parfait dans ce bas monde ma chérie.. seuls les Bösendorfer et les Stradivarius le sont.. »

Sarah.