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AmuelPouart « Un bon clavier, un bon son de piano »
Publié le 04/01/11 à 00:48
Cible :
Les utilisateurs avertis
Les caractéristiques ont été décrites ailleurs. Je n'y reviens pas.
UTILISATION
Le toucher : c'est une affaire personnelle. Je quitte Kurzweil après de très longues années et je n'avais jamais aimé les autres touchers électroniques. J'ai pu comparer un tout petit peu et j'ai été séduit par ce clavier. Il lui reste encore un défaut : ce déclenchement d'un coup sec qui rend les jeux pianissimo difficiles. Pour le reste, ça répond, ça groove, ça répète pas trop mal (les autres marques que j'ai pu tester sont très loin derrière mais il reste encore du chemin à parcourir) et c'est précis.
L'ivoire de synthèse est fragile : à peine effleuré par la tranche du fly dans un local étroit et mon G5 est découpé. Bof.
Le manuel est relativement peu clair, même pour quelqu'un de plutôt expérimenté en programmation.
La programmation, justement, a été pensée pour des pieuvres. Je n'en suis pas une. J'ai du mal. A 1000km de Kurzweil.
La sélection des programmes n'est pas terrible. La gestion des banques peu classique et je n'arrive pas à m'y faire. La possibilité de programmer sur clé USB est un plus pour les pros mais un éditeur PC ou Mac serait très bienvenu.
L'écran a été conçu en 1982 et des poussières. C'est dommage. Il suffisait de supprimer la boîte à rythme minimaliste, totalement inutile pour se payer un bel écran au même prix.
Le choix de mettre des potentiomètres plutôt que des encodeurs, là aussi, tient du choix de grand-papa. Du coup, pas de mémoire de position. Pas facile de gérer les volumes des 4 zones. En 2010, c'est pas malin.
Les trois encodeurs auraient pu être quatre et un poil moins gros. Ils me semblent bien fragiles. De même ils pourraient être accompagnés d'une couronne de leds (genre BCx2000) pour donner une échelle de valeurs.
Le boîtier est énorme. J'espère que la mécanique du clavier justifie des tels écarts. Les connectiques sont placées au plus bas (devant comme derrière), ce qui rend la conception du fly case problématique. Pour un piano réputé de scène, c'est encore une fois une erreur.
La sérigraphie des connecteurs arrières n'est pas reprise sur le dessus et est donc presque illisible si l'on n'est pas à l'arrière de la machine pour la brancher.
Le fond semble fait d'une matière genre aggloméré. J'ai très peur. Rendez-vous dans dix ans...
SONORITÉS
Les sons ? Non. Un.
Enfin : un piano réputé copie d'un CF Grand de la marque. Je l'aime beaucoup. Il est chaud, vif, extrêmement capable dans les graves. Les harmonies sont belles. Il souffre de quelques irrégularités par ci-par là.
Attention cependant, le rendu du son me paraît très dépendant de l'amplification. Avec un bon système c'est un vrai régal. Avec un mauvais système, le Kurzweil tirait bien son épingle du jeu ce qui n'est pas le cas du CP5.
Un deuxième piano que je n'utilise pas encore mais qui a son intérêt et qui est assez bien modélisé aussi.
Les pianos électriques, wurl, clav et autres sont corrects mais sans relief. Les DX sont bons mais je n'en ai pas trop l'utilité.
Les orgues sont préprogrammés mais sans tirettes. Pas de sons éclatants. Un Leslie qui manque de profondeur. C'est utilitaire mais sans plus.
Pour le reste : si vous aimez les synthés lead, vous en aurez pour la techno. Dommage pour un instrument qui cible des pianistes. Les autres sons sont presque tous à jeter, comme souvent. Attention, pas de mode GM et consorts.
Maintenant, LE problème : chez Yamaha, en 2010, ils ne savent pas doter leurs instruments de scène pro de DSP valables. Les effets sont pratiques mais pas de haute voltige, mais le pire... Un changement de patch prend une demi-seconde de silence ! Un arrêt ou un lancement d'effet autant ! Quatre zones : appuyez sur un bouton pour activer ou désactiver une couche, ça marche. Mais n'essayez pas d'en activer deux ou plus : ça ne répond pas !!! Un seul bouton à la fois...
Chez Yamaha, ils ont au moins trente ans de retard en la matière !
AVIS GLOBAL
Je l'ai depuis seulement trois mois. J'ai eu un Kurzweil EGP (K1000 preset) que j'avais bien aimé mais qui a terriblement vieilli depuis. J'ai eu un PC88mx ensuite et je me suis lassé du son à la fin. J'ai testé beaucoup d'autres machines pendant ces années sans être vraiment convaincu par aucune. J'ai testé les PC2 et PC3 de Kurzweil en trouvant qu'ils n'avaient pas beaucoup progressé depuis le PC88. Pour cet achat, j'ai testé le Korg SV1, le NordStage88 et une version salon de Kawai que le vendeur m'a juré être identique au MP8 MK2. Le NordStage semble très bien programmé mais le clavier est loin d'être à mon goût et le son de piano un peu léger. Le Korg aurait pu me plaire mais le clavier est un poil trop lent et ne répète pas bien. Les sons sont très orientés preset. L'instrument est tout petit, ce qui constitue un bon atout. J'avoue ne pas avoir eu confiance au vendeur pour le cas du Kawai et puis j'étais pressé et il me fallait repartir vite avec un instrument.
Je ne sais pas encore si je referais ce choix. Je l'ai fait plus par élimination que par coup de cœur. Cela dit, si Yamaha corrige les 21457 défauts de cette machine alors oui, il faudra l'acheter.
UTILISATION
Le toucher : c'est une affaire personnelle. Je quitte Kurzweil après de très longues années et je n'avais jamais aimé les autres touchers électroniques. J'ai pu comparer un tout petit peu et j'ai été séduit par ce clavier. Il lui reste encore un défaut : ce déclenchement d'un coup sec qui rend les jeux pianissimo difficiles. Pour le reste, ça répond, ça groove, ça répète pas trop mal (les autres marques que j'ai pu tester sont très loin derrière mais il reste encore du chemin à parcourir) et c'est précis.
L'ivoire de synthèse est fragile : à peine effleuré par la tranche du fly dans un local étroit et mon G5 est découpé. Bof.
Le manuel est relativement peu clair, même pour quelqu'un de plutôt expérimenté en programmation.
La programmation, justement, a été pensée pour des pieuvres. Je n'en suis pas une. J'ai du mal. A 1000km de Kurzweil.
La sélection des programmes n'est pas terrible. La gestion des banques peu classique et je n'arrive pas à m'y faire. La possibilité de programmer sur clé USB est un plus pour les pros mais un éditeur PC ou Mac serait très bienvenu.
L'écran a été conçu en 1982 et des poussières. C'est dommage. Il suffisait de supprimer la boîte à rythme minimaliste, totalement inutile pour se payer un bel écran au même prix.
Le choix de mettre des potentiomètres plutôt que des encodeurs, là aussi, tient du choix de grand-papa. Du coup, pas de mémoire de position. Pas facile de gérer les volumes des 4 zones. En 2010, c'est pas malin.
Les trois encodeurs auraient pu être quatre et un poil moins gros. Ils me semblent bien fragiles. De même ils pourraient être accompagnés d'une couronne de leds (genre BCx2000) pour donner une échelle de valeurs.
Le boîtier est énorme. J'espère que la mécanique du clavier justifie des tels écarts. Les connectiques sont placées au plus bas (devant comme derrière), ce qui rend la conception du fly case problématique. Pour un piano réputé de scène, c'est encore une fois une erreur.
La sérigraphie des connecteurs arrières n'est pas reprise sur le dessus et est donc presque illisible si l'on n'est pas à l'arrière de la machine pour la brancher.
Le fond semble fait d'une matière genre aggloméré. J'ai très peur. Rendez-vous dans dix ans...
SONORITÉS
Les sons ? Non. Un.
Enfin : un piano réputé copie d'un CF Grand de la marque. Je l'aime beaucoup. Il est chaud, vif, extrêmement capable dans les graves. Les harmonies sont belles. Il souffre de quelques irrégularités par ci-par là.
Attention cependant, le rendu du son me paraît très dépendant de l'amplification. Avec un bon système c'est un vrai régal. Avec un mauvais système, le Kurzweil tirait bien son épingle du jeu ce qui n'est pas le cas du CP5.
Un deuxième piano que je n'utilise pas encore mais qui a son intérêt et qui est assez bien modélisé aussi.
Les pianos électriques, wurl, clav et autres sont corrects mais sans relief. Les DX sont bons mais je n'en ai pas trop l'utilité.
Les orgues sont préprogrammés mais sans tirettes. Pas de sons éclatants. Un Leslie qui manque de profondeur. C'est utilitaire mais sans plus.
Pour le reste : si vous aimez les synthés lead, vous en aurez pour la techno. Dommage pour un instrument qui cible des pianistes. Les autres sons sont presque tous à jeter, comme souvent. Attention, pas de mode GM et consorts.
Maintenant, LE problème : chez Yamaha, en 2010, ils ne savent pas doter leurs instruments de scène pro de DSP valables. Les effets sont pratiques mais pas de haute voltige, mais le pire... Un changement de patch prend une demi-seconde de silence ! Un arrêt ou un lancement d'effet autant ! Quatre zones : appuyez sur un bouton pour activer ou désactiver une couche, ça marche. Mais n'essayez pas d'en activer deux ou plus : ça ne répond pas !!! Un seul bouton à la fois...
Chez Yamaha, ils ont au moins trente ans de retard en la matière !
AVIS GLOBAL
Je l'ai depuis seulement trois mois. J'ai eu un Kurzweil EGP (K1000 preset) que j'avais bien aimé mais qui a terriblement vieilli depuis. J'ai eu un PC88mx ensuite et je me suis lassé du son à la fin. J'ai testé beaucoup d'autres machines pendant ces années sans être vraiment convaincu par aucune. J'ai testé les PC2 et PC3 de Kurzweil en trouvant qu'ils n'avaient pas beaucoup progressé depuis le PC88. Pour cet achat, j'ai testé le Korg SV1, le NordStage88 et une version salon de Kawai que le vendeur m'a juré être identique au MP8 MK2. Le NordStage semble très bien programmé mais le clavier est loin d'être à mon goût et le son de piano un peu léger. Le Korg aurait pu me plaire mais le clavier est un poil trop lent et ne répète pas bien. Les sons sont très orientés preset. L'instrument est tout petit, ce qui constitue un bon atout. J'avoue ne pas avoir eu confiance au vendeur pour le cas du Kawai et puis j'étais pressé et il me fallait repartir vite avec un instrument.
Je ne sais pas encore si je referais ce choix. Je l'ai fait plus par élimination que par coup de cœur. Cela dit, si Yamaha corrige les 21457 défauts de cette machine alors oui, il faudra l'acheter.